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C)p,aAN^
Mercredi 27 Novembre 1878
13eannée.
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N° 1,347.
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Le Journal parait le Mercredi et Ie Samedi. Les insertions coiilent 15 centimes la ligne. Les réclames el annonces judicia ire se paient 30 centimes la ligne. On traite d forfait pour les insertions par année.
Un numéro du journal, pris an Bureau. 10 centimes. Les numéros supplémentaires coinmandés pour articles. Réclames ou Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaires.
IS SC j?B E fj» EP K Eb1 EK gg.
Gaud-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 12,30 5,55
Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (te Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaate, 6-00, 10-25, 5-25 (leMardi, 10-09).
Popennghe- Ypres, 5,15 7,lo 9,33 11,00 11,30 2,20 5,05 5,30 9,30. Ypres-Poperinqhe, 6.20 9,07 10,05 12,07 2,45 3,57 6,47 8,45 9,50
poperinghe-Hazebrouck, 6.40 12,25 7,04 Hazebrouck-Poperinghe-Ypres,8,25 4,00 8,25.
Ypres-Roulers, 7,50_12,25 6,30. Ronlers-Ypres, 9,10 1,50 7,50.
Roulers-Bruges, 8,45 11,34 1,15 5,16 7,20 (10,00 Tliourout.) Bruges - Roulers, 8,05 12,40 5,05 6,42. Thourout - Gourtrai,
5,15 mat.
Ypres-Courtrai, 5,31 9,52 11,20 2^40 5,25. Gourtrai-Ypres, 8,08 11,05 2,56 5,40 8,49.
Ypres-Thourout, 7,20 12,06 6,07, (le Samedi a 5,50 du matin jusqua Langemarok.) Thourout-Ypres, 9,00 1,25 7,45 (le
Samedi 5 6,20_ du matin de Langemarck a Ypres).
Comines-Warnêton-Le rouquet-Houplines-Arinentières, 6,00 12,00 3,35. Armentières-Houplines-Le Touquet- Warnêton-
Comines, 7,25 2,00 4,45. Gemines-.Warnèton, 8,45 inat. 9,30 soir, (le Lundi 6,30.) Warnêton-Comines, 5,30 11,10 (le
Lundi 6,50.)
CORHH9PO WD A. W O B S
GOURTRAI, BRUXELLES.
6,46 7,41 9,02. Heyst-Blankenberghe-Bruges, 5,45 8,20 10,10 11,25 1,25 2,454,10 5,30 7,35 8,45.
Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmuuster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58, 11-20, 4-41.
Deynze-lngelmunster, 12,00 8,20.
Ingelmuiister-Anseghem, 6,05 9,40 12,35 6,13. Anseghem-Ingelmunster, 7,42 11,20 2,20 7,45.
Lichtervelde-Dixmudo-Furnes et Dunkerque, 7,10 9,08 1,35 7.50 Dunkerque-Furnes-Dixmude et Liclitervelde, 6,15
11,05 3,40 5,00.
Dixmude-Nieuport, 9,50 12,35 2,20
Tliourout-Ostende,
Selzaete-Eecloo,
port, 9,50 12,35 2,20 5,10 8,35 10,10. Nieuport-Dixmude, 7,15 11,55 4,20 5,56 6,50.
ide, 4,50 9,15 1,50 8,05 10,15. Ostende-Thourout, 7-35, 10,16 12,20 6-15 9,15.
3, 9,05 1,25, 9,03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05.
Gourtrai dép. 6,37
Bruxelles arr. 9,20
10,53 12,33 3,42 6,35.
1,35 2,25 6,10 8,54.
COURTRAI, TOURNAI, LILLE.
Courtrai dép. 6,37 9-37 10,56 2,54 5,27 8,47.
Tournai arr. 7,28 10,15 11,47 3,48 6,39 9,41.
Li He 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04.
BRUXELLES, COURTRAI.
Bruxelles dép. 5,22 8,28 12,21 5,35 6,47.
Gourtrai arr. 8,00 10,40 2,46 7,56 8,44.
LILLE, TOURNAI, COURTRAI.
