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Mercredi 9 Octobre 1878. ^U0Ü&^4'L' A#
13eannée. N° 1,333.
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I e Journal parait le Mercredi et Ie Samedi. Les insertions coiitent 15 centimes la ligne. Les réclames et annonces judiciair es se paient 30 centimes la ligne. On traite d forfait pour les insertions par année.
Un numéro du journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les numéros supplémenlaires commandés pour articles. Réclames ou Annonces, coütent 10 fr. les 100 exemplaires.
C JSI JK M S S> K F K ES.
LA DANSE DES ECUS.
A entendre la presse libérale, les pam
phlets électoraux et les orateurs des clubs
avant le 11 Juin, l'un des principaux a van
tages que devaient recueillir les contribua-
lilespar l'arrivée du libéralisme au pouvoir,
c'élait la diminution des impóts et la cessation
de loules les dépenses de luxe.
Ce thème fut exploité sur tous les tons et
de toutes les facons; si bien que de nom-
breux censitaires s'y laissérent prendre et
votèrent pour les libêraux.
II n'y a que qualre mois de cela, et ces
promesses sont non-seulement oubliées, mais
il se prépare, au ministère des finances, plu -
sieurs projets de loi, ayanl pour but de pour-
voir aux besoins d'une foule de dépenses de
luxe, que les différents ministères se propo
sent de soumettre a la législalure.
On parle d'immenses travaux pour la
transformation du pare de Bruxeiles et l'em-
bellissemenl du palais du roi, dont le cabi
net veut faire une merveille pouvanl rivaliser
avec les somptueux palais des grandes capi
tals.
Y a-t-il promesse, engagement do la part
du ministère? nous n'en savons t'ien: les in
génieurs de I'Etoile pourraient peul-èire nous
renseigner a ce sujet; mais ce que nous sa
vons, e'est que Ion se bate aussi bien au pa
lais qu'au ministère des travaux publics,
pour les préparalifs de ces folies qui vont
peser si lourdemenl sur le trésor de l'Etat el
de la ville de Bruxeiles.
Le cabinet cherche aussi une combinaison
nouvelle pour venir au seeours des finances
de la ville de Bruxeiles et des faubourgs, afin
de terminer d'autres embellissements non-
nchevés. Tout cela sous prétexte que plus
une capitale est resplendissanle, plus le pays
aequierl de renommée a l'étranger et de
bien-èlre a fiutérieur.
Nous nous inscrivons en faux conlre ce
principe, et nous disons sans ambages que
la transformation de la capitale a élé une vé-
rilable plaie pour la province.
En elïet, le luxe du nouveau Bruxeiles n'a
pas settlement obéré les finances de la ville
et de l'Etat d'une facon scandaleust:, mais il
a fait monter l'impöl dans des proportions
inouïes, el a porté la contagion de luxe dans
loules nos villes qui sont anjourd'hui, comme
la capitale, criblées de delles et a la veil 1c
d'effeclner de nouveaux emprunts pour évi-
ter la banqueroule.
Ce surcroit de batises a considérablemcnt
diminué la valeur des propriélés, et pour
quelques entrepreneurs privilégiés qui onl
fait fortune, il y a des milliers de petils pro-
priétaires qui ont vu leurs immeubles dimi-
nuer d'un tiers, tandis qu'une infiuité d'autres
ne savent plus louer leurs maisons.
Les revenus diminuent chaque jour.
Le commerce ne va pas.
Le luxe augmente.
Le besoin se fait senlir plus vivement, et
c'esl dans une semblable situation que le ca
binet projette de nouvelles charges, et que
plusieurs administrations communales de
nos villes de province étudient les moyens
de conlracler de nouveaux emprunts.
Ce syslème de puiserconlinuellement dans
la poche des contribuables et de faire danser
leurs écus pour le plaisir de créer des rues,
d'élever des palais, et des monuments qui
n'ont d'aulre but que de salisfaire la vanité
de quelques bourgmeslres ambitieux, doit
cesser. II faul absolument que les contribua
bles a quelque parti qu'ils appartiennent
réagissent conlre cette dilapidation des de
niers publics.
Le ministère, pas plus que les administra
tions communales, n'a pour mission de dé-
penser follemenl les revenus du pays ou de
la commune comme cela se voit depuis vingt
ans. II faut absolument que cela fiuisse.
