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Samedi 20 Juillet 1878.
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13e an nee
Journal parait Ie Mercredi et le Samedi. Les insertions content 15 centimes la ligne. Les réclames et annonces jinliniaifes se paient 50 centuries la ligne. On traite d forfait pour les insertions par année.
Un numéro dn journal, pris au Bureau. 10 centimes. Les nnméros supplémentaires commxndés pour articles. Réclames on Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaires.
II K ITS fi IV S BS) K I' K S5.
Poperinche- Ypres, 5-15, 7-00, 9-28, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Poperinghe, 0-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-15, 9-50. Pope-
ringhe-Hazebrouck, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25.
Ypres-Roulers, 7-50, 12-25, 6-30. Roulers-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50.
Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9-55 Tliourout.) Bruges-Routers, 8-05, 12-45,5-05, 6-42. Thourout - Courtrai,
5-15 mat.
Ypres-Courtrai, 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25. Courtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49.
Ypres-Thourout, 7-00,12-06, 6-07, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langemarok.) Thourout-Ypres, 9-00, 1-05, 7-45 (le
Samedi a 6-20 du matin de Langemarck a Ypres).
Coniines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentlères, 6-00, 12-00, 3-35. Armeutières-Houplmes-Le Touquet- Warneton-
Comines, 7-25, 2-00, 4-45. Comines-Warnóton, 8-45 mat. 9-30 soir, (le I.undi 6-30.) Warnêton-Comines, 5 30, 11-10 (le
T.ntlili 6-50.1
Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58, 11-20, 4-41.
Bruges-I
ges, 5-45, 8-,40 1-25, 5-30.
Ingelnuinster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15.
7-2i Deynze-Ingelmupster, 12-00.
Ingelmunster-Anseguem, 6-05, 12-55,6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42,2-20, 7-45.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15,
11-05,3-40,5-00.
Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20.
Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thourout, 7-35, 10-10, 12-20,6-15.
Selzaete-Eecloo, 9-05, 1,25, 9-03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05.
Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30.
Selzaete-Lökeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le .Mercredi, 5-10'matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (je Mardi, 10-00).
Courtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,42 6,35.
Bruxelies arr. 8,50 1,35 2,25 6.10 8,54.
Courtrai dép. 6,37 9-37 10,56 2,51 5.34 8,47.
Tourwait ctrr. 7,28 10,15 .11,47 3,48 6,39 9,11.
Lille - 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04.
Courtrai dép. 6-42 9,49 12,31, 3,44 6,40 9-32.
Gand arr. 8,01 11,08 1,51, 5,04 8,00 10,20.
Bruxelies dép. 5,22 8,28 12,21 5,35 6,47.
I Courtrai arr. 8,00 10,46 2,44 7,56 8,44.
Lille dép. 15,10 8,12 11,05 2,21 4,10 8,10
L Tourna] .5,12 8,50 11,32 2,10 5,26 8,50
Courtrai arr. 6,42 9,19 12,31 3,11 6,40 9,32
Gand dép. 5,15 8.45 9.34 1,28 4,20 7,21.
Courtrai arr. 6,37 9,37 10,50 2,54 5,34 8,47.
Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20.
Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand arr. 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,1
Bruxelies 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges
7,15 9,23 10,51 11,20 2,38
19 10,26.
5,01 8,38
EN AVANT!
Un vole du eonseil provincial du Hainaul
supprirne a Pari. 83 du budget de ceiie pro
vince un posle amsi libellé
Subsides destines a la construction, a
('établissement, la resiauralion el aux gros
ses reparations des églises, presbyteres et
cimetiéres fr. 85,000.
II n'est pas inutile de revenir sur ce vote
et sur la facon dont il a éte motivéau cours
de la. discussion.
Eo presence de l'altitude hostile, agres-
sive et violente du clergé vis-a-vis des pou-
voirs publics, a dit M. Lefebvre, spécialement
en inalière d'enseignemeut, et aussi long-
temps qu'existera pareille situation nous
devons rtfiïsèr lout concours aux ministres
du culte.
