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Sari Kal i 23 Novcrriltrc I S7S.x?^/0pEig—'lit-' 13'année. N" 1,340.
bruxeli.es, courtrai.
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SPLENDEURS DU X1XC SIECLË.
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Journal parail In Mercredi el le Samedi. Les insertions content 15 centimes la ligne. Les réclames el annonces jririiciqires ie pa jent -50 centimes la ligne. On traite d forfait ponr les insertions par annee.
Un numéro do journal, pris au Bureau. 10 centimes. Les numéros supplémentaires ooinmandés pour articles. Réclames ou Annonces, coütent 10 fr. les 100 exemplaires.
E ]tl B vi I» K V K U.
Poneringhe-Ypres, 5,15 7,159,33 11,00 11,30 2,20 5,05 5,30 9,30. Ypres-Poperinghe, 6.20 9,07 10,05 12,07 2,45 3,57 6,47 8,459,50
_L popèringhe-Hazebrouék, 6.40 12,25 7,04 Hazebrouck-Poperanghe-\ pres, 8,25 4,00 8,25.
Ynpes-Roulers, 7,50 12,25 6,30. RouLers-Ypres, 9,10 1,50 7,50.
Pouters-Bruges, 8,45 11,34 1,15 5,16 7,20 (10,00 Tiiourout. j
5,15 mat
Brugss - Routers, 8,03 12,40 5,05 6,42. Thouróut - Courtrai,
Ynres-Courtrai, 5,34 9,52 11,20 2,40 5,25. Courtrai-Ynres, 8,08 11,05 2,56 5,40 8,49.
vnres-Thourout, 7,20 12,06 6,07, (le Samedi a 5,50 du matin jusqua Langemarok.) Ïhourout-Ypres, 9,00 1,25 7,45 (le
Samedi A 6,20 du matin de Langemarck a Ypres).
Pnmines-Warnèton-Le'Touquet-Houplines-Armentières, 6,00 12,00 3,35. Armontières-Houplines-Le ïouquet- Warnèton-
Comi'nes, 7,25 2,00 4,40. Comines-Warnèton, 8,45 mat. 9,30 solr,"(le Lundi 6,30.) Warnêton-Gomines, 5,30 11,10 (le
1J 0 i O T?«. J.U, An..H II n .M n ~ITT„l.«Anli!n. In Aln^nln.nn T 1 1 r\ OA A.I .IK H .IQ A AA J |g
Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40 8-25. - Terneuzen-Gand, f-ÖO- WfO 12,30 5,55
)4. 1,25, 9-0-3 (le Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, b-00, 10-2o, o-2> (le Mardi, 10-0
Selzaete-Lokeren, 9-04.
C O RHB3PONDAWCES
Courtr
In;
Dèynze-Ingelmunster, 12,00 8,20.
In «elmunster-Anséghem6,05 9,40 12.35 6,13. Anseghem-Ingelmunster, 7,42 11,20 2,20 7,45.
Liclitervelde-Dixinude-Furnes et Duukerque, 7,10 9,08 1,35 7.50 Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6,15
11 05 3,40 5,00.
nixmude-Nieuport, 9,50 12,35 2,20 5,10 8,35 10,10. Niéuport-Dixmude, 7,15 11,55 4,20 5,56 6,50.
Tliourout-Ostende, 4,50 9,15 1,50 8,05 10,15. Ostende-Thourout, 7-35, 10,16 12,20 6-15 9,15.
Selzaete-Eecloo, 9,05 1,25, 9,03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05.
COURTRAI, BRUXEI.LES.
Courtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,42 6,33.
Bruxelles arr. 9,20 1,35 2,25 6,10 8,51.
COURTRAI, TOURNA!, UI,I.E.
Courtrai dép. 6,37 9-37 10,56 2,51 5.27 8,47.
Tournai arr. 7,28 10,15 11,47 3,48 6,39 9,41.
Lille - 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04.
Bruxelles dép. 5,22 8,28 12,21 5,35 6,4/.
Courtrai arr. 8,00 10,46 2,46 /,o6 8,44.
