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Mercredi 14 Aout 1878.
N° 1,317.
13e annee.
5
p Journal parait le Mercredi et Ie Samedi. Les insertions content 15 centimes la ligne. Les réclames et annonces jadiciaires se paient 30 centimes la ligne. On traite a, forfait pour les insertions par année.
Un numéro du journal, pris au Bureau. 10 centimes. Les numéros supplémentaires comrmndés pour articles, Réclames on Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaires.
m M 1 N H IB E E K IS.
1870 et 1878.
Nous essayerions vainemenl dedonnera
nos lecteurs une idéé de l'émolion qui règne
dans le pays entier, émotion causée par le
projet de loi liberticide que discute la Cham-
bre, et par la destitution brutale de M. Ru-
zette, qu'avait précédée cel le de M. le prince
de Caraman-Chimay des villes les plus im-
portantes comme des bourgades de rang
inférieur nous arrivent des communications
indiquant l'agilation qui excite les esprits.
Toutes disent que légalement et pacifiqne-
ment il se prépare un grand mouvementcon-
tre le despotisme ministériel, qu'on est bien
décidé a ne pas subir.
Le gouvernement méconnait son röle et
méprise son devoir il devrait calmer les
esprits émus par les récentes élections, il les
agile, il les trouble.
II lui faudrait de la réserve, de la mode
ration, el il déploie Pimpudence et la viru
lence.
En arrivant au pouvoir en 1870, les mi-
nistres calboliques disaienl au Roi La mis-
sion du cabinet, nous ne saurions assez
l'aflirmer, Sire. sera d'unir et non de divi-
ser il veul èlre un gouvernement national
et non un gouvernement de parti. Ce
langage palriolique, les mi nistres gueux le
repoussentleurs actes disent Notre mis
sion est de diviser, de désagréger, de désaf-
feclionner nous sommes les minislres non
x pas du Roi, car nous agissons contre les
précepies de sou père, nous contrarions
ses vues, ses voeux a lui nous sommes les
X instruments d'un parti, les valets des loges
maconniques.
Le cabinet catholique de 1870 disait enco
re Eviter des luttes slériles qui fatiguent
et divisent la nation, écarter surtout celles
qui touclient au domaine de la conscience,
nous parait un devoir impérieux. Et le
cabinet de 1878 disait a Gand par l'organe
du fougueux Bara II faut que parlout, jus-
que dans les coins les plus reculés du
pays, les libéraux marchent unis, la main
dans la main, contre leurs enne mi s
Que l'on compare ce langage fratricide,
tenu au nom du cabinet, avec celui de 1870
et que l'on juge les minislres calboliques
prèchent la concorde les minislres libéraux
excitent a la guerre civile au nom du gou
vernement, ils appellent ennemisceux
qui seuls, d'aprés Léopold I, olïrent un point
d'appui; ils applaudissent quand des éner-
gumènes, excites par leurs violences, promet-
tent d'écraser définitivemcnlIa grande
majorité de la nation. Ecrasons l'infame,
criait Voltaire, et nos pelils hommes d'Elat
répétent«Ecrasons ceux qui aiment, qui
servenl Dieu et leur pays!
Nous Ie demandons, y a-t-il, dans le mon
de civilisé un gouvernement, un seul, qui
profcredes menaces aussi sauvages? Qui se
laisse aller a un langage aussi destructeur
de l'ordre et de la loi Non, il n'y en a
pas nous nous from ponsil y en a eu un
celui de la Commune parisienne qui fusillait
les ennemis et pélrolait les monuments.
Celui-la aussi criait: II faut écraser dé-
finilivemenl les calltoliques. et en deux
minutes d'arrêt contre un rnur, le plom^
meurtrier avail écrasé.