Se ralliant a cetle opinion, le eonseil pro
vincial a fait disparaitre du iibellé ce qui
concemail les grosses réparaiions aux églises
et presbyléres, lout en affeclant une somme
de vingt-cinq mille francs aux cimetiéres
considérés comme un service d'bygiéne.
En sotnme, c'est le règlement des bureaux
de bienfuisance d Oslende el de Wavre ap
pliqué au clergé.
Dans les villes gueuscs on dit au pauvre
Vos erifants seront élevés en enneinis de
PEglise, siuon vous mourrez de faim.
Le eonseil provincial du Hainaut dit au
clergé Vous cesserez de défendre l ame
i) du peuple conlre la décbristianisation
officielle, sinon nous laisserons vos églises
lomber en ruines.
A ce trait on reconnait bien Jes amis de la
liberté en tout el pour lous.
Qu'une institulriee officielle traite les dog
mes el la morale catholique de superstitions
d'un autre age, ei le mérite des louanges, et
les libéraux som d'accord pour vanter son
indépendance et son courage.
Mais qu'un Evèque réponde en signalant
un enseignement pareil comme dangereux
pour la foi, on réplique en lui coupanl les
vivres, en outrageant Péquité et la loi pour
arriver a diminuer et enfin, espére-t-on, a
supprimer le culle catholique.
En un mot liberté compléte d'attaquer
PEglise, interdiction de la défendre.
Tel est le nouveau pas en avanl que vienl
de faire le libéralisme.
C'est idenliquement le sysléme prussien el
suisse mais nous ne craignons pas de nous
tromper en prédisant que les mètnes mesures
aboutironl au mèrne fiasco.
Les calholiques suisses, privés de leurs
églises, sont allés prier Dien dans des gran
ges et des chaumiéres ih om luttéetils
luttent encore pour la revendication de leurs
droits méconnus, mais ils oom pas cédé.
Les prétres et les calholiques hennnyers
s'inspireront de eet exemple de courage. S'il
le f3ut, ils rebalironl leurs églises en bois el
les couvriront en chanme, mais ils ne re-
nonceront ni leurs droits iti a leur foi, Ni
abdication ni soumission.
UNE LECON ROYALE.
La Gazette de l'Allematjne du Nord du
12 Juillet publie une leltre de l'impératrice
Augusta, inviiaut les associations desecours
des feimnes allemandes qui fonctionnent
sous les auspices de la Croix Rouge, a cuu-
sacrer une pa 1 tie de leur aclivité a l'aniélio-
ralion morale de la société.
L'émolion profonde qui s'est emparée de
la nation allemande nous impose, dit l'impé-
ratrice, le devoir de culnver avec lont le
soin qui répond aux dangers de la situation
Ie terrain qui nous est assigné, c'est a dire
la familie, I'educalion, la vie domestique,
I'exercice de la bienfaisatice dans tons les
cercles de la nation. Eu dehors de tous les
aiitagonismes, de toutes les divergences de
senlunents qui peuvenl nous diviser. noire
mission commune est de déueln/tper la
crainte de Dteu, de fortifier les bases mo-
rules, de préter aide d tous ceux ijui souf-
frent.
Si nos gouvemanls avaienl des oreilles
pour entendre el des yeux pour voir, ils
écouteraient les coriseils venanl du tióne le
plus puissant de PEurope; mais ces sourds
volontaires, dans leur étroitesse d'esprit,
placés sous l'empire des préjugés les plus
vulgaires, imbus d'un fanatisme de seclaire,
ne font que développer la guerre contre ceux
qui craignenl Dieu, qui fortifienl les bases
morales et qui prélent aide aux souffrants.
II faut moraliser le peuple par la religion,
dit l'Empereur protestant d'Allemagne; il
faut développer la crainfe de Dieu, dit sa
noble femtne; mais a Bruxelies, il y a des
individualilés qui se croieut au déssus des
princes et qui s'écrient: Chacun se fait sa
morale;» «II faut écraserle calholicis-
me. Et ces illustres personnages s'appellenl
Bara, Rolin, Granx, Van Ilumbeeck, Frére,
Sainctelelte, Renard.
