I
3
Protection des Congregations enséignan-
tes. Secours a leurs noviciats.
Associations de patrons ghrétiens.
Protection du travail chrétien,
8)
(Euvre df. '.'Apostolat par la presse, sous le
patronage de saint Paul.
Union des Associations ouvriéres catho
liques. Bureaux dióoésains,
de?—
s
Mercredi 20 Novembre 1878.
N° 1,345.
Journalisms populaire.
Sociétés de Saint-Joseph,
Organisation chrktienne des corps d'é-
tat.
Cercles catholiques d'ouvriers. Com
missions consultatives des industi'iels.
CEuvres pour lesmarins.
Secretariat des pauvres.
f 0
13' année
K E<' K 25.
I
B. Organisation chrétienne df. i.'usine. Exa
men des conditions morales de Tindiistrie,
soit a la ville, soit a la campagne.
D. Aumönkrie militaire et (EUVRES annexes:
Cercles,écoles, bibliothèques, etc.
KULTURKAMPF.
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p Journal parait In Mercredi et Ie Samedi. Les insertions content 15 centimes la ligne. Les réclames el annonces jndieiaires se patent 30 centimes la ligne. On traite a forfait pour les insertions par année.
Un numéro du journal, pris au Bureau. 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandés pour articles, Réclames ou Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaires.
ia K its D N."
Poneringlie-Ypres, 5,15 7,15 9,33 11,00 11,30 2,20 5,05 5,30 9,30. Ypres-Poperinghe, 6.20 9,07 10,05 12,07 2,45 3,57 0,47 8,45 9,50
poporlnghe-Hazebrouck, 6,40 12,25 7,04 Hazebrouck-Poperiughe-Ypres, 8,25 4,00 8,25.
Yores-Roulers, 7,50 12,25 6,30. Roulers-Ypres, 9,10 1,50 7,50.
Roulers-Bruges, 8,15 11,31 1,15 5,16 7,20 (10,00 Thourout.) Bruges-Routers, 8,05 12,40 5,05 6,42. Thourout - Gourtrai,
5,15 mat.
Ypres-Courtrai, 5,34 9,52 11,20 2,40 5,25. Courtrai-Y pres, 8,08 11,05 2,56 5,40 8,49.
Ypres-Thourout, 7,20 12,06 6,07, (te Samedi a 5,50 du matin jusqu'a Langomarsk.) Thourout-Ypres, 9,00 1,25 7,45 (le
Samedi a 6,20 du matin de Langemarck a Ypres).
Comines-Warnêton-Lë Touquet-Houplines-Armentiéres, 6,00 12,00 3,35. Armentiéres-Houpli.nes-Le Touquet- Warnöton-
Comines, 7,25 2,00 4,45. Comines-Warnöton, 8,45 mat. 9,30 soir, (le Lundi 6,30.) Warnéton-Gomines, 5,30 11,10 (le
Lundi 6,50.1
Comines-Belgique, Comines-France, Quesnoy-sur-Deiile, Wambrechies, la Madelaine, Lille, 7,20, 11,45, 6,43, 9,30. Lille,
la Madelaine, Wambrechies, Quesnoy-sur-Deüle, Comines-France, Comines-Belgique, 5,55, 10,35, 4,37,8,15.
Courtrai-Bruges, 8,05 11,00 12,35 4,40 6,37 9,00 soir. (Thourout.)— Bruges-Courtrai, 8,05 12,40 5,05 6,42.
1 /a.„4;„^T<K>«*A ii o,,o .Ar, 1,56 11,33 1.2,46 2,31 2,56 5,41
Ingelmunster, 6-58, 11-20, 4-41.
Inffelmunster-Ansegheni, 6,05 9,40 12,35 6,13. Anseghem-Ingelmunster, 7,42 11,20 2,20 7,45.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7,10 9,08 1,35 7.50 Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6,15
U 05 3.40 5.00.
Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (i'orte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, O-ni) 10-30 12,30 5,55
Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le .Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, (Ie Mardi, 10-09).
coa«.ia«poi«r>AiscE8
COURTRAI, BR'üXELbES.
Courtrai dep. 6,37 10,53 12,33 3,42
Bruxelles arr. 9,20 1,35 2,25 6,10
COURTRAI, TOURNA!, LILLE.
BRUXEI.t.ES, courtrai.
6,35.
8,54.
Bruxelles dép.
