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N° 1,314.
imeui 3 Aoüt 1878.
13e aiinee
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I
Journal parail In Mercredi fit Ie Samedi. Les insertions oóntent III een linies la ligne. Les réclames et annonces jndiciaires se piienl 30 centimes la ligne. On traite d forfait pour les insertions par année.
On numéro du journal, pris au.Bureau. 10 Centimes. Les numéros suppléinentaires eoinrmrtdés pour articles. Réclames ou Annonces, content 10 Ir. les 100 exemplaires.
Gand-Terrièuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-80, 12-40, 8-25. Terneazen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30.
Selzaete-Lokoreri, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mercredi, 5-10 matin). Lokereu-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (le Mardi, 10-00)
Poperinghe-Ypres, 5-15, 7-00, 9-28, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypros-Poperinc/he, 6-30, 9-07, 12:07, 3-57, C-50, 8-45, 9-50. Pope-
ringke-Hazèbrouek, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25.
Ypres-Roulers, 7-50, 12-25, 0-30. Routers-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50.
Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9 55 Tliourout.) Bruges - Routers, 8-05, 12-45, 5-05, 0- 42. Thourout - Courtrai,
5-15 mat.
Ypres-Courtrai, 5-31, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25. Conrtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-50, 5-40, 8-49.
Ypres-Thourout, 7-00, 12-06, 0-07, (le Samedi ii 5-50 du'matin jusqu'a Langemarek.j Thourout-Ypres, 9-00, 1-05, 7-45 (le
Samedi a 6,-20 du matin de Langernarek a Ypres).
Comines-Warnèton-Le Touquet-lIouplines-Arinentières, 6-00, 12-00, 3-35. ArmenUères-Iloupli.neSrLeYrounuet- Warnêton-
Comines. 7-25,2-00, 4-45. Coinines-Wnrrtëton, 8-45 mat. 9-30 soir, (Ie Lund. 6-30.) Warneton-Cormnes, 5 30, 11-10 (le
Luridi 6-50.)
Comines-Belgique, Gomines-Franee, Quesnoy-sur-Deüle, Wambrechies, la Madclaine, Lille, 7.27,8,59, 11,45, 6,43, 9,11.
Lille, la Madelaine, Wambrechies, Quesnoy-sur-Deule, Comiues-France, Gomines-Belgiiiue, 6,13, 7,13, 10,35, 4,37, 8,15.
Gourtrai-Bruges, 8-05, 11-00, 12-35, 4-40 6-37, 9-00 soir. (Thourout.)— Brugos-Courtrai, 8-05, 12-45, 5-05, 6-42.
Bruges-Blankenberghe-Heyst (Station) 7-22, 11-27, 2-50, 7-35. (Bassin) 7-28, 11-33, 2-56, 7-41. Heyst-Blankenberghe-Bru-
ges, 5-45, 8-,40 1-25, 5-30.
Ingelnmnster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingejniunster, 6-58, 11-20, 4-41.
7-21. Deynze-Ingelmunster, 12-00.
Ino-elmunster-Anseghem, 6-05, 12-55,6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42.2-20, 7-45.
Lichtervelde-Dixnmde-Furnes et Üunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15,
11-05, 3-40, 5-00.
Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20.
Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thourout, 7-35, 10-10, 12-20,6-15.
Selzaete-Eecloo, 9-05,1,25, 9-03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5:05.
Courtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,42 6,35.
Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,25 6.10 8,51'.
Courtrai dép. 6,37 9-37 10,56 2,51 5.31 8,47.
Tournai Cirr. 7,28 10,15 11,47. 3,48 6,39 9,41.
Lille - 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04.
Rritxelles dép. 5,22 8,28
12,21 5,35 6,47.
2,44 7,56 8,44.
Courtrai dép. 6-42
Gand arr. 8,01
9,49 12,31, 3,44 6,40 9-32.
11,08 1,51, 5,04 8,00 10,20.
Courtrai arr. 8,00 10,46
Lille dép. 5,10 8,12 11,05 2,21 4,10 8,10
Tournai 5,42 8,56 1,32 2,40 5,26 8,50
Courtrai arr. 6,42 9,49 12,31 3,44 6,40 9,32
Gand dép. 5,15 8.45 9.34 1,28 4,20 7,21.