LILLE, TOURNAI, COURTRAI.
Lillo dép. 5,10 8,12 11,05 2,21 4,10 8,10
Tournai 3,42 8,56 11,32 2,40 5,21 8,50
Courtrai arr. 6,34 9,17 12,26 3,38 6,33 9,28
GAND, COURTRAI.
1 Gand dép. 5,15 8.45 9.24 1,28 4,14 7,21.
Courtrai arr. 6,34 9,33 10,51 2,49 5,23 8,12.
BRUGES, GAND, BRUXELLES. BRUXELLES, GAND, BRUGES.
Bruges d. 6,49 7,01 9,39 12,34 2,52 3,59 6,43 8,43 Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 4,53 5,55 5,01,
Gand a.1,34 8,19 10,54 4,49 4,07 4,44 7,58 9,28. Gand arr. 6,008,38 9,36 0,27 1,23-3,85.4,16 6,13 7.23 7,3a,
Bruxelles S,50 10,35 12,39 4,00 7,15 5,58 9,31 10,42. Bruges - 7,15 9,23 l0,ol 11,20 2,38 5,01 0,50 8,lo 8,50.
COURTRAI, GAND.
Courtrai dép. 6,32 6,42
Gand arr. 8,01 7,21
9,49 12,31, 3,44 6,40
11,08 1,51, 5,04 8,00
9-32.
10,20.
Nous nc voulons pas préjuger l'arrêt de
|a Cour d'assises de Bruxelles (lans le procés
T Kinl For lamp?.
Ma is, méme en supposant que co procés
tloive a.houtir a in acquitlement, il est bien
permis de faire lessorlir la vive lumiére*
qu'il projelie sur les ii.ceurs finanemres de
noire époque, et l'élrarigc apathie que la di
vulgation solennelle de ces seandal.es laisse
subsisier darts röpinmn publiqué.
I! y a eu a la Banqué de Belgique Ie fait
csl inconleslable des dilapidatiotis vérita-
blement riiöusl metises.
Les iégles les plus élémentaircs d une
comptabililé boitiièle et loyale ont élé me
coniums.
Les administrateurs chargés, moyeiinanl
un gros salaire, de gérer le bien d'aulrui,
ont négligé l'accomplissemenl de ce mandal,
s'ils ne l'ont pas scandaleusemenl trahi.
Les commissaires, instilués pour conlróler
cel te geslion si importante, tie soul pas tit-
lerveints ou ue se sunt enfin résignés qu'a
une intervention tardive et presque irtopé
rante.
Des millions sont cngloutis dans ce désas-
tre; des fortunes laborieusentenl acquises,
des epargnes lentement uccumulées sont ir-
réutédiablemenl atleintes, et cependant Ion
parail a peine se soucter des consequences
de ce sinistre financier, saus précédent dans
les annates de noire pays!
Selon les témoignages les plus aulorisés,
la per te éprouvée par la Banquede Belgique,
a la suite de l'affatre T'Kmts'éléve au
chilïre assez respectable de vingi-irots mil
lions, sans parlcr des quaraule mille Irattcs,
si généreüsemeiit alloués a I ami de Lolo
pour subvenir aux frais dc son eniretten
et de sa defense.
Et cependant ces revelations sont aecueil
lias sans une emotion bien visible: la chroni-
qne judiciaire de la Cour d'assises du Bra
bant obtienl li peine un succes de curiosilé.
La condemnation de T Kint cn suppo
sant quelle ait lieu causera moins d'im-
pressiort dans notre intelligente capitaie, que
l'échec d'une prima donna ou d uit fort té
nor, blupkboulé par les abounds du theatre
de la Monnaie.