Nous sommes en pleiue criseun pas de
plus dans cette voie nous aurons une déroute
compléte. Qoand desjeunes gens de families
dissipent leur avoir, la loi leur donne un tu-
teur pour éviler la ruine. Eh bien! comme
la plupart de nos administrations communa
les sont dans ce cas, il est grand temps
qu'on les metle en tutelle, et la meilieure
sera toujours celle des contribuables. Du
moins celle-la saura mellre un frein a la folie
des édiles et de nos ininistres.
NOUVELLE ROGNURE A LA LOI DE 1842.
II était a prévoir que M. le minislre de
l'instruction publique n'aurail pas tardé
longtemps a commencer une guerre hypo
crite contre nos écoles catholiques. Voici ce
qui se passé en cc moment:
Dans beaucoup de communes rurales et
de villes oü l'administration est catholique,
il existe des écoles de filles dirigées par des
religieuses et adoplées par l'administration:
de cette manière ces écoles recoivent un cer
tain subside, el les sont généralement bien
tenues et sulfisenl d'ordinaire pour donner
l'instruction aux fiiles d'une commune. Un
abus aussi criant ne pouvait éehapper a l'ceil
vigilant de M. le minislre: aussi, par une
circulaire toule récente, il vient de déclarer
que l'mtérèt public exige que les écoles ap
partiennent a la commune, afin qu'il puisse
èlreapporlé aux bailments les changements
et les ameliorations nécessaires. Pour le pré
sent il se réserve d'examiner les mesures a
prendre pour remédier aux irrégularités ex-
istanles; pour l'avemr, il décide que toute
délibéralion d'un conseil communal, adop-
tant une école élablie dans un local qui n'ap-
parlient pas a la commune, sera suspendue
conformémenl a l'art. 86 de la loi commu
nale.
Ainsi, sous le misérable prétexte d'amélio-
rations aux batiments, la guerre est déclarée
aux écoles tenues par des religieuses: leurs
écoles ne pourront plus ètre adoplées el cel
les qui le sont jusqu'a présent seront aban-
données par l'administration el privées de
lout subside: De plus, la commune sera for-
cée de balir une école nouvelle avec l'argent
des contribuables catholiques, et cela pour
faire concurrence a l'école catholique el es-
sayer de la ruiuer.
C'esl ainsi que, par une simple circulaire
minislérielle, l'art. 3 de la loi de 1842, qui
aulorise l'adoption des écoles privées, est
administrativement aboli; il ne trouvera plus
guére d'application par suite de la nouvelle
condition imposée par le Minislre, de ne plus
admellre d'écoles adoplées que dans les
seuls locaux qui sotent la propriélé de la
Commune. II en résulte que les écoles tenues
par des religieuses seront supprimées admi
nistrativement et remplacées par des écoles
communales.
M. Van llumbeeck prend pour motif de
cette exigence nouvelle, qu'il est de l'intérél
public que les bailments d'écoles appartien
nent aux Communes, afin qu'il puisse y ètre
apporté les changements et les ameliorations
necessaires. Ce motif n'est pas admissible:
l'administration supérieure ou locale pouvait
demander ces ameliorations et elle les aurait
certainemeut obtenues, si elles étaienl justi-
fiees el raisonnables: et u'ailléurs, en cas de
refus, l'adminisiratiou pouvait toujours reti-
rer l'adoption'. Le motif donné par la circu
laire n'est done qu'un prétexte pour parve
nu- a contrarier et a détruire, s'il est possi
ble, les écoles fibres.
Espérous que celle persécution adminis
trative ouvrira les yéux a nos qualorze séna-
teurs catholiques, devenus célébres par leur
vote d'abstention sur le budget du nouveau
ministère de l'instruction publique; espérons
qu'ils n'auronl pas besoin d'autres fails pour
résisler désormais aux entreprises maqónni-
quesdu F.*. Van llumbeeck. Ce faisant, ils
répondront plus complélement aux vceux
des électeurs catholiques qui leur ont conféré
un mandal parlementaire.
UNE BONN'E NOUVELLE.
Le Journal de Bruges, organe ministé-
riel, annonce pour le mois de Novembre
prochain, la présen la lion d'un projet de loi
créant, a cölé de l'armée, une réserve de
30,000 hommes.