Le cabinet de 1870 disait encore: Qui-
conque est honnéte et capable, doit pou-
voir aspirer a servir son pays dans toutes
les carrières officielles. Et le cabinet
de 1878 rétabiit la categorie des suspects
M. le prince de Cara man Chimay a rendu
d'éminents services a sou pays, il a les sym
pathies des hommes modérés des deux par
tis M. le chevalier Ruzelte a géré d'une
manière distinguée pendant huil ans le com
missariat de Parrondissement d'Ypres il se
trouvail depuis un an a la tête de la province
entouré des sympathies universelles, mais
l'un et l'autre sont honnètes et capables,
ils n'ont pas la confiance d'un transfuge des
conférences de S. Vincent de Paul, ni celle
d'un nourrisson ingrat des chanoines Tour-
naisiens, ni celle de leurs collègues, hauls
dignilaires des loges maconniques, et on les
destilue, sans avoir le courage de Pavouer.
Le mot relevé est couard et on Pemploie.
Le cabinet catholique disaitNous vou-
Ion i nous conformer a la régie fondamen-
tale des Etals libres le gouvernement du
pays par le pays. Le cabinet libéral dit
La queue de nolre parti doune des ordres,
et nous sommes les executeurs de ses hau-
tes oeuvres. Nous nous conformons aux vo-
lonlés d'un Laurent qui veut arracber des
ames it l'Egliseaux arrets d'un Janson
qui nous fait frayer les voies au socialisme
nons gouvernons par les passions, el crions
avec notre frère Van Humbeeck A bas la
calotte
Eb bien, minislres sans pareils dans ('Eu
rope, conlinuez dans celle voie révolulion-
naire; nous, calboliques, nous le déplorons,
maïs nous vous résisteronsnotre opposition
ne descendra pas dans la rue e'est la voire
terrain et nous vous le laissonsla loi a la
main, vous nous Irouverez partout sur voire
cheinin dans les Chambres, dans les co
rnices, dans les conseils de la province et de
la commune, dans la presse, dans les Qer-
cles, dans les associations, devant les tribu-
naux, et chacun de vos impiéleinents sur nos
droits, sur nos intéréts moraux, religieux et
matériels, chacune de vos illégalilés, chacun
de vos actes arbitraires rencontrera une ré-
sistance digne, énergique, invincible, et bien-
töt voire échafaudage de violences, d'injusli-
ces, d'oppressionss'écroulera, comme la cour
de cassation a fait s'écrouler la dégoutante
persecution que M. Rara avail organisée pour
écraser définitiveulent d'honnêtes calho-
liques.
FRAUDES ÉLECTORALES.
Le projet de loi sur la mutilation du corps
électoral, soumis en ce moment aux delibe
rations de la Chambre, constitue une fraude
politique plus grave et plus considérable que
toutes les manoeuvres qui ont pu, depuis
1830 jnsqu'au 11 Juin 1878, altereren Bel-
gique la sincérité du scrulin.
II y a en effel deux maniéres de fausser le
corps électoral: c'est d'y introduire des élé-
ments liélérogènes el illégilimes; c'est d'en
exclure des citoyens parfaitement aptes a
exercer leurs droits civiques.
De ces deux genres de fraudes, le second
est évidemmenl le plus condamnable puis-
qu'il aggrave l'altéraiion du corps electoral
par une sorte de spoliation commise au dé
triment des citoyens dépouillés de leur part
de souveraineté.
Or, c'est précisément cc dernier mode de
fraude éleclorale que le gouvernement pro
pose a la ratification de la legislature.
Si des magistrats dépouillaient sciemtnent
et voloulaireuient de leurs droits électoraux
des citoyens réunissant toutes les conditions
requises pour èlre loyalement électeurs, ils
oommeltratenl évidemmenl une injustice.
Mais, nous le demandons a lout liomme
de bonne foicetle injustice esl-elle moindre
paree qu'au lieu d'etre perpétrée par des
juges infidèles a leur mission, elle Test par
des législateurs aveuglés par l'esprit de par
ti?
Or, il est impossible que la majoritc libé
rale elle-mème se fasse illusion sur l'injustice
ialrinfièque du projet de loi en discussion a
la Chambre.
Sur la question du quinluplement, ce pro
jet de loi est la negation d'un arrèt solennel
de la Cour de cassation.