Le progrès de la morale indépendanle,
celte fille naturelle de la libre-pertsée, ne
sont pas élrangers a ce marasme de l'ésprit
public. I'unr beauciuip de gens, T Kint el
sou ami Fortamps resseinblent a deux Joc
keys, la it cés eu pleitte cut r.ére. mais qui out
eu le malheur de se casser jndiciairement le
cou devaut le mur irlandais, dressé par le
Code Pértal devant les spéculaleurs Irop
avenlureux. Un vulgaire accident dc
steeple chaseDemain Ton n'en parlcra plus:
T'Kmt et Fortamps som désarcottnés comnte
Emerique, comtne VandeVin, coirune tant
d'autres! La belle affaire vraiment!... Et
ponrquoi la Belgique songerait-elle a s'é-
mouvoir de ces épisodes inevitables de la
vie moderne?
Ah! si dans le procés qui se déroule acluel-
lemenl devant la Cour d'assises, on pouvait
seulenient apercevoir Tombre d'un income,
.si Pon pouvait inentniner le dernier des
vicairesde campagne ou le plus vulgaire sa-
cristain de village!... Quelle tempêtesurgi-
rait dans les écriloires gtteux! Connne on
sligmatiserait vigoureusemeiil la rapacitè
clencale ei la corruption de l'ultramonlanis-
me! Qu'on se rappelle avec quelle aveugle
indignation M. Rara a denonce naguére, a
propos de bourses deludes, des erreurs de
chiffres comntises par lui-ntèuie! Les passa
ges les plus aumiés du réquisitoire pronou-
a TintérêÊ du sujet et u la faeou dont il l'a traité,
d'mteresser vivemeut, a cóte des geus voués a
1 étude des sciences, ceux qui eu comprennent
la laugue et qui en goütent l'attrait.
Toutes les ibis qu'une déeouverte se présente,
il est l'acile, quelqüe nouvelle qu'elle paraisse,
de moutrei' dans un passé plus ou moins ancien
les essais qui Tout próparee. La science est,
conmie l'a si bien dit Bacon, tiüe du temps et non
du cefVéa'u' d'uu liomme. Scientia non humani
inyenii, sed temporis fiC'a et l'iuventeui' est
celui qui met le premier a 1'exócution une chose
préparée et pres>sentie de loiu. La tóléphonie
était dans les besoins des ppupl.es, ot elle a étó
réalisée de temps immemorial par des procédés
grossiers dont ia parente avec ceux que la télé-
ptionie actuelle, Yélectro-télèphonieconnne on
pourrait l'appeler, n'apparait que dans la com-
munauté du but poursuivi. Le telephone a ficelle
n'a étó et ne restera qu'un jeu d'enfant et un
nioyeu de démon,stration de la conductibilitó
souoritique d/;s fils^tendus, et ne mérite pas de
figurer dans la série des procédés qui remplissent
"la période pré-têléphomque.
11 laut arriver a 1837 pour trouver Findication
du principe de la téléphonie actuelle, c'est-a-dire
de la propriété qu'ont les tiges métaliques d'é-
inettre des sous au moment oü elles s'aimautent
et se désaimantent, sons qui varient suivant le
nombre d'émissions des courants magnétiques.
Le principe demeura inappliqué jusqu'en 1854,
époque oü un Francais, M. Ch. Bourseul, formula
de la manière la plus précise et la plus nette la
possibilité et i'avenir de l'électro-télcphonie
livre de ce savant ne peut done manquer, grace j mais il ne sut pas aller jusqu au bout de sa dó-
couverte et it laissa a Graham Bell ou a Elisha
O Nous erapruptons cettc étude a i'Etupiant catbouque. Gray (car un débat de priorité s'agito encore entre
QUE FONT AUJOURD HUI LES IDÉÉS.
C'est chose merveilleuse que de voir la rapidifè
avec laquelle une idéé seientilique germe et gran-
dit aujourd'hui; il semble que tous les,eerveaux,
réunis en un seul par quelque fil élèctrjquo mys-
térieux, vibrent iustantanément et a 1 unisson.