Les hommes appelés a former celle réserve
seront, dil-on, les gardes civiques ayant de
21 a 31 ans. Ou dit aussi, qu'il y aura pour
la garde civique un budget spécial.
UNE QUESTION A L'ORDRE DU JOUR.
On lil dans le Journul d'Anvers
Rien ne caraclérise mieux la situation faite
aux catholiques beiges par l'avénemenl du
libéralisme, que les mesures prises a Anvers
mème par nos amis, obligés d'ouvrir des
écoles particulières pour permettre aux ca
tholiques pauvres de donner encore urie édu-
cation rebgieuse a leurs enfants.
De fait, nos écoles communales se déro-
baieut depuis longtemps déja aux obligations
de la loi de 1842; anjourd'hui, l'apostasie de
l'enseignement officiel va se trouver légale-
menl consacrée et les écoles publiques de-
viennenl carrément une oeuvre de propa-
gande et de perversion libérales aux frais
de tout le monde, y compris les catholiques.
L'iniquité de ce tour audacieux que le libé
ralisme méditait depuis longtemps, a cent
fois élé mise en évidence.
L'Etat, incarné dans la personne de M.
Van Humbeek, chasse Ié prêlrede l'école se-
lon la longue menace de la gueuserie, el la
de l'é-
qui se
Belgique est sur le point de donner 1'édffian'
spectacle d'un pays religieux et profondé-
ment attaché a sa vieille foi nationale, mais
dolé d'un enseignement public auquel la
trés grande majorilé des meilleurs citoyens
de la nation ne pourront plus confier l'éduca-
tion de leurs enfants.
II est naturel que le libéralisme anversois,
conduit haul la main par quelques personna-
lilés seclaires et passablemenl uvantureuses,
se laisse aller aux charmes de cette propa-
gande inique, organisée au profil d'une fac
tion et aux frais de lout le monde.
II est beureusement plus naturel encore
que les catholiques se soient émus de cette
situation et prerinent des mesures énergiques
el immédiates pour opposer une résislanee
efficace a ces déprédations de l'enseignement
officiel.
Nous sommes convaincu que les efforts
de nos amis dans cette lulie inégale conlre
l'Etat alhée, seront dignes surtout du palri-
moinede foi et de traditions religieuses qu'il
s'agit de conserver dans l'ame des classes
populaires.
Dans tous les cas, aux approches
cbéance électorale trés prochaine
dresse devant nous, nous serions bien curieux
de savoir ce que pensent une partie de nos
adversaires des voies dans lesquelles s'enga-
gent le libéralisme en général et les gueux
de nolre ville en particulier. Nous dislin-
guons, dans les rangs des libéraux, des hom
mes qui onl conservé loules les pratiques
extérieures de la foi, el ne se contentent pas
seulement d'avoir leur chaise a l'Eglise com
me ils auraicnl leur numéro a ['Association
libérale, mais qui affeclent de metlre un soin
jaloux a eloigner de tous ceux qui leur lien-
nent de prés, le souffle funeste de l'incrédu-
lité et de la négalion religieuse.
Ces hommes-la, s'ils ont la simple dignité
d'èlre logiques, approuvent-ils les lenlatives
libérales contre la foi publique du peuple?
Si aux jours du scrulin ils accordent leurs
suffrages aux libéraux, esl-ce pour öter des
foyers populaires la crainte de Dieu, le res
pect de la Providence, le sentiment de la fin
suprème de l'homme et cellc conviction con-
solante et nécessaire que par dela le tom-
beau, oü les moralisaieurs du jour se
font enfouir comme s'ils inéprisaient d'a-
vance leur propre cendre, il resle pour
les déshérités d'ici-bas des compensations et
de suprètnes dédommagements
En vérité, nous avöns admiré souvent la
tranquilité magnifique de certains hommes
qui s'embarquent saus sourciller avec une
confiance presque aveugle, dans des aven-
tures qui font trembler; mais l'illusion de
ceux dont nous parions, est elle appelée a
survivre mème aux attentats actuels du libé
ralisme, ouverlemeol et visiblemenl dirigés
conlre la foi el la conscience du peuple?