Mais ce qui est beaucoup plus grave, sur
la question des chevaux mixies, il est la con
secration d'une iniquité, llétrie naguére par
plusieurs libéraux eux-mêmes et notamment
par le ciloyen Janson.
Voici, en elïet, comment s'exprimait ce
député bruxellois dans la séance du 18 Dé-
cernbre 1877: «Quanta la suppression de
l'impöt sur les chevaux mixtos, je ne puis
le voter paree qu'a mon sens il dé pas se le
but.... II enlève le droit électoral a tout
une catégorie d'électeurs sousprétexlc que
quelques-uns d'entre eux font usurpé....
Je neme reconnais pas le droit de sup-
primer des électeurs i/ui possèdent réelle-
ment la base lie l'impöt el, pour réprimer
la fraude, je ne puis pas aller jusqu'a res-
treindre le corps électoral. Est-il pos
sible de désavouer plus complélement, par
anticipation, l'ineple et inique systéine dont
MM. Graux el Rolm ooi fait leur don de
joyeuse entree?
Quant a la disposition qui exciul les con
tributions des presbytères du eens électoral,
elle a été quulifiée d'injusle par la Chronique
elle-mème et nous n'avons rién a ajouler a
une eondamnation aussi pen suspecte.
II est done établi que le projel de loi mi
nistériel inutile ét reslreint arbitrairement le
corps électoral dans un intérèt exclusif de
parti. «Co sonl la, comme l'a fort bien dit
M. Malou, de ces coups fourrésqui ruinent
une majorité dans ['opinion publiqne.
Mais cette falsification législalive de la sin
cérité du régime représenlatif a en outre une
conséquence politique el sociale sur laquelle
l'honorable député deSl Nicolas a égaleinent
appelé l'atlenlion des Chambres.
De telles mutilations du corps électoral,
a-t il dit, font faire un pas immense a la
question du suffrage universel que je dési-
re ne pas voir inlroduire dans notre pays,
mais dont forcèment, si vous trichez au
moyen du syslème censitaire, nous serous
ten lés de devenir partisans.
II est impossible de méconnaitre la justesse
et la sagesse de cetle observation.
N'est-il pas clair en effet que si notre le
gislation electorale est évidemment marquée
au coin du dol et dc la fraude, elle perd le
prestige nécessaire a la loi et que ceux dont
elle confisque les droits préféreront tout au
tre expédient a la bonte de subir un pareil
régime?
Ce ri'est pas la première fois que nous le
disons: les abus du régime censitaire nous
rnènent droit au suffrage universel.
Or, au point de vue de la slabilité sociale
et de l'avenir paisible de notre pays, une
telle solution serail évidemment funeste.
La lette des partis ne porterait plus settle
ment sur la question religieuse, mais aussi
sur la question sociale.
Le socialisme et la République entre-
raient en scène el entraineraient le pays
entier sur un terrain brülant, semé de pre
cipices ou pourrail bieniót s'abimer, avec
nos droits les plus précieux, la naliorialilé
beige elle-mème.
II suffit d'un instant de calme et sérieuse
reflexion pour apercevoir la réa li té et l'un-
minence de ce danger. Ce serait le cas ou
jamais pour M. Frère-Orban d'appliquer sa
fameusc maxime: «Gouverner c'est prévoir.»
Maisquoi! faveugleinent sectaire a oblitéré
mème chez les chefs les plus éminents de la
gauche, tout sens politique. On ne s'occupe
que d'une chose: assurer a tout prix et par
tous les moyens la preponderance perma
nente du libéralisme. Comment ne pas voir
que ces moyens, précisément paree qu'ils
sonl arbitraires et injustes, sonl aussi précai-
res et fragiles? An lieu d'élayer la domina
tion du libéralisme, ils précipiteront sa chute.
Nous ne disons pas, reinarquez-le bien,
que cesera Ie parti catholique qui recneillcra
le profit immédial de cel effondrement. II
nous parait au contraire plus probable que
nous marchons au radicalisme et que la
baleyeuse déinocratique ueltoiera la place
oil Ie libéralisme aura voulu dresser ses tré-
teaux. Dieu seul peul connailre la fin de
I'aventure ou pour mieux dire la duréedu
chatiment.