Que valenl en présence des pretentions de
ces illustrations les conseilsd'un Empereur et
d'une Impératrice éclairés a la lueur de
revolvers régicides?^
LES GUEUX A LOEUVRE.
Les gueux d'Anvers sont bien la fleur de
la gueuserie. Dunanche, ils out envalii Ber-
chem, en répaudanl parlout de bruyantes
menaces. L'ordre, la tranquillifé publique,
bah ils respectent cela comme ils respec
tent Dieu.
Précédés de sous-officiers, ils ont brisé a
coups de gourdms les carreaux du Cercle
cutlioligue et maltraité le iriailre du local,
Le bourgmestre et la police furent en butte
aux menaces et aux insultes les gueux
criaient Ldche A lias le bourgmestre lis
n'onl pas ménagé non plus ces laches
les insultes les plus grossiéres a la dame du
bourgmestre.
II a fallu un piquet de 100 soldats pour
metlre fin a ces ignobles scènes.
Elle est belle, n'esl ce pas, la liberté beige,
au pouvoir des gueux
Oh si un bourgmestre liberal avail été
traité ainsiToute la race gueuse se serail
levée comme un seul Ijomme pour défendre
l'aulorilé municipale menacée.
Mais iciles coupahles étaient gueuls
cela suffit. Le désordre n'est-il pas la pre
mière arme el le premier article du pro
gramme libéral.
Une compagnie libérale de Hasselt s'est
rendu aux environs de Bdsen, visiter un
chatelain, qui com pie papin les membres
d'honneur de la société. Les caves du ma-
noir élant restées closes, la bande ils
étaient une centaine se dirigea vers l'égli-
se, ou ils entièreiil, cigare en bec, ehapeau
sur la lète et l'ceil plein de mépris et d'ar-
rogance.
Ce que voyant «quelques charrues croyant
en Dieu lulervmretii et les bandits s'enlui-
renl coura-geusement en désordre vers Bdsen.
Après s'ètre réconforlés el s'élre-tlönnés a
grands reflets de pintes du coeiir au ventre
les gueux 1 Is portaieiit tous le bluetse
répandirent dans les rues en hurlanl /I bus
la culotle s'arrètèreut devant le couveut des
Ursulines el devant le presbytère, ou ils dé-
ginsèrent lontes les saleiés qui forment le
bagage habiluel des manifestanls de cetle
sorte, et finalemeut, vers le soir, firenl in
vasion dans les estaininels.
Braves quand ils ne trouvaienl que des
fetnmes, ils restaienl cois a l'apparïtion d'une
blouse ou d'un paletot.
Dans un café après s'ètre enquis pru-
demmenl si le baas étail absent 1 Is vou-
lurent arracber du mur le portrait de Léon
XIII. Mais devant la vaillaute attitude-de la
catholique population flainande, ils ne de-
mandéren t pas leur resie el füérent saus
vider leurs chopes.
Six aulres gredms s'introduisent daris une
maison 011 il n'y avail qu'une jeune femme.
Ils s'élancent pour décbirer tin pot i ra it de
Pie IX, ailaché a la inuraille... Une b'ouse
enlre a ce moment et... ils se retirent pe-
nauds.
En passant sur la place, ils insultent une
demoiselle de familie fort respectable. Le
père accourt, interpelle les coquins, somme
un de ces laches de se faire connaitre et celu 1 -
ci donne un fuux noin et une fausse adresse
Ces gens-la font le mal saehant qu'ils font
le mal.
Plus loin les voila qui jeltent dessous aux
gamins pour leur faire crier Vioenl les
gueux Les gamins prennenl les sous et
orient viveni les calholiques
Les habitants dn Bdsen, sur ces eritrefaites
indignés de ces scandales dégoutants, arn-
vèrenl corriger manuellement et pédestre-'
ment ces insulteurs publics.^Fuite vers la
gare. Frayeur bleue
II fallul que le chef de station mil quasi
sous clel les inanilestauls, puur les proléger
conlre l'exaspératiou populaire.