j G'est la un des meilleurs résultats de la multipli-
cité des contacts actuels qui se sont ótablis enlro
toutes les intelligences, que le temps et la dis
tance ne séparent plus. Nous avons une preuvo
manifeste de cette communion rapide des esprits
dans la diversité et le nombre des travaux que le
téléphone et le phonographo font éclore tous les
jours. Ces mots sont d'hier, et, malgré leur forme
gfecquo, ils ont déja pris droit de cité dans la
langue usuelle. On pourra bientót composer une
bibliothèque des mémoires et des communica
tions qui s'y rapportent. Le public, qui écoute
maintenant aux portes des académies avait
besoinpour satisfaire sa legitime curiosité
qu'un livre résumat sous una t'ormo a la fois j
sérieuse et comprehensible l'état de cette ques- i
bon et lui dit nettement I'avenir qui lui est
réservé. Nul ne pouvait le faire avec plus de j
competence et d'autoritó que M. le comte Th. du
Moncel, qui a pris, dés ses débuts, cette décou-
verte sous son patronageet par l'entremise j
duquel se sont faites la plupart des communi- j
cations académiqn/ s dont elle a été l'objet. Le
cé conlre T'Kml el Fortamps paraisseitl auo-
'dins compares a eet te violence.
Vol la bien prise sur Ie fait l'aveugle par-
tialilè de cette opinion politique dont tl fin-
drait, selon cerlaines gens, accepter les arrêis
souverains el qn'il est, dans tons les cas,
fort difficile de bröver!
-T'Kiiti, place soos la surveillance d'un
couseil d'administraiion el d'un collége de
commissaires. compretiaiit les notabililés li
nancières du pays, delourne innyt-trois
millions: c'est uit cas grave, sans doule, mais
il faut l'imputera la fatalité. cl la Banquede
Belgique croira faire acte de bonne adminis
tration en allouant le Iraiteinent de deux
minislres au gaiant-liomme qui l'a dé-
pouillée!
Suppose/, maintenant qu'un trésorier de
couseil de fabrique délourne une sommede
deux cent Ircnle francsdés demam vingl
journaux traiteroi t d'escrocs ei de voleurs le
curé, les marguilliers, les fabrieiens, ei, si
quelque bedeau inalavisc a eu Ftinpriidénee
d'avancer au mandainire mfidéle le prix
d'une course de fiacre, le inalbeureux «cle
rical» risque fort d'etre ariêié connne com
plice!
Tel est le róle dn la passion dans lesjuge-
ments de I'opmion publiqué; lelie est sur-
totil la préiendue justice de ce cinquiéme
pouvoir de l'Eiatla presse qui don,
selon les docteurs du liberalisme, dommer,
écluirer, contenir et ginder tons les aulres
pouvoirs!...
A nos yeux, ent re toutes les études tie
tnceurs que suggére Ie mobile panorama dc
la societé contemporaine, il n'en est guére
de plus instructive et de plus feconde que
eeliede l'hypocnsie libéiale.
Les mèmes hübleurs qui encensent la li
berie, tout en pi aliquant parionl l'oppres-
ces deux physiciens) l'honiieur de la réaliser
pratiquement vingt-deuxans après. Al. du Aloncel
peiise avec raisou qu'ii serail nijuste de contester
a Al. Boursel une des premières places parmi les
précurseurs de la téléphonie.
Les téléphones sont de deux sortes les tele
phones musicaux, aptes a trausrueltre a distance
les vibrations musicales, et les téléphones par-
lants, qui conduisent au loin et reproduiseut la
voix humaine. Les premiers out ouvert la voie,
et les appareils de Gecil et Wray, d'Elisha Gray
(de Chicago), de Var ley, etc., ïi'appartieiiiient
plus qu'a l'histoire de la téléphonie. Le télépho
nie éleetrique do Graham Bell, róalisant le pre
mier le problems, regardé comme insoluble, de
la transmission a distance de ia voix artieulóe,
a fait oublier do tout le moude, si ce n'est des
savants, les essais qui Font précédé, eta concen-
tré sur lui toute 1'attention du public.