Lille dép. 5,10 8,12 11,05 2,21 4,10 8,10
Tournai s 0,42 8,56 11,32 2,40 5,21 8,50
Gourtrai arr. 6,34 9,17 12,26 3,38 6,33 9,28
COURTRAI, GAND.
Courtrai dép.
Gand arr.
6,32 6,42
8,01 7,21
9,49
11,08
12,31, 3,44
1,51, 5,04
6,40
8,00
9-32.
10,20.
GAND, COURTRAI.
Gand dép. 5,15 8,45 9.24
Gourtrai arr. 6,34 9,33 10,51
1,28 4,14 7,21.
2,49 5,23 8,12.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.
Bruges <1 6,49 7,04 9,39 12,34 2,5? 3,59 6,43 8,43 Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 4,53 5,55 5,04,
Gand a. 7,34 8,19 10,51 1,49 4,07 4,44 7,58 9,28. Gand arr. 6,008,38 9,36 10,27 1,23 3,25 4,16 6,13 7.23 7,35.
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 5,58 9,31 10,42. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 6,50 8,15 8,50.
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LE TOAST AU PAPE.
Les liberanx Irouvenl mauvais que les
catholiques, dans leurs banquets, boivent au
Saint Père, ct pretendent eox, les bommes
de 89 el de 93, ne roconnaiire personne
au-dessus ni a cólé du Roi.
Dans une des derniéres séances de la
Chambre, M. Jacobs, l'éloquent députéd'An-
vers, a rencontré co repröche et cel te préien-
lion, el en a fail bonne justice.
Les toasts qu'on porie au pape dans les
banquets de caiholiques paraissenl sédilietix
a fhonorable ministre de l'intérieur.
II a choisi une circonslance solen nol Ie. les
grandes fêles nalionales de Seplembre, el le
moment oü il remplissait l'un de ses róles les
plus importants, celui de chef de la garde
civique, pour prolester conire ces toasts.
Portam lui-même un loasl au Roi, il a appns
a la Belgique et au monde que M. Roliu n'a
qu'un souverain, qn'jl est trop lier pour en
avoir deux.
Et la souveraineté de la raison, qu'en a
fait l'honorable membre? C'esl la une divimlê
libérale par excellence. Tons les libérau.x
reconnaissent que, par la même qu'ils ont
une conscience, il est une loi naturelle autre
que la loi hurnaine, que ces deux lois peu-
vent se Irouver en conflit el que c'esl la con
science qui doii l'emp'or.ter. lisTadmetient,
comme nous, catholiques,doiis reconnaissons
qu'il y a une loi divine, qui, pour nous, se
confond avec la loi naturelle, el qui est supé
rieure a la loi humaiue.
Ces principes sont incontesiables. Ou peut
en faire abus, je le reconnais, on peul mal
les appliquer. Mais ils sont certains.
Oui, nous avons deux souverains. Vous
placez voire raison, voire conscience avanl
ie Roi el les lois du pays. Nous aussi, nous
voyous dans noire conscience, éclairée par
la raison et par l'Eglisea laquelle nous avons
le bonheiir d'appartenir, une veritable sou-
vei;aine.
M. Rolin ne s'est guére préoccupé de logi-
que, ce qui s'explique puisqu'il élan a un
banquet; tnais il etil mieux vaiu ne pas y
allaquer ses adversaires. il n'a songé qu'au
mouvement oratoire, sans se douter proba-
blenienl a quoi il l'emprunlail.
C'esl une reminiscence de l'Evangile selon
St- JeanJe vais lui rappeler en deux mots
celte trés-vieille histoire.
Sous la domination rotnaine, un jour, qui,
depuis lors, s'appelle le Dimanclie des Ra-
meaux, un homme qui guérissait les mala-
des et ressuseilait les moils faisait dans Je
rusalem uneenlrée triomphale.
Le peuple jelail du feuillage sous les pas
de sa nionture el le saluail Roi des Juifs.
Le gouverneur romain, Ponce Pilate, ent
la sagesse de tie pas s'étnouvoir de cette
royauté qui n'êtait pas de ce monde. Quel-
ques jours aprés, ce tneme peuple, franchis-
sant d'un bond l'abitne q.n sépare l'amour
de la haine, demandait a Pilate de crueifier
Jésus Christ. Crueifiéz votre Roi! leur dit
Pdaie. Nous n'avons d'autre Roi que César,
fut la réponse de la populace. Elleétait trop
fiére pour en avoir deux.