Si oui, nous pourrons dire, a l'heure des
graves évéuements auxquels nous condui-
sent les gueux, que les vrais coupables, com
me toujours, auronl été beaucoup moins les
meneurs el les hommes d'action que la mas
se des complices et des aveugles volontaires,
la honte el la lépre de nolre temps.
Parmi les questions diverses qui seront
portées au tribunal de l'opinion publique
durant les lulles qui vont s'ouvrir, celle que
nous venons d'effleurer, noussemblea la fois
la plus grave el la plus effrayante pour les
hommes qui se laissent enlrainer trop sou
vent par la passion et le préjugé; elle est a
coup sür la plus digne des réflexions de
ceux qui, en exercant le droit électoral, peu-
vent se souvenir que leur conscience a quel
que chose a voir dans leur vole.
A1JX ARRACHEURS D'AMES.
Ne nous y trompons pas, ce n'est point
Ia présence dans les écoles, a jour fixe, d'nn
ecclésiaslique, quelque respectable qu'on le
suppose, qui inculquera aux enfants un es
prit religieux de quelque durée. Cel esprit
nes'acquiert que par la continuité d'un en
seignement oü la loi divine se trouve comme
infusée. (M. de Kéralry, libéral.)
(Une école d'oü l'enseignement religieux
est banni) une telle école publique serail
une violation des droits de la conscience,
(Sir Robert Peel, protestant.)
(Elle) serail la réalisation d'une idéé fol
ie et dangereuse.
(Lord Derby,protestant.)
a Laissez la jeune généralion grandirdans
ces principes et vous ne larderez pas a en
recueillir les fruits.
(M. Raumer, protestant, minislre dePrusse.)
L'éducation doil ètre morale et religieu
se, si on veut la rendre réellemenl utile au
peuple et a la société; ce point touche aux
plus chers intéréts de l'humanilé... Lechris-
tianisme doit ètre la base de instruction du
peuple, il ne faut pas craindre de professer
hautement cette doctrine; elle est aussi po
litique (/u elle est honnéte... Je n'ignore pas
qu'a Paris on me trouvera bien dévot. C'est
pourlant de Berlin, ce n'est pas de Rome que
j'écris... Je voudrais que lout aumönier fit
au moins deux conférences par semainesur
la religion chrélienne, et non pas aux com-
mencants: pour ceux-la le catéehisme et
l'histoire suffisent. C'est aux èléves des hu-
manités et de i hélorique et des classes d'his-
toire, de science et de philosophie, corres-
pondanles aux humanilés el a la rhétorique,
qu'un digne et savant ecclésiaslique deyrait
s'adresser...Quand pendant quelques années,
lesjeunes gens auraient ainsi vécu dans un
commerce intime avec les Saintes Ecrilures,
il ne serail pas plus facile de lourner en ridi
cule auprés d'eux le catéehisme, sa forte
morale, sa sublime philosophie, sa glorieuse
hisloire, qu'il ne l'est anjourd'hui de leur
faire trouver iloinére el Virgile de minces
génies, el Rome et la Grèce sans grandeur et
sans intérèt... Le culte seul, avec ses céré
monies, ne peut suffire a desjeunes gens qui
réfléchissenl et qui sont déja imbus de l'es-
pril du siècle. Un veritable enseignement
religieux est indispensable... Je demandeou
qu'il ne soit plus question de religion dans
nos colléges, qu'on retranche toutes les
cérémonies chréticnes cl qu'on les renvoie
a l'église (el on sail par l'exemple des collé
ges ou lycées de la République, du Directoi
re, dc l'Empire, de la Restauration, ce qu'a-
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Poperinghe-Ypres, 5,15 7,15 9,33 11,00 11,30 2,20 5,05 5,30 9,30. Ypres-Poperinghe, 6.20 9,07 10,05 12,07 2,45 3,57 6,47 8,45 9,50
Poperingfie-Hazebrouck, 6,40 12,25 7,04 Hazebrouck-Poperinglie-Ypres, 8,25 4,00 8,25.
Ypres-Roulers, 7,50 12,25 6,30. Routers-Ypres, 9,10 1,SÜ 7,50.
Roulers-Bruges, 8,45 11,34 1,15 5,16 7,20 (10,00 Thourout.) Bruges - Routers, 8,05 12,40 5,05 6,42. Thourout - Courtrai,
5,15 mat.