Courtrai arr.
5,22 8,28
8,00 10,46
12,21
2,46
5,35
7,56
6,47.
8,44.
I.ILLE, TOURNAI, COURTRAI.
Courtrai dep. 6,37 9-37 10,56 2,54 5,27
Tournai arr. 7,28 10,15 11,47 3,48 6,39
Lille - 7,12 10-12 12,08 4,00 0,37 10,04.
8,47.
9,41.
Lille dep.
Tournai
Courtrai arr.
5,10
5,42
6,34
8,12
8,56
9,17
11,05 2,21
11,32 2,40
12,26 3,38
4,10
5,21
6,33
8,10
8,50
9,28
COURTRAI, GANI).
GAND, COURTRAI.
Courtrai dép.
Gand arr.
0,32
8,01
0,42
7,21
9,49
11,08
12,31,
1,51,
3,44
5,04
6,40
8,00
9-32.
10,20.
Gand dép.
Courtrai arr.
5,15
6,31
8.45
9,33
9.24
10,51
1,28
2,49
4,14
5,23
7,21.
8,12.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.
Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 3,59 6,43 8,43
Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 4,44 7,58 9,28.
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 5,58 9,31 10,42.
3,00 11,06 1,35 3,02 4,53 5,55 5,01,
0,27 1,23 3,25 4,10 6,13 7.23 7,35.
Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,'
Gand arr. 6,00 8,38 9,36 10,:
Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 6,50 8,15 8,50.
APPEL AUX CATHOLIQUES.
Nous avons annoncé en notre numéro du
16, qu'une assemblee générale des catholi-
ques du département du Nurd et du Pas de-
Calais, se liendra a Lille dans les derniers
jours du mois courant.
Le Comilé direcieur nous prie de lui servir
d'inlerprêie auprèsde nos lecleurs catholi-
ques el de les inviter a prendre part a ces
assises si iniéressantes poor tons. Nous
aimons a croiie que Parrondissement d'Ypres
y compters de nombreux représentants. Mal-
grè les differences de langues et de gouver-
nements, les liens qui unirent jadis notre
Flandre a la Flandre franchise ne son! point
rompus. Les traditions liistoriqnes et les rela
tions de bon voisinage subsistent encore tou-
jonrs. Mais c'est surtoul entre les calholiques
des deux regions du pays flainand que I'u-
nion est intime et nécessaire, aujourd'hni
qu'ils traversent les mèmes épreuves et qu'ils
ont les mèmes intéréts a défendre.
Nous donnons ici le PROGRAMME des Ira-
vaux de PAssemblée aux 27, 28, 29, 30 No
vembre et lr Décembre 1878, sous la prési-
dencedeMgr Mermillod, évêqne d'Hébron,
et en présence de NN. SS. les Evèques de la
Province ecclésiastique.
1" SECTION - CEUYRES DE FOI ET DE
PRIÈRE.
CEuvres du Très-Saint-Sacrement.
Confréries paroissiales. Moyens de les dé-
velopper a la ville et a la campagne. Création
d'associations de porte-flambeaux dans les loca-
lités oil il n'est pas possible d'établir des confré
ries.
(Euvres du Saint - Viatique pour aider les
mourants, écarter d'eux les mauvaises intiuences
et préparer raatóriellement leur demeure a la
visite du Dieu de TEucharistie.
Adoration diqcésaine. Examen des résultats
obtenus et des efforts a faire pour la rendre vrai-
ment perpétuelle, c'est-a-dire diurne et noctur
ne.
(Euvres spéciales d'Adoration nocturne.
Propagande par la publication intitulée Le
T.-S. Sacrement, revue des oeuvres eucharisti-
ques.
Pèlerinages.
Pèlerinagf, regional a organiseren 1879.
Pklkrinage national.
Recommandation des grands pèlerinages de
Lourdes, la Salette, Parayle-Monial, Saint-
Michel, etc. Souscriptions ii faire pour y envoyer
des pélerins pauvres.
Pèlerinages euciiaristiques, tels que ceux
qui ont en lieu a Douai en 1875, a Faverney en
1878. Pèlerinage au sanctuaire des Ulmes, prés
d'Angers, en 1879.
Pèlerinages i.ocaux. Moyens de remettre en
honneur ceux qui sont tombés en desuetude.
Pèlerinages a Rome et a Jérusalem.