Courtrai arr. 6,37 9,37 10,50 2,51 5,34 8,47.
- I Bruxelles dép.ö,22 7,20 7,25 9,00 11,00 1,35 3.02 5,55 5,01 8,10 8,20.
,33, Gand arr. 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,19 10,26.
Bruges d. 6.49 7.01 9,39 12,31 2,52 6,43
Gaud a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 '4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges - 7,ia 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38
L;i
CES PAUVRES VICTIM ES.
raison d'etre de la présence des hbé-
raux au pouvoir, on l'a ené sur les toils,
c'esl la néressité de la résislance anx préten-
tions ultrurnontaines. Ce mot répond a lout
el dispense au besom de toute explication.
Calholique et ciloyen beige en même
temps, si vous le-nez a voire culte el que
vous preniezau sèrieux Partiele de la Con
stitution qui vous en garanlit le libre exercice
public, vous n'êtes qu'un ullramontain en.
durci qui blessez la dignilé libérale et que le
gourdin d'un émeutier saura mettre a la
raison.
Aspirez-vous a dormir un jour a l'oinbre
de la croix, au milieu de ceux dont vous
avez parlagé les cróyances, et revendiquez-
vous pour les au tres, la loi a la main, un
droit qui devra protéger aussi vos resles
morlels, miserable ullramontain, vous en
voulez done a l'égalité devant la mort? Le
numéro d'ordre, signe de la liberté moderne
et laïque, fora justice de vos pretentions til-
tramontaines et le progrés rira bien quand
vous cricrez a la promiscuité des sepultures!
Vous pensez peut-ètre qu'en vous associant
a d'aulres pour la prière, pour la cliarilé,
pour l'enseignement. pour le travail, pour
la penitence, vous ferez chose unie et eori-
stiiulionnelle, que la saine raison vous don-
nait déja la facullé de vivre a voire guise en
respeclaul l'ordre public el les lois, que no
ire pacte l'ondamenlal, expression de ce bon
sens, vous assure le droit dissociation et le
Jibre domicile? Quelle erreur est la voire! Le
froo de vos moines est tout bourré de preten
tions ultramontames; vous voulez ressusciter
la dime et la main-morle; le droit commun
n'exisle pas pour vos couvents, el il faudra
bien, Ie inacon Bourlard l'a dit, ipie le
pays entier tinissé par en faire justice,
düt-il même employer la force pour se
guérir de cette lèpre.
Cetle ligue des pretentions ultramontames
est trés-vaste et des plus menacanles.
Ullramontain, Pouvrier qui tienl ferme-
rnent a l'éducation religieuse, et qui tie veul
pas, quand il s'agit du bonheur de sa famil
ie, séparer l'mtelligence et le ceeur, la scien
ce et Dteu.
Ullramontain et conspiraleur, le pauvre
quitte bvrera pas l'ame de son enfant, en
écbange d'un bon de pain délivré par la
bienfatsance officieile.
Ullratnonlait) de droit tout élecleur cleri
cal. C'esl oeuvre pie que de faire dtsparailre
des listes, par l'audace en grand, le plus
possible de ces gens-la. Ce (ju'il en restera,
lout compte fait, tra bien se noyer tout seul
dans le dèsordre alphabélique.
Ultramontains surtout, ces ruraux de mal
heur, charrues croyant en Dieu, brutes et
crétinscomme cbacun sail, qui out l'ef-
fronlerie de se croire quelque chose en pré
sence du raffinéde la grande ville, eld'aller
a l'urne tout comme lui, mais avec bien plus
de peines que lui.
Ultramoutain encore, le candidal (les
Jour de scrutin, il faudra mettre l'aecidenl
sur le compte d'une emotion facile d curn-
prendred'un sentiment ptilriolu/tte el
yénéreux.... d'un souffle d'empm tement....
d' une legitime explosion d' indignation
Les grands jouroaux out dit tout cela en
1870, et l'uii d'eux, devenu l'oracle du par
ti, la Flandre libéralea ose eenre alurs, le
lendemam des fureurs gueuses d'Anvers, ces
lignes incroyables: Les protestations vio-
lentes contre le scrutin de Mardi sont peu.l-
ètre plus legitimes et plus conslitulionuel-
les que ce scrutin lui-mèine.'