Eli bien, lecteursn'esl-ce pas la la mise
en pratique des articles de Ja presse de trot
toir
Voila les hommes qui ont aide M, Fière-
Orban el les sicns a esculader lessiéges mi
ll istériels.
O fruits de l'édueation laïqne et libérale
Qn 11e récolie que ce qu'on a semé.
On nedira plus que le libéralisme est le
parli de l'ordre, de la liberie, de la tolerance
el des mceurs pubiiques.
SYSTEME D EDUCATION POPULAIRE.
On lil dans la Putrie de Bruges:
Nos reflexions sur la revue projelée des
éléves d ecoles primaires uieconienient \E-
c/to du Parlementcela devait étre; aussi ne
les avoiis-uous pas écriies pour lui faire
plaisir, car nous savions que I'exb'ibilion de
l'enlance est une institution de la guuiserie,
qui oublie le respect dü a l age lendre; mais
c'est bieu de ce respect quelle se soucie: sa
grande preoccupation est de jeter la genera
tion naissaiHe dans le lourbillon de la rue et
du bruit, de détruireohez elle l'esprit de
familie et de faire naiire les gottts de la dis
sipation; plus le jeune hoimne est bruyaul,
plus il plait au liberalisme; plus il manifeste
dans la rue, plus il conquiert des litres a la
sympathie guei.se. Les universités de Gand
et de Bruxelies doivenl l'aITect 1011 liberale
dont elles soul entourées a la grande distinc
tion qu'elles out conquise dans le lumuhe de
la voie publique. Aussi n'en doulons-nous
nullemenl, ceux de leurs éléves qui sollicile-
röiit plus lard du ministère actuel une place
quelconque, feronl-ils valoir la part qu'ils
atironl pu prendre dans le guet-apeus d'Oost-
acker et dans les désordres de ces derniers
temps. Les cris de: A bas la calotte! seront
cerles une puissante recommandation piés
de M. le ministro de l'instruction publique.
Mais selon le perspieace Echo du Parle
ment, ce n'est pas le respect dit a l'enfant
qui a motive noire opposition a la revue,
c'esl la crainte que la vne de la grande Bru
xelies, de ses monuments, n'éveille chez
ces jeunes intelligences le goül du beau, le
désir de l'instrucliuuet ne leur laisse un
souvenir lueflacable; en un mot, nous vou-
lons que ces enfanls ne soienl que des
cretins.
Ah! qu'en termes galants ces choses-la sont mi-
[ses!
Mais a Bruxelies il y a autre chose que des
monuments: il v a des exhibitions obscénes
en permanence; il y a des rues et des
plus fré |uentees d'ou les parents honnê-
les délouruenl leurs enfants, de peur devoir
se souiller leur imagination par les turpitu
des les plus élionlees; il y a des legions de
prostituees qui courenl les rims et qui sur-
lout tiennent le haul du pavé la oudes I'esti-
vilés guenses out lieu. Eh bien, indépen-
dammenl des graves mconvénienls qui s'at-
lachent au transport mème des enfants dans
la capita le, nous croyous qu'il ne faut pas les
exposer au danger de perdre leur innocence
a la vue du scandale lubrique dont Bruxelies
est infeslée.
A Bruges, a Courtrai, a Ypres, a Gand, en
un mot dans les villes qu'liabitent les enfanis
a transporter et a exhiber, il y a aussi des
monuments qui valent bieu ceux de Bruxel
ies, et qui sont de nature a eveiller chez les
jeunes intelligences le gout do beau, le
désir de l'instructionPas done n'est besom
d'expuser t'eufuuee aux dangers el aux fati
gues d'une exhibition absurde, qui peul
plaice a l'esprit de parti, mais que condam-
nent tons les hommes raisonnables. Du resle
il sdfliruit qu'elle soit considérée comme
une manoeuvre politique pour qu'elle ne
fasse pis pariie des féles a célébrer en I'hon-
neur do nos souverams.