Ge qui nous parait essenliel, c'est que les
calboliques ne cedent pas a la facile tenta-
tion d'appnyer Ie mouvement démocralique.
Ni doctrinaires, ni radicaux, ce doit èlre leur
devise. Leur cause qui est celle de la religion,
de l'autorilé, de la conservation sociale est
assez belle et elle est surtoiit trop juste pour
qu'ils songent a des capitulations sans profit
ou a des complicités sans honneur. Savoir
atlendre est un des grands secrets de la poli
tique, pourvu qu'on y joigne, a i'heure vou-
lue, le don de savoir agir.
PROGRÈS DU SOCIALISME.
Un fait eloquent mais effrayant résulle
des élections qui viennent d'avoir lieu en
Prusse
A Berlin, Ie nombre des voix social isles,
qui en 18G7 élait de G9, en 1871 de 1961,
en 1874 de 11971 et en 1877 de 31,000,
s'est élevé au chiffre de S6,000. Les socia-
lisles onl done gagné darts la capitale 25,000
voix. Le mème résultat parait s'ètre produit
partout ou des candidatures socialistes ont
été presentees et il est trés probable que le
chiffre de 600,000 voix qu'elles avaient
réuni en 1877 sera notablement depassé
aujourd'hui.
C'est effrayant, et plus que jamais on
comprend l'Empereur et l'Impératrice d'AI-
lemagne faisant appel au développent des
sentiments religieux.
II est vrai que les socialistes allemands
ont perdu plusieurs des sièges qu'ils occu-
paientau Parlement, mais le vote a eu lieu
sous l'impression pénible que le double
attentat odieux cornmis sur l'Empereur a
produit, et bientót cette impression dispa-
raitra comme jadis elle disparaissait en
France quand Louis-Philippe fut sept ou buit
fois en butte aux tenlatives des assassins.
Et de I'Allcmagne le socialisme se répan-
dra de plus en plus en Belgique déja on
peut y justifier impunément l'assassinat
glorifier la Commune, assommer les catho-
liques el piller les maisons. D'autre part,
la violence siége au gouvernement, les mi-
nistres soutenus par le socialisme, ont con-
stamment l'injurea la bouche et ils s'efforcent
de fixer la suprematie gueuse sur Ie pays.
L'avenir se présente done sombre et in-
quiétani. II peut s'éclaircir, les maux qui
nous menaeent peuveut èlre conjurés, mais
a la condition que partout les catholiques
se distinguent par l'union, l'esprit d'initia-
ve et I'énergie.
ENCORE L\ RÉFORME ÉLECTORALE.
Veut-on savoir comment Ie parti des
fraudeursce sont ies catholiques
avait organisé la corruption electorale
Prenons la question des chevaux mixtes. Or,
sur 21,518 censitaires qui, en 1876, payaient
la laxe de ce chef, II y en avail 4,638 dans
les villes et grandes communes, et 16,850
dans les autres communes.
M. Malou en faisait la remarque a Ia Cham
bre dans la séance du 18 décembre dernier,
puis il ajoutait
La section centrale, dans cette demande
de renseignemenl, a ehoisi principalement
ce que je puis appeler des arrondissements
de lulte. C'était la, en effel, qu'il était impor
tant de conslater quel élait non-seulemenl le
nombre absolu pour cerlaines années, mais
l'accroissemenl de ce nombre, afin dc pou
voir déinèler, approximativement du moins,
qu'elle pouvail èlre la part de la fraude.
II résulte de ce tableau que dans ces neuf
arrondissements, Anvers, Bruges, Gand,
Marche, Nivelles, Soignies, Verviers, Ypres
el Namur, il y avail en tont 7,239 declara
tions de chevaux mixies, dont 1,590 dans
les villes et 5,641 dans les campagnes.