Ne disputons pas en matière de lierté. II
est des gens qui ne seronl fiers que lorsqu'ils
a'auroqt plus au-dessus d'eux ni Dieu, m
Hois. Ce sont ceux qui cbantenl aveoconvic-
t'on Wngedierl der Papen, dont l'auteur,
saus préjugés el sans rancune, a daigné ac
cepter récemmenl la decoration de chevalier
de l'Ordre de Leopold.
Nous aulres, catholiques, nous sommes
disant qu'il est au-dessous de l'autre, comme
la terre est au dessous du ciel.
Nos devoirs envers l'un et l'autre se lierit
intiinernenl. Les unes sont la garantie des
aulres el, comme le disait Montesquieu aprés
(anl d'aulres: De vrais chrétieus sont d'ex-
cellents ciloyens. Plus ils i roienl devoir la
religion, plus ils pensent devoir a la patrie.
C'est qu'ils sont les disciples de Celui qui a
appris au monde la distichon des deux puis
sances; de celui qui a prescril a chaque hom-
me de rempir ses devoirs euvers l'une et
l'autre: Rendez a César ce qui est a César, el
a Dieu ce qui est a Dieu.
QUELQUES FAITS.
Si la Constitution ètait a refaire la
C/nonique l'a dit elle-méme el le serail
refaite par les libéraux contre les caiholiques.
Et très-cerlainement la majorilé libérale
qui siége acluellement a la Chambre bifferait
ou amoindrirail dans nolre pacle fonda
men tal
La liberie des culles
La liberie d'association
La hbèrlé d'enseignement
La dotation du clergé
L'aboliliou du plucel
La libre nomination anx fonclions ecclé-
siasliques.
Nous ne parions ni du régime censilaire,
ni de l'inslilution luonarchique, qui pour-
raient bien cependant essuyer de rudes
assauls.
N'est-ce pas assez d'ailleurs pour élablir
que les stipulations essentielies de notre droit
public sont direciemenlostensiblement
publiquemeot menacées par le libéralisme?
L'évidence des faits Talleste, et le cynisme
des principaux organes du parti liberal le
confirme tous les jours.
La Constitution beige, placée sous la sau-
vegarde exclusive du libéralisme, est un peu
moms bien garantie que le serail l'intégrilé
de i'Empire lurc conftée au prolectoral ex-
clusif de la Russie.
C'esl une belle chose que l'audace pour
un ministre liberal, et M. Rolin ne se fait pas
faute de le demontrer.
Avant-hier, il prétendait que l'ullratnon-
tanisme avail contre lui la majorilé du
pays.
II entend sans doute par cette expression
ronflanle la majorilé des électeurs.
Or, le 11 juin qui a livré aux gueux la
majorilé dans les Chambres, a donné dans le
pays le rósullal suivant
Votes caiholiques 44,323
ld. libéraux 41,005
Majorilé en faveurdc rultiamontanisme»
3,318 voix.
Et voila comment la majorilé du pays
nous est hostile, et comment M. Rolin se
soucie de la vérité
Nous dédions les lignes suivantes a M.
Ruim, qui a execute jeudi des variations peu
agréables sur le lliéme de la nécessité de
La conviction se generalise de plus en
plus el elle est appuyee sur les fans qu'un
reseau d'associaiious rèvolutionnaires secre
tes couvre loule l'Europe. L'activité fatale de
ces associations euloure des dangers l-'S plus
pressants ce que tout urdre social a de plus
élevé et de plus saint. Eu presence de ces
fails on doit éne inlnnemeni persuade que
seule une action encrgique el bieu dingee
de toutes fes forces essenlieiles de la societe,
action appuyee puissammeut et avec perse
verance par tons les gouvernements, peut
prévenir uu desastre general.
La justesse de ces reflexions saute aux
yeux. L'Eglise catbolique seule, secondèe
par toutes les forces des gouvernements,
peut sauver la société de I'elTondremenl que
font prévuir ies crimes de hrréligion révo-
lutionnaire.