Bref, il n'y a plus q.u'a clioisir: ou ètre
proclamé inconstitulionnel et anarchiste, ou
se men re én parfaitecoininunauiéd'ópinions,
de principes et d aspirations avec les vain-
queiiis du jour, c'est-a-dire abdiquer et se
résoudre a lie plusélre desa religiou et de
son pays, ni plus in moins. Ainsi le veul la
sécuriledu grand parti liberal.
Le moins étrange en tont ceei n'esi cerles
pas le complet renversemenl des röles.
Molestés satis cesse, même quand leurs
amis étaient au pouvoir; conspués eux-niè-
mes et témpins des indignes outrages qui
s'adressent jmpunéuient a leurs prètres et
a leur religion; atleints dans leurs droits par
une fraude insolcnle et s'élalanl au grand
jour; menaces enfin de l'assouvissement de
loutes les rancunes qui out si longtemps
demandé a la persecution du dehors des
exemples 'bons d huiler,.... les cat hól iq ties,
om les catboliques sont représentés comme
des euvahisseurs dont les prétentions doi-
vent ètre repoussées par une veritable defen
se nationale. El qui done, se defend, qui est
l'oppritné? Ce doux libéralisme dont nous
avonsconnu la presse sans frein et sans ver
gogne, les ignobles refrains, les manoevres
électorales, les violences parlementaires, ad-
mmisiraiives et émeutiéres, les crachalsel
les cauties plombées.
Uil des martyrs de Pintolérance cléricale,
celui-la mèine qui fut naguère j.ugé le plus
digne aprés le socialism Janson, M. le comte
Goblet d'Alviella, écrivait dans la Reoue de
Belgique, il y a un an a peine, que l'anéan-
lisseinent de i'Egjise romaineen Belgique
est pour noire pays une question de vie el
de mort. M. Goblet n'était pas seul a
tetiirce langage, et la Flandre libéralepour
ne citer que ce notn, était absolument a sa
hauteur; mais enfin, on ne se trouvait pas
encore au moment du triomphe, etildevait
y avoir de la réserve chez quelques timides.
Aujourd'hui que de scrupules seront levés!
Combien de rallies du lendeinain vont trou-
verdans la formule sectaire le veritable mot
de la situation!
Ceux qui poussenl a Panéantissemenl de
notre foi et qui visenl a nous mettre hors
I Etal, sont des viclimes; nous qui résistons,
el qui voulons demeurer 11bres, en pleitte
possession de notre droit, comme cathoLques
el comme citoyens, nous sommes des ultra
montains alix prétemiions arrogantes, des
agresseurs el presque des oppresseurs, est-ce
nous, mandataire el trés-bumble serviteur h'Sf) la ce qu tl faut comprendre?
des évèqu' s. Si l'on saccago sa maison un Nelaissons pas aux hommes du 11 Juin
Pavantage dune equivoque qui nccadrepas
préeisémenl avec l'exallalion de la première
heure. Desormais plus de transactions,
scc'riait l'éclier a la manifestation d'Anvers;
il faut agir, marcher en avaut sans crainte
et sans faiblesse. Et celui la exprimait la
veritable pensee; ear le libéralisme entrail
au pouvuir en despote, bien decide, s'il le
pouvait, a nous ecraser sans retour sur le
terrain politique et réligieux.
Eb bien, lel qu'il est, ee radicalisme, tel
il duit ètre vu. Ses lerreurs aJleclees au sujet
de I'utlramoniunis/ae et de artoyunce sa-
cerduta/e uesoul pas de saison. Essenlieile
men l anlireligieux et avide de domination,
lui seul menace toul ce qui est bon, tout ce
qui est le droit, tout ce qui lui fait obstacle.
Or, la justice et les necessites de la lutie de-
maiideiJl que ehaque ciiuse pófte sou iium
réel, qu'on ue fasse pas d'une agression bru
tale un acte de legitime defense, d'un alius
un progrés, d'un empiéteineiii une ré lór me;
que la persecution tie s'appelle point reven-
dieulion de Pnidépundaiice du pouvoir civil,
el surtout qu'on ne confonde pas les tendan
ces d'un pouvoir intolérant et eenirulisateur
avec la cause samle de la liberie.