II a été conslaté aussi par la note explica
tive de ce tableau que l'écart de la progres
sion moyeune pour tous les arrondissements
réunis ou pour les arrondissements ou il y
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Pope-
Poperinghe- Ypres, 5-15, 7-00, 9-28, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Poperinghe, 0-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-45, 9-50.
ringhe.-HazeDrouek, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouclc-Poperinghe-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25.
Ypres-Roulers, 7-50,12-25, 6-30. Roulers-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50.
Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9-55 Thourout.) Bruges-Routers, 8-05, 12-45,5-05, 6-42. Thourout- Gourtrai,
5-15 mat.
Ypres-Gourtrai, 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25. Gourtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49.
Ypres-Thöurout, 7-00, 12-06, 6-07, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langemarck.) Thourout-Ypres, 9-00, 1-05, 7-45 (le
Samedi a 6-20 du matin de Langemarck a Ypres).
Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6-00, 12-00, 3-35. Armentières-Houplines-Le Touquet- Warnêton-
Gomines, 7-25,2-00, 4-45. Gomines-Warnèton, 8-45 mat. 9-30 soir, (le Lundi 6-30.) Warnêton-Gomines, 5 30, 11-10 (le
Lundi 6-50.)
Comines-Betgique, Comines-France, Quesnoy-sur-Deüle, Wambrechiés, la Madelaine, Lille, 7,27, 8,59, 11,-45, 0,43, 9,41.
Lille, la Madelaine, Wambrechies, Quesnoy-sur-Deüle, Comines-France, Gomines-Belgique, 6,13, 7,13, 10,35,4,37,8,15.
Gourtrai-Bruges, 8-05, 11-00, 12-35, 4-40 6-37, 9-00 soir. (Thourout.)— Bruges-Courtrai, 8-05, 12-45, 5-05, 6-42.
Bruges-Blankenberghe-Heyst (Station) 7-22, 11-27, 2-50, 7-35. (Bassin) 7-28, 11-33, 2-56, 7-41. Heyst-Blankenberghe-Bru-
ges, 5-45, 8-,40 1-25, 5-30.
Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58, 11-20, 4-41.
7-21. Deynze-Ingelmunster, 12-00.
-13. Ansearliem-Inarelmunster. 7-42. 2-20. 7-45.
Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15,
Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Pofte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30.
Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-2o (leMarai, 10-00).
O O fPL 3=1. K8POND A. IV C EJ S -
COURTRAI, BRUXELLES. ERUXELLES, COURTRAI.
Gourtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,42 6,35. Bruxelies dép. 5,22 8,28 12,21 5,35 6,47.
Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,25 6,10 8,54. Gourtrai arr. 8,00 10,46 2,44 7,o0 8,44.
Ingelmunster-Anseghem, 6-05, 12-55, 6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42, 2-20, 7-45.
Iicbtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-
11-05, 3-40, 5-00.
ixmude-Nieuport
_hourout-Ostende,
Selzaete-Eecloo, 9-05, 1,25, 9-03.
Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20.
Thourout-Ostende, 4-50,9-15, 1-50,8-05. Ostende-Thourout, 7-35, 10-10, 12-20,6-15.
Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05.
COURTRAI, TOURNAI, LILLE.
LILLE, TOURNAI, COURTRAI.
Gourtrai dép. 6,37 9-37 10,56 2,54 5,34 8,47. Lille dép. 5,10 8,12 11,05 2,21 4,10 8,10
Tournai arr. 7,28 10,15 11,47 3,48 6,39 9,41. Tournai 5,42.8,50 11,32 2,40 5,26 8,50
t:"~ 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04. Courtrai arr.- 6,42 9,49 12,31 3,44 6,40 9,32
Alle
COURTRAT, GAND.
GAND, COURTRAI.
Courtrai dép. 6-42 9,49 12,31, 3,44 6,40 9-32. Gand dép. 5,15 8,45 9.34 1,28 4,20 7,21.
Gand arr. 8,01 11,08 1,51, 5,04 8,00 10,20. Gourtrai arr. 6,37 9,37 10,50 2,54 5,34 8,47.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
ERUXELLES, GAND, BRUGES.
Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20.
Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand am 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,19 10,26.
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38