Le moment choisi par Ie ministère beige
pour coinmeneer le Kullurkampf, aboulis-
sant aux attentats des Nobiling, des Ucedel
et des Passanaote, est done on tie peut plus
inopportun, et M. Rolin est vraiment bien
inspiré de declarer la guerre a la religion
en pleine Chambre
Nous allions publier de dire que ce coup
sur les doigts de SI. Ie ministre de i'inlérieiir
vient de la Correspomlance provinciale
organe officieux et autorisé de M. de Bismark.
fiers d'avoir deux Souverains et nous ne i défeudre I Etat contre les preien lions de I'ul-
^'oyous pas rapelisser le Rot de la terre en I tramontanisme
ORGANISATION
DU PREMIER RAN DE LA GARDE CIVIQUE.
Voici, d'après Ie projel du général Renard,
ministre de la guerre, quelle serail I'orgnni-
salion du premier ban de la garde civique
Le lrban de la garde civique sera formé
de lous Ies jeunes gens de 20 a 28 ans qui
ne sont pas tombés dans la rnilice.
Pour être admis aux emplois d'oflioiers, il
faudra réunir certaines conditions de capa-
cité et de moralilé a determiner par la loi.
La loi sur les pensions de retraite sera
modifiée dans ce sens, que les officiers supé
rieurs pourraient èlre pensiounésaeinquanle-
cinq aus et les officiers sulbaternes a cm-
quante ans, a condition de servir cinq ans
dans le 1' ban de la garde civique.
Le principe de l'élection qui détruil la
responsabilité du commandement et enlève
a l'instilulion de la garde civique toute ga
rantie d'aptitude, sera suppriiné.
Les grades seronl rendus permanents
avec facullé pour I'Eiat de destituer les offi
ciers qui ne répondent pas a son attente.
La durée des exercices du 1r ban sera de
huil jours au printemps, et de trois sernaines
a rautcmne. II se rassemblera au chef-lieu de
son district le premier dimanche de tnai, et
on lui enseignera tout ce qui est nécessaire
aux services secondares; Ies gardes civiques
d'Anvers, Namur, Liege, Tertnonde el Diest,
seronl, en outre, initiésau service important
de la defense des places. Au tnois de seplem
bre, tout le premier bau de la garde civique
assistera aux grandes manoeuvres au camp
de Reverloo ou aux évolutions qui auronl
lieu dans Ies grandes garnisons.
Les cadres seronl soldes pendant leur sé-
jour sous Ies armes.
Le premier ban de la garde civique, de-
vattl former une parite assez importante de
la réserve nationale, entrera dans Ies attri
butions du ministre de la guerre.
(Annie beige).
CHEMIN DE FER.
Le rapport présenté a la derniére assem
ble générale des actionnaires du chemin de
fer de la Flandre occidentale, constate que
les recettes du premier semestre de 1878 se
sont elovées a L. s. 48,547 et les dépenses a
L. s. 30,641.
Conformément a ia sentence arbitrale, les
coupons nos 48, 49 el 50 ont été payés aux
actions privilégiées. Aprés pavement du cou
pon du 15 tnai L. s. 1,900 sont reportees a
nouveau, et n'était la balance de L. s. 1,206
due au syndieat, le coupon du 15 courant
eiil aussi elé payé.
La ligne, Ies bailments et Ie matériel rou-
lant sont en bon étal d'entretien.
Le rapport constate que la Compagnie a
beaucoup a souffrir de la concurrence de
I'Eiat, qui ii'ayant pas de dividende a servir,
peut exploiter a meilleur marebé qu'une
Compagnie. C'esl surloul le transport des
tnarchaiidises qui soufl're; quant a celui des
voyageiirs. il a augmenté.
Q'ianl aux termes du rachat éventuel de
la ligne par l'état, rien n'est encore définiti-
vemenl décidé a eet égard, inais la Direction
a lieu d'espérer qu'ils seronl meilleurs que Ies
olïresdeja falies.
ENCORE UNE DESTITUTION
Une destitution, plus brutale peul èlre,
mats a coup sitr moms excusable que eel le
des gouverneurs du Hainaut et de la Flandre
Occidentale, vient de frapper M.-Adolphe
Lesclievin el de lui eulever ses fonclions de
membre du conseil de perfeclioniieinenl de
l'instruction moyenne.