Le principe de ce mervcilleux instrument (si
le mot de nierveilleux pouvait figurer dans la
langue de la science) repose sur ce Fait que,
quand un aimant est approché ou éloigné d'uu
circuit mótallique, celui-ci est parcouru par deux
courants élcctnques de direction inverse, et que,
si l'aimant est approché par saccades, il se pro-
duit une succession plus ou moius rapide de
courants ces elfets augmentent, bien entendu,
avec le nombre des circonvolutions de ce con
duit. ün aimant est-il fixó au centre d'un circuit
a tours multiples, Faction d'une armature de Ier
qui s'approche et s'éloigne de l'aimant est de
produire des courants, lesquels, a l'extrémité
opposée du til, transmettent a une autre arma
ture des mouvements vibratoires analogues. Les
armatures de for, dans le téléphone de Bell, sont
des plaques métalliques, et si l'on eugendre dans
sioii, sont aussi ceux qui dénoneeot la rapa* iLs reconnuissent qu'impunément ils ne pour-
ct le du clérgè et les abus des administrations raient pas le bra ver!
clericalés, tout en faisant peu decomptedes
jeux d'eoriture des administrations hfiques,
cl en admiraiit les allures lout-a fait indè-
pendantes du syudicat Fortamps et C'.
O temporal O mores'.comtne eül dit
le vieux Cieeroii qui lui-ruèmc cependant
n'etait pas un exemple bon a laiï er,
mulgro ics luudroyaiils requisitoires dont il
accaulail Verrés. (Uien public.)
GUEUSIFICATION.
Le presse liberale continue a débatire la
question de savoir comment la loi de 1842
doitétre revisee. Auisi que nous l'avous Uit,
les uus veulenl une retorme rodicale, el
apiès avoir aecorde a leurs conlrudicteurs
uue concession eoncernanl l'inslruction reli-
gieuse, lis revieunent pen a pen sur leurs
p is, souleuunt que cette instruction donriée
sous u'unporte quelle forme doit ètre baiinie
de l écoie. Les autres tiennent plus que ja
mais a la concession a faire, soil que les
prèlres de la localilé donnent l'instruclion
rebgieuse aprés les classes, soil qu'on char
ge l'mstjluleiir de remplacer le prèlre. Or,
uous ravtm., deja dit, I'Elode prétend
qu'il n'y a pas dc majorilé possible pour vo
ter une reforine radicale.
De cetie divergence d'bpinion, de ce débat
dans lequel les plus acharnés ennemis du
calholicisme esliment qu'une concession est
nécessaire, nous lirons, nous, cetie conclu
sion, que, malgré eux, nos adversaires su-
bissenl l'irrésisiible influence du sentiment
religieux; vainement out ils taehé dc s'y
soustraire, vaineinenl oin-ils ene dans leurs
clubs, daas leurs gueulelons, dans la rue:
Leprétre hors lécoie! ils sont douunés
paree sentiment qui est dans les masses, et
l'une tl'elles des vibrations en parlant dans le
Hommage involontaire, mais hommage
éclatant qui s'impose a leur conscience et qui
leur est arraché par cel admirable ascendant
de la Religion auquel rien ne saurail résister.
Le gouvernement, lui aussi, subit cel as
cendant, el d'aprés tous les renseignemeuts
qui nous parviennent, il rie sail pas encore
quel parti il pourra prendre, les minislres
étanl riivises et des membres influents de la
inajontc parlementaire s'opposaol a toute
nuMire radicale.
Certes, nous nc préteudons pas que les
concessions mises jusqu'ici eu avaul soienl
de nature a contenler l'opinion calholique,
car selon nous, aucune d'elles n'est de nature
a rcvètir la doctrine chrétienne et le prèlre
qui doit la donner de l'autorité et du res
pect qui leur sont dus el qui leur soul indis-
pensables; elles veulenl faire de l'instruetion
religieuse une branche accessoire de l'édu-
c3tion, une espèee de horsd'oeuvre, de sorle
que la gvmnaslique serail obligatoire, el que
la religion ne le serait pas.