Observations pratiques sur les pèlerinages ac-
complis depuis la dermère Assemblég générale.
CEuvres du Dimanche.
(Euvre dominicale de France Sa propaga
tion.
Examen des résultats obtenus et des efforts a
faire, dans lesdiverses professions, pour obtenir
le repos du Dimanche: études des not. air es, en-
treprises de travaux, transports de marchan-
discs, fermeture des gar es, clauses d inscrer
dans les contrats, etc.
CEuvres Pontilicales.
Denier de Saint-Pierre. Adresses et depu
tations au Souverain-Pontife. Les Zouaves
pontificaux. Etude f.t propagation des ensei-
gnements ponticaux. (Euvres des vieux pa
piers.
CEuvres Diverses.
CEuvres de prières pour i.a France. Voeu
national au Sacré-Coeur. (Euvre de Notre-Da-
me-de-Salut. Apostolat de la prière. CEuvres
de prières dans les principales villes pour soute-
nir Taction catholique. Les tiers-ordres. Le
Rosaire. Moyens de venir en aide aux voca
tions ecclésiastiques et religieuses CEuvres et
écoles apostoliques, petit,s noviciats. Associa
tions pour Tassistance aux funérailles des pau
vres. Moyens de faciliter aux pauvres Tassis
tance aux offices religieux. Ouverture des
églises pendant la journóe. CEuvre de Saint-
Francois-de-Sales. CEuvres de Terre-Sainte.
Question des cimetières.
2,ne SECTION
ENSEIGNEMENT, PROPAGANDE ART
CHRETIEN.
Enseignement Supérieur.
L'Université du Lille. Propagande en sa fa
veur; Comités permanents a fonder dans ce but.
Gradeshonoriflques a conférer paries Univer-
sités catholiques.
Revues scientifiques et littéraires.
Enseignement Secondaire.
Lilierté des programmes. Réforme du bac-
calauréat. Application du jury mixte aux exa
mens du bacealauréat. Bourses.
Part plus grande a donner aux auteurs chré-
tiens dans l'enseignement secondaire.
Enseignement Professionnel.
F.cole catholique des arts et métiers en
voie de fondation a Lille; ressources a trouver
dans la région du Nord pour les frais de premier
établissement. Bourses a demander dans toute
la France.
F.coles de commerce.
Enseignement Primaire.
Denier des écoles. Son organisation l'exem-
ple de la Belgique.
Ecoles normales catholiques.
Journal des écoles primaires VËducation.
o—
Catalogues de livres pour les distributions de
prix.
Moyens de fortifier l'enseignement catholique
a tous les degrés.
o—
Société de Saint-Pacl formée a Eille pour
travailler a la restauration des lettres chrétien-
nes,
CoNGRÈS CATHOLIQUE DES SCIENCES ET DES
Lettres.
Académie catholique.
Société d'éducation et d'enseignement.
Conférences littéraires, scientifiques, etc.
Enseignement de Tagriculture.
Propagande.
Société de Saint - Charles Borromée pour
propager les bonnes publications.
Société bibliographique
Colportage catholique.
Bibliothèques paroissiales. Bibliothèques dans
les hópitaux, daas les prisons, etc.
Encouragements et concours a donner aux
journaux catholiques.
Art Chrétien.
Recherche et conservation des objets d'art re
ligieux. Imagerie religieuse. Musique reli-
gieuse.
Ecole catholique des beaux-arts.
Sociétés deSaint-Jean, pour l'étude et l'encou-
ragement de Tart chrétien.
Ecoles de Saint-Luc, pour l'enseignement du
dessin d'après d3s méthodes et des modéles
propres a former des artistes Chretiens.
Musées publics. Moyens d'arriver a Tinter-
diction des exhibitions artistiques d'un earactère
immoral.
Concours de Peinture en Thonneur do Pie IX
ouvert par le Comité de Lille jusqu'en 1880.
3™ SECTION
(EUVRES SOCIALES CHARITABLES.
1° CEuvres Sociales.
A. Comités catholiques a fonder dans toutes
les localités importantes de la région.
Cercles catholiques a l'exemple de la
Belgique.
Unions catholiques embrassant les hom
mes de toutes les classes de la société.
Comités de jurisconsultes pour la res
tauration du droit chrétien et la défense lé
gale des intéréts religieux.
Salons des oeuvres.
Statiques des oeuvres. Annual res catholi
ques.