Ypres-Courtrai, 5,34 9,52 11,20 2,40 5,25. Courtrai-Ypres, 8,08 11,05 2,56 5,40 8,49.
Ypres-Thourout, 7,20 12,06 6,07, (le Samedi a 5,50 du matin jusqua Langemarak.) Thourout-Ypres, 9,00 1,25 7,45 (le
Samedi a 6,20 du matin de Langemarck a Ypres).
Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6,00 12,00 3,35. Armentióres-Houplines-Le Touquet- Warnêton-
Comines, 7,25 2,00 4,45. Comines-Warnèton, 8,45 mat. 9,30 soir, (le Lundi 6,30.) Warnêton-Comines, 5,30 11,10 (le
Lundi 6,50.)
Comines-Belgique, Comines-Franee, Quesnoy-sur-Deüle, Wambreehies, la Madelaine, Lille, 7,20, 11,45, 6,43, 9,30. Lille,
la Madelaine, Wambreehies, Quesnoy-sur-Deüle, Comines-Franee, Comines-Belgique, 5.55, 10,35, 4,37, 8,15.
Courtrai-Bruges, 8,05 11,00 12,35 4,40 6,37 9,00 soir. (Thourout.)-— Bruges-Courtrai, 8,05 12,40 5,05 6,42.
Bruges-Blankenberghe-Heyst (Station) 7,22 9,50 11,27 12,40 2,27 2,50 5,35 6,40 7,35. (Bassin) 7,28 9,56 11,33 12,46 2,31 2,56 5,41
6,46 7,41 9,02. Heyst-Blankenberghe-Bruges, 5,45 8,20 10,10 11,25 1,25 2,45 4,10 5,30 7,35 8,45.
Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingeimunster, 6-58, 11-20, 4-41.
Deynze-Ingelmunster, 12,00 8,20.
Ingelmunster-Anseghem, 6,05 9,40 12,35 6,13. Anseghem-Ingelmunster, 7,42 11,20 2,20 7,45.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7,10 9,08 1,35 7.50 Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6,15
11,05 3,40 5,00.
Dixmude-Nieuport, 9,50 12,35 2,20 5,10 8,35 10,10. Nieuport-Dixmude, 7,15 11,55 4,20 5,56 6,50.
Thourout-Ostende, 4,50 9,15 1,50 8,05 10,15. Ostende-Thourout, 7-35, 10,16 12,20 6-15 9,15.
Selzaete-Eecloo, 9,05 1,25, 9,03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05.
Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 12,30 5,uu
Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (leMardi, 10-09).
O O H RBSJPOIÏDAIVCES
COURTRAI, BRUXELLES.
BRUXEIJ.ES, COURTRAI.
Courtrai dép. 6,37
Bruxeiles arr. 9,20
10,53 12,33
1,35 2,25
3,42
6,10
6,35.
8,54.
Bruxeiles dép. 5,22 8,28
Courtrai arr. 8,00 10,46
12,21 5,35 6,47.
2,46 7,56 8,44.
COURTRAI, TOURNAI, LILLE.
Courtrai dép.
Tournai arr.
Lille
6,37 9-37 10,56 2,54 5,27 8,47.
7,28 10,15 11,47 3,48 6,39 9,41.
7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04.
Lille
Tournai
Courtrai arr
LILLE, TOURNAI, COURTRAI
dép.
5,10 8,12 11,05 2,21
5,42 8,56 11,32 2,40
6,34 9,17 12,26 3,38
4,10
5,21
6,33
8,10
8,50
9,28
COURTRAI, GAND.
GAND, COURTRAI.
Courtrai dép.
Gand arr.
6,32
8,01
6,42
7,21
9,49
11,08
12,31, 3,44
1,51, 5,04
6,40
8,00
9-32.
10,20.
Gand dép.
Courtrai arr.
5,15 8,45
6,34 9,33
9.24
10,51
1,28 4,14 7,21.
2,49 5,23 8,12.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.
Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 3,59 6,43 8,43 Bruxeiles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 4,53 o,5o 5,01,
Gancl a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 4,44 7,58 9,28. Gand arr. 6,00 8,38 9,36 10,27 1,23 3,25 4,16 6,13 7.23 7,3o.
Bruxeiles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 5,58 9,31 10,42. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 6,50 8,15 8,50.