Catboliques, il nous unporle beaucoup
de voir cla ir dans la pi pene des mots, de
degager les questions de leur phraséologie
liberale el de inquirer la ven té auiour de
nous. Sur un terrain bien eoniiu, bien defiui,
la latte s'engage toujours avec plus decon-
liance et de vigueur. (Dyle.)
LIBERA LI A
L'héritière du servile Echo du Parlement
continue a dénoneer les catboliques aux fou-
dres ininistérielles. L'Eloile assure que le
gouvernement liberal ne maiutiendra dans
leurs fonctions les fonclionnaires catboliques
ques'ils répudient le Syllabus.
Nous atlendons le ministère a l'eeuvre.
C'esl un acte de félonie religieuse que l'on
detnande a tios amis: déinission ou apostasie.
Nous sommes persuades que si le cas prévu
par I'Etoile se realise, auciin l'onclionnaire
calholique ne sacrifiera sa conscience et ne
subira les iniques exigences de nos udver-
sai res.
Ce sera la persécution, soit
A ceux qui la commeneeront la responsa-
bililè de l'avenir.
Nous ne traliirons pas notre religion.
On assure que la depenseque nécessitera
l'inslallation et i'organisaiion du ministère
de I'iiistrucliun publtque depassera le chilire
de- six cent mille francs. Ou parle de cons-
truire un grand hotel. Plusieurs mimstres
se trouvent egalemenl bien a letroit dans
les bailments de la rue de la Loi et l'on songe
a de grandes transformations. II va de soi
que les arcbitectes sont en pleinc liessc.
Aprés lout, les contribuables soul la et ils
out bonne bourse.
Le taux de la taille rcquise pour I'admis-
mission des miliciens dans Parmée va ètre,
assure-t-on, abaissé.
En mèine temps, on prépare des change-
merits dans Puniforme actuel des troupes.
L)e même que les arcbitectes oflictels, les
tailleurs militaires sont liés-satisfails. Ces
maudils cléricaux étaient vraunent de vilai-
nes gens ils avaient peur de la dépense.
Les crétins
Le mouvement socialism est fort vif en
province. L'autorité semble fermer l'oeil.
Elle a tort le mouveuienl exisle el il s'af-
finne. li circule dans les communes de l'ar-
rondisseinent d'Anvprs et dans un grand
nombre de localilés du pays des listes de
souscription pour recueilbr des fonds en
faveur des socialisms alleinands (pu pren-
dront part aux elections prussiennes. En
même temps les agents socialisms répandenl
a profusion des cliansöns et des libelle.s d'un
socialisme pélroleux. Dans un de ces écrits,
il est est dit des rois et des empereurs qu'tl
n'y a point d'ètres aussi malfaisants qu'eux
parmi les reptiles les plus dégoutants ou les
bètes l'eroccs les plus cruelles. Ces monstres
en effet, ajoule Ic communard qui a éent ces
lignes, ne mettenl en péril que quelques
existences qui tombent par hasard én leur
pouvuir; les roisau contraire, liennent
en suspens la vie el les intéréts de'millions
d'hotnmes et anéantissenl les unes cl les
autres selon les passions qui les mèneiil
ambition, fanatisme ou haine».... San-
gumuires et prodigues, voila deux qualtlés
de messieurs les monarques, vuila deux faces
de leur simstre persounalilé.
Ou a remarqué dans loutes les manifesta
tions libérales la rage avec laquelle les gueux
réclament la proscription civile des catlioli-
<]ues, des lois d'exceplion, des arrèlès de
surveillancetracassiére et unemagislrature...
dévouee a la gueuserie.
C'est a Plieure oü l'Allemagne se lamenle
sur les consequences lerribles des lois de
mai et sur les funestes résultats de Palïaisse-
inent des principes religieux que la demo
cratie Ja'nsonnienoe s'essaie a forger des
chaines pour les catboliques beiges. Cette
democratie veul faire chez nous les affaires
du socialisme, au moment ou l'Europe entière
se léve en croisade pour combattre les enne-
mis de l'ordre et de la société.