La corporation CHRÉTiENNE. Son applica
tion aux conditions actuelles du travail.
Fétes patronales.
Cercles de jeunes commis.
Confréries ouvriéres.
CEuvres de Saint-Franqois-Xavier a éta-
blir dans toutes les localités.
Examen de la législation sur le travail des
enfants et des femmes dans les manufactures
et les mines.
CEuvres des liouillières.
Congrégations religieuses voués a la sur
veillance des ateliers.
Sociétés chrétiennes de secours mutuels.
Logements d'ouvriers.
Maisons de compagnonnage pour les.jeu-
nes ouvriers qui font leur tour de France.
Chants populaires.
Conférences publiques pour les ouvriers.
(Euvres qui ont en vue la restauration de
la familie ouyrièreLivrets de familie, etc.
C. CEuvres pour les campagnes.
(Euvre de Saint-Michel et Saint-Remi
pour la conservation et la restauration des
habitudes chrétiennes a la campagne.
Commissions consultative» agricoles.
Mesures a prendre pour mettre les jeu-
nes gens qui se rendent sous les drapeaux
EN RAPPORT AVKC LES (EüVRES MILITAIRËS:
Messes de départ, lettres de recommanda
tion, etc.
Concours des officiers de réserve pour les
oeuvres militaires.
(Euvre de N.-D. des soldats. Ressources
a f'ournir aux oeuvres militaires.
CEuvres de prière en faveur des soldats
morts pour la patrie.
Messes a fonder par les families pour l'an-
née de volontariat.
Publications périodiques pour les militai
res: L'Mni du Soidfit; la France militaire et
religieuse.
MM. les Aurnóniers militaires pwerrant
avoir des reunions spéciales.
2° CEuvres Charitables.
Société de Saint-Vincent-de-Paul. Sa
propagation a la ville eta la campagne.
(Euvre de Saint-Fran§ois-Régis.
Rétablissement des tours.
Orphklïnats dans les villes, h cróer et
a soutenir.
Orphelinats agricoles.
Patronages d'apprentis, d'écoliers et de
jeunes gabons employés dans l'industrie.
(Euvres hospitalières comme celles de
Marseille et de Pans.
CEuvres de placement.
Noviciats des frères de Saint-Vincknt-
de-Paul.
o—
Les questions relatives aux principales oeu
vres mentionnées dans la partie B de la S" Sec
tion, telles que /'organisation chrétiknne de
L'USINE, LA CORPORATION, LES ASSOCIATIONS DE
patrons chrétiens, seront traitées plus parti-
culicrement, le jeudi28, et le vendredi 29, afin
de donner des facilitès aux industriels qui ne
pourraient resteer d Lille pendant toute la durée
i de VAssemblee générale..
Les membres du congres pourront présenter
j des travaux ou faire des communications sur
I toutes les ceusres qui se rattachent a Tune des
i parties du programme, sans qu'elles y soient
j expressément indiquées, en s'entendant préala-
blement avec le Président de la Section.
Toutes les communications ou demandes de
renseignements relatives au congres doivent
ètre adressécs au Sccrélariat-général, rue Né-
grier, 45.
—o—
INSTAURARE OMNIA IN CHRISTO.
La maisoi) póitiletitiairc de St-Humbert est
comme on le sail, destinèe aux jeunes dé-
linquanis qui out donné des preuves liop
pi'écoees (l'une morale parfaiiemenl indé -
pendante. C'esl a Si-Hubert que les Iribu-
naux envoient les adolescents qui ont be-
soin d'apprendre a respecter la morale el
les lots de la société.
De lout temps celte maison do réforme a
étó desservie par des religieux. On a com-
prisquela religion seule a le pouvoir de
eonvertir les uceurs et de dompler les vo-
lontés.
Pris de la rage du Kuhurkampf M. Rara,
Iesacristaiu-sécularisaieur, a cliassé le 27
Oetobre les religieux de St-Hubert.
Pas un grief n'est artieulé conlre ces
hommes dcvoués qui, cent fois out rendu
au pays des jeunes gens modéles, guéris de
leurs faiblesses et de leur mauvaise edu
cation.
Mieux va ut risquer de fouruirdes coquins
a la societe que d'avoir des honnètes gens,
rcndus a l'ordre el au devoir par l'ensei-
guement des prètreS
Un jour viendra oü le laïeisme prodtiira
ses fruits.