UNE APOSTASIE.
La Gazette de Liége, reel 1 fie ce que le
Groenrnger Courant a dit de I'aposlasie de
M. Frére
Toute la confusion faite par I'organe des
protestants de Groningue et les journau.\ qui
I'onl suivi, dèrive de ce que M. Frére, le
lils ainé do chef dn libéralisme beige, s'esl
allié comme son pére a la familie Órban et
unit, comme lui, les deux noms de Frére-
Orban. Ceslati fils, en effet, qui revient tout
ce qu'il peul y avoir d'honneur dans cetle
abjuration.
La Gazette fait suivre ici quelques détails
relatifs a la deputation gueuse de Liége, et
continue ainsi
Je parle du pére, celle fois, et je tn'expli-
que a merveille qu'il n'ait point pris part a
I apostasie du 3 Jum il y a bieu plus long-
temps qu'en lait il a repousse la foi de sa
jeunesse el jeté les enseignemenls de sa mère
aux quatre vents du ciel. Le pasteur dans
I allocution adressée au fils rappelait le royau-
ine de Jêsus-Christj'ai moimème, passant
en curieux entendu dans ce temple, il y a
quelqne dix ans, une voix héréiique affirmer
et défendre viveirienl conlre les blasphèmes
de Henau la divmité de Jêsus Christ l'éclio
de cette défense eut retenli trop rudement
aux oreilles de M. Frére-Orban, pour lui
permetlrede suivre son fils a ce temple.
M. Frére est sorti de la franc-maconnerie;
il lui a dü, enfant, sou enseignement hom-
me politique, ses premiers mandals el sou
premier ministère. Envers elle, a coup sür,
il n'a point fait preuve d'ingraiitude elle a,
de sou cölé, récompensé son fidè e en lui
décernaul les grades les plus élevés, en l'ad-
mettant aux initiations les plus secréles ce
qui ponvait demeurer de foi au Christ dans
Ie cceur de l'ancien acolyte de Sl-Seivaisa
été de bonne beure abandonné sur ces 1 ris
les chetnitjs.
Un de ces grades, en effet, ne s'obtenait a
Liége alors qu'au prix d'une épréuve, liélas!
trop significative. Un crucifix élail disposé
dans la piéce oü l'on interrogeait le postu
lant Quecroyez-vous, lui deinandait-on.
de celui qui est représente sur cette croix
La réponse devait étre Qn'il n'esl qu'uu
homme. Vous ne reculenez done pas,
reprenait alors l'interrogateur, a traiter celle
image comme celle d'un hoinrne, a la fouler
aux pieds L a réponse devait étre N011. Je
II ai point appris qu'on ait jamais demandé a
l'adepte dejoindre Faction a la parole celle-
ci devait avoir déja bieu du mal a sortir de
lévres autrefois chrétiennes. Ce que je sais,
c'esl qu'un jour advmi oü trois macons se
trouvérent appelés a franclnr cette épreuve
pour monter a ce grade. L'uu élan M. Fiére,
i'autre 1111 proiesseurde l'umversité de Liége;
le iroisiéme, un honnèie homme entré dans
la loge sans la connaitre. C'est de la bouclie
de celui-la que j ai, après bien d'autres, re-
cueilli ce récitlui seul refusa d'allronter le
sinislre interrogatoire il est mort depuis en
chrélien. Le professeur iriomplta de lepreu-
ve il est mort en solidaire M. Fiére s'y
soumit comme lui, et M. Frére incarne au-
jourd'hui leparli liberal vous conviendrez
que c'est justice mais <pie c'esl justice
aussi pour les calholiques de déuoncer el de
combatire dans ce parii l'»ii»j>'étê, Tincroy-
ance el l'aspostasie.
COaHKSPOlVD A. w c t: s
COURTRAI, BRUXELLES. BRUXELLES, COURTRAI.
COURTRAI, TOURNAI, LILLE.
COURTRAI, GAND.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
LILLE, TOURNAI, COURTRAI.
GAND, COURTRAI.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.