Un jouanal gueux annonce que, pendant
cetle session extraordinaire, M. Rolin pré
sentera un projel de loi electorale élablis-
sanl l'ordre alphabélique pararrondissemeiR,
le vole obligatoire, et accordant une indetn-
nilé aux électeursqui ue resident pas dans
la commune du chef beu ou dans ses fan-
bo rgs.
Voici les articles de la future réfonne élec-
lorule, tels que les uidique le Précuiseur:
1° Vote par ordre alphabélique;
2° Suppression de Piuipöt sur les chevaux
mixtes et de louage;
3° Expertise du mobiber lorsqu'on a lieu
de supposer que le déclarant Pa eslimeau
quintuple de la valeur locative clans une in-
teuliou de fraude;
40 Attribution au localaire des contribu
tions personnèlles pour lesquelles il se trou-
ve impose;'
b" Suppression du certifical des patrons
qui viole le droit commun au détriment des
commis;
G" DéTense de lenir compte dans la compu
tation du eens électoral, des contributions
payees par les occupants a litre gratuit de
matsons de l'Etat ou des communes.
Ces articles peuvcnl se résumer en deux
mots:
1° Suppression de plusieurs calégories
delecleurs possédant sans conlredit une base
de eens malérielle et tangible,mais coupablcs
de passer en majorité pour cléricaux;
2° Consécralion légale de la giganlesque
fraude des patenles: maiutien des électeurs
donl la base du ceus se réduisait jusqu'ici a
des déclarations verbales; suppression enfin
des seules de ces déclarations qui eussen
quelque valeur probante!
Si le libéralisme tient ses promesses, il ne
renversera peut-ètre pas manifestemenl nos
institutions actuelles, mais il les désbonorera
eten luera l'esprit el la loyauté.
Cetle situation est on ne pent plus grave
et il est urgent qu'eile se defiuisse nettemenl
devant les Citambres.
CONTRIBUABLES! A VOS POCHES.
Les liberaux soul a peine revcnus au pou
voir, el deja ils parleut d'augmenlalion de
tiaitements. M. Hymans, qui, comme les
poéiesa toujours eu un laible pour les
grands ei les puissants dece monde, réclame
en faveur du president de la Cliambreet des
mimstres. Dans un petit journal qui ne pa-
rail qu'une lois la scmaiue, et qu'on ne hl
guére, il ecru ce (]tn suil
Ne semble-l-il pas que l'occasion serail
propice pour aborder cette question délicate
et pourtuut si simple de la position malérielle
a oreer au president de notre assemblee po
pulaire Le president de la Chambre est
place sur la uiéine ligue que les mimstres.
Je ciois menie (|ue Peliqueiie lui doune lo
|ias sur eux daus les ceremonies publiques.
Je me demaude pourquoi l'Etat ne lui fail
pas une siiualion equivalente, pourquoi le
president de la Chambre n'a pas un liötel et
un iraitemeui ootnine les ininisires
Ei que famlrail-ii faire pour résoudre cetle
question delicate et pouriaul si simple b
Le president de la Chambre devrait ètre
loge au Palais de la Nation el placé a lous
les points de vue sur le même rang qu'un
ininistre. Il devrait avoir des frais de repre
sentation, el pouvoir donner au corps diplo
matique, aux minisires, a ses collégues de la
Legislature une large et bnllauiebospitalilé.»
Quant aux mimstres, M. Hymans est d'avis
qu'tl laul augmenter leurs traitéments, et
qu'tl est mèuie necessaire d'allouer des
Irais de représenialiou au ininistre des affai
res élrangères.
Ou dira peut-ètre que ces. augmentations
de traileinenis, ces frats cic representation,
ces palais, etc. cóóterout beaucoup d'argeul.
La be|lc alfaire! ün auguienlera les contn-
bttliQns et les impóls, par exemple l'tmpój
sur les successions en ligue directe, établi
par M. Frére, et, s'il ie faut, on créera des
axes nouvelles. N'esl tl pas juste que le pays
éT.
'O
O
5n
C O M W P O N O A N C K S
COURTRAI, BRUXEI.LES.
COURTRAI, TOURNAI, LILLE.
ISRUXELI.ËS, COURTRAI.
COURTRAI, GAND.
I.ILLE, TOURNAI, COURTRAI.
GAND, COURTRAI.
BRUGES, GAND, I3RUXELLES.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.
M
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