Nous atiendons a fceuvre des employés
salaries qui vont reinplacer a Sl - Hubert
les bons religieux.
Qsiand il v aura la pour prèeher la morale
aux jeunes delmquanls des apötres du ma
térialisme et de la libre-peusée, on verra
ce qii'on aura perdu a snpprimer un mi
nistère de reparation, de conservation el
de salut.
f
Aprés les Frères de Sl-Hubert, voiei le
tour des Frères de la maison pénitentaire
de Namur. Eux aussi on les ciiasse, sans
leur dire pourquoi. Ou les jelle a la rue.
lis out hun jours pour déguerpir.
L'explicaiion de ces brutalistes mosco-
viies est donnée par la presse du trottoir.
C'esl en haine de la religion que les
gueux exigent ces hecatombesprétres
et Dieu dot vent disparaitre du sol beige
Nous livrons ces fails a l iiidigitalioii pu-
blique.
maiiduz le a ions ces pauvres qui vont frap-
per a la porie du prétre, sürs d'y trouver
du pain et des consolations! Demandez-le
aux pelils enfants que le prétre instruit dans
la doctrine clrrétieiine et qu'il conduit par
degrés a la Table Sainle! Demandez Ie aux
inaladesque le prétre va eliaque jour visiter
et fortifier! Demandez Ie aux inonhonds qui
appelleut Ie prétre, afin de se rassurer de-
vant ce que Rossuet appelle les épouvante-
tnents de la mort! Demandez-le au bour-
sier des ehanomes et a tant d'aulres aux-
quels le prétre a procure Peiiseignemenl
gratuit a tous les degrés. et, outre cela, la
nournlure et les vètements, el jusqu'a l'ar-
gcnt de poel);! pour les menus plaisirs!
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
La Meuse croit sa'voir que le cabinet s'est
enfin arrèté a uue formule definitive quant
au mode de revision de la loi de 1842.
Voiei comment s'exprime le journal mi-
nislériel, a qui nous laissons d'ailleurs la
responsabilite de ses informations:
D'apics des renseignements que nous
avons lieu de croire exacts, la formule serail
a ia luis simple el radicale. Le cours de reli
gion serail lont siinpleiiiel biffedu program
me de renseigiiement primaire. Rien de plus
conforme a la notion de l'Etat laique. R n'y
a pas de rapport enlre l'Etat el la religion;
done it ne doit pas I enseigner, done il est
inutile qu'il se crée a lui-mème d'mextrica-
bles emliarras en se lancanl dans un domainc
ou il est absoluinent incompèteiil.
La religion ii'étanl plus enseignée et se
trouvanl releguée dans le temple, Ie clergé
n'a plus de raison d'mlervenir.
Toutefois, d'après ce qu'on nous assure,
ei pour I'i'poiidre a des scrupules respectables
i]iii pournncui se prodtnre, t'liistiliiieur don-
nera un cours de religion ou de catéchisme
aux éléves doni les parents en feronl la de-
mande. Mais ce cours se donnera en dehors
des heures de elasse.
Voila quelle serail la solution definitive
dece grave et long diflerend qui a surgi au
lendemain inèirie de la loi de 1842 et qui a
eu besom de prés de 40 ans pourarriver a
inainrité.
El les sont belles nos lois:
L'ENNEMI PUBLIC.
Le prétre, c'est I'ennemi public. II
y a déja lougtemps qu'un grand journal
libéral beige a jele ce cri de haine.
Le prétre, c'esl I'ennemi public! De- i
LA LOI.
s! Splendides nos
liberlés!
Art. 6 de la ConstitutionII n'y a dans
l'Etat aucune distinction d'ordres.
Code pènal, art. 268: Saul l'ordre des mi-
nistres des cultes.
Art. 6 de la ConstitutionLes Beiges sont
égaux devanl la lot.
Code penal, art. 268: Sauf les minislres
des cultes.
Art. 7 de la Constitution: La liberie indi-
viduelle est garantie.
Code pénut, art. 268: Sauf la liberté indi-
viduellc des minislres des cultes.
Art. 14 de la Constitution: La liberté des
cultes, celle de leur exerciee publicainsi
que la liberté de manifester ses opinions en
toute matière, sont garanties, sauf la repres
sion des delits commis a I'occasion de I'usage
de ces liberies.
Ei a I'art. 18: L'enseignement est libre,