M. Leclercq, ministro tie la justice, un libé-
ral intelligent celui-la, disnit le 27 février
1841 a la Cbambredes Représentanls: «Je
pense, et mes collégues pensent avec moj
que, quand il s'agit de la jcunesse, fin-
b struclion religieuse ue doil pas ètre sépa-
rée de l'éducation; nous pensous qu'il n'y
a pas d'éducalion sans que l'on doune une
direction religieuse, sans que l'on inspire
des habitudes religieuses a la jeunesse,
o saus qu'on lui doune uue instruction reli-
b gieuse. Nous pensons que pour lout ce qui
b regarde la religion dans l'éducation, tl faul
b faire, par la loi, aux minislres du culle,
vrai que l'iatensité donnée a des sons très-faibles
voisinage, ces vibrations seront répétées a dis- du premier ordre tient du prodige: le irölement
tauce par la plaque d'un réoepteur et la voix sera
ainsi transruise. Deux Hls relient le téléplione
collecteur au téléplione rëcepteur, mais ou peut
se contenter d'uu lil en mettant les deux appa
reils en communication avec la terre, qui com
pléte le circuit. L'isoleineut des lils n'est pas une
condition indispensable, et l'on peut Faire enten
dre a plusièurs personnes les sous transmis par
le téléphone récepteur, en prenant sur le fil des
derivations aboutissaut a.plusièurs téléphones.
Le téléphone Bell a été rnodifléon a imaginé
de multiplier los diaphragmes; on a substitué
l'aimant droit un aimant en l'er a chevalon a
remplacé les lames de tóle j/ar des lames de
mica recouvertes de Fer porphyrisé, etquelques-
tines de ces modifications ont paru avantagcuses
par la netteté et l'ampleur des sons, mais leur
valeur comparative n'est pas encore nettement
établie. Nous n'en dirons pas autantde la substi
tution des courants voltaïques aux courants in-
duits, dont la supériorité pour les transmissions
télépboniques est nettement établie.
Le téléphone le rnieux construit est encore un
instrument impart'ait, puisque, suivant AL De-
ruoget, il ne transmet que la dix-lmit centième
partie du travail primitifil y avait done utilité
a trouver un appareil ampliflcateur qui compen-
sat cette déperdition; et ce résultata été réalisé
par lc microphone, appareil imaginé par AL
Hughes pour rendre pereeptibles des sous très-
Faibles; malheureusemerit, le microphone n'am-
plitie que les sons qui lui sont transmis par les
vibrations de corps sonores, ot les vibrations
aériennes, la voix, par exemple, n'y trouvent
qu'un raoyen trös-limité d'amplification. 11 ost
d'une burbe de plume ou d'une étoffe, les pas
u'uue mouche et, a plus Forte raisou, les convul
sions de sou agonie, la trépidation des voitures,
etc., et, s'il ne s'agit pas de bruits très-Faibles,
l'augmentation qui leur est donnée par le micro
phone les rend en quelque sorte importuns et
agréssii's pour Foreille. Ou sait quo le principe
et la disposition du microphone sont les suivants:
deux petites planchettes sont réuuies a l'angle
droit; Fhorizontale sert de récepteur pour les
corps sonores; la verticale sert de support a un
crayon de charbon a pointes émoussées pouvant
osciller ontre deux crapaudines de rnétne sub
stance, muuies de fils métalliques pennettant de
les mettre en communication avec le circuit d'un
téléphone ordinaire, dans lequel est interposée
une Faible pile. Lo microphone est nó d'hier, et il
a déja subi des modifications nombreuses
de dispositions on a substitué au crayon
de charbon des fragments de cette substance
eutassés dans une buite entre deux électrodes
métalliques; ou a lait des microphones métalli
ques; des microphones sans pile, dans lesquels
il suffit de mouiller les fragments de charbon
juxtaposes pour qu'un courant se produise. Le
microphone de AL Garotte, qui amplifie la voix
d'une manière remarquable, est constituó simple-
rnent par une plaque métallique noircie; l'un des
charbons est colló au centre de cette plaque et
l'autre, mobile, peut s'en approcher au moyen
d'une vis de réglage, de manière a augmenter
ou diminuer la pression.
Le microphone, malgré la simplicité presque
grossière de sa construction, est un instrument
très-délicat, difficile régler, pordant quelque-
i li