Ce conseil ne s'était pas réuni depuis le 4
Avril dernier, dale de la nomination de M.
Lescheviu. a qui il est absolumenl impossi
ble, par conséquent, de faire grief de la
facon doul il se serait acq line de son nian-
dal, lequel mandat n'a d'ailleurs aucun ca-
ractère politique.
TOUJOURS DE L'ARGENT.
Une feuille gueuse fixe a qualorze mil
lions le ehiflïe de la somine qui sera absoi bée
par les agrandissemenls et extensions sco-
laires dècrélés par le nouveau cabinet.
Les libéraux n'y vont pas de main morte.
Elce n'est encore qu'un commencement.
On annonce d'autres saignées au trésor
public.
On assure que nous allons voir renaitre
Ies lameux tarifs Vanderslicbelen pour nos
voies ferrées. De celte facon les prix payés
par Ies voyageurs a peiiles distances seraient
augmentés. Au contraire, lis seraient abais-
sés pour ceux qui franchissenl de tongues
distances. Aulant vaudrail dire que I'on
lien I a favoriser Ies grosses bourses. Mais le
libéralisme a-l-il le moms du monde cure du
menu peuple, des ouvrters et des paysans?
M. Frére appelle lout cela des valets de
ferme et des manouvriers. Ne faul-il pas
aussi que Ie libéralisme ministeriel fasse la
cour a la bourgeoisie dorée?
CA ET LA.
Le mal que font Ies gtienx est incalculable.
Et ce tnai ifs le font froidement et avec pré-
méditation. Ces gens-la, dont les plumes ej
Ies jangues calomniatrices s'acharnenta ravir
l'bonneur des honnétes gensn'ont pas
d'bónneur parce qu'ils n'ont pas de con
science.
Un vicaire du diocese d'Evreux a été dé-
noncé pour crimes odieus par la Petite Ré-
publif/ue Francaise. Les policiers ont arrélé
le vicaire; pendant quatre longs mois, le
p;èlre innocent est reslé en prison.
La Cour d'assises, a l'unanimité, vient de
I'acquitler.
Espérons que les délateurs, qui font de la
diflamalion un métier, seronl punis comme
ils Ie tnérilenl.
Un nomrné Escoffier, inslituleur lalque a
Honietix (Vaucluse), poursuivi pour crimes
contre Ies inceurs, vient de se suicider.
Un autre inslituleur de Chivres (Aisne) est
écrouè sous I'inculpalion d'actes nombreux
d'ttnmoralné. It a a peine 22 ans; il est ma
rie el pére de familie.
II s'agit ici d'inslituteurs laïques, qui ont
renonce a Dieu et a ses lois, pour professer
la doctrine libérale de la libre-pensée.
Les suites de la pratique de la morale in-
dcpendanie sont vraiment terribles.
Parents honnétes, refléebissez bien avant
dechoisir l'écqle it laquelle vous cotifiez vos
cnfanls.
Ce n'est pas tout! La Cour d'assises du
Doubs vient dedccernera un inslituleur ci
vil, laiquc et libre-penseur, d'Avauoe 8 an-
nees de réclusion pour des fails odieux,
jugés a huis-clos.
Eli bieu! bourgeois? VEtoile, journal mi
nisteriel, annonce gaiment que pour metlre
en... musique Ie discours du trone M. Frére
a deja «preparé FLUSIEURS REMARQUABLES
PROJETS DIM POTS!
Ci ne vous va pas?
Fallailpas voter pour Ies gueux!
Le libéralisme en est une fois encore pour
ses peines et ses calomnies.
La inort du cardinal Antonelli avail sem.
blé une occasion excellente d'amasser des
scandales autour d'un nom honoré. Hélas!
Faites-en votre deuil, messieurs Ies gueux:
vos haincuses vengeances ont ralé. La Cour
d'appel de Rome a decide en cause de la
comtesse Lambertine; celte dame est debou-
tce en tous points et condanmée aux frais
des deux instances.
La justice italienne vengeaul la tnémoire
de I'tlluslre secrétaire d'Etat.