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13' amice. N" 1,307.
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i j iiirm! pnrnit Ie Mercredi el le Samedi. Les insertions coiileril 15 centimes la ligtie. Les réclames el annonces judicial res se paienf 30 centimes la ligne. On traite d forfait pour les insertions par année.
(In numéro du journal, pris an Bureau. 10 centime*. Les numéros supplémentaires commandés pour articles. Réclames on Annonces, eoütent 10 fr. les 100 exemplaires.
EK .13 1 Nb
k ik sh: ss.
Poperinghe-Ypre's, 5-15, 7-00, 9-2S, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Poperiw/he, 6-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-45, 9-50. Pope-
ringhe-HazeDrouck, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25.
Ypres-Roulers, 7-50, 12-25, 6-30. Roulers-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50.
Roulers-Bi'ugtJs, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9-55 Tliourout.) Bruges - Routers, 8-05, 12-45,5-05, C-42. Thourout - Courtrai,
Ypres-Courtrai, 5-34, 9-40, 11-20, 2-35, 5-25. - Courtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-50, 5-40, 8-49.
Ypres-ThouroiJt, 7-00,12-06, 6-07, (le Samedi a 5-50 du matin jusqua Langemarek.) Thourout-pres, 9-00, l-0o, ;-4,>(le
Samedi a 6-20 du matin de Langemarck a Ypres).
Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6-00, 12-00, 3-3o. Armentières-Houplines-Le Touquet- Warneton-
Gomines, 7-25,2-00, 4-45. Gomines-AVarnèton, 8-45 mat. 9-30 soir, (le Lundi 6-30.) Warnétqn-Gomines, 5.30,11-10 (le
Gomlines-Be?gique, Comines-Franee, Quesnov-sur-Deüle, Wambrechies, la Madelaine, Lille, 7,27, 8,59,11,45, 6,43, 9,41.—
I iile la Madelaine, Wambrechies, Quesnoy-sur-Deüle, Gomines-France, Gomines-Belgique, 6,13, 7,13, 10,35,4,37,8,15.
Gourtrai-Bruges, 8-05, 11-00, 12-35, 4-40 6-37, 9-00 soir. (Thourout.)— Bruges-Gourtrai, 8-05, 12-45, 5-05, 6-42.
Bruges-Blanlienberghe-Heyst (Station) 7-22, 11-27, 2-50, 7-35. - (Bassin) 7-28, 11-33, 2-56, 7-41. - Heyst-Blankenberghe-Bru-
ln|elmunste^-Deyn^e-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-D'eynzedngelmunster, 6-58, 11-20, 4-41.
7-42, 2-20, 7-45.
Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15,
11-05, 3-40, 5-00.
Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20.
Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thourout, 7-35, 10-10. 12-20, '6-15.
Selzaete-Eecloo, 9-05, 1,25, 9-0.3. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05.
Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30.
Selzaete-I.okereii, 9-04. 1,25, 9-03(le Mercredi, 5-10 matiu). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (le Mardi, I0-0o).
Gourtrai dép. 6,37 10,53 12,33 3,42 6,35.
Bruxelles arr: 8,50 1,35 2,25 6,10 8,51.
Courlrai dep. 6,37 9-37 10,56 2,54 5.34 8,47.
Tournai arr. 7,28 10,15 11,47 3,43 6,39 9,41.
Lille - 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04.
Courtrai dép. 6-42 9,49 12,31, 3,44 6,40 9-32.
Gand arr. 8,01 11,08 1,51, 5,04 8,00 10,20.
Bruxelles dép. 5,22 8,28 12,21 5,35 6.47.
GOurtrai arr. 8,00 10,46 2,44 7,56 8,44.
Lille dép. 5,10 8^12 11,05 2,21 4,10 8.10
Tonrnai 5,42 8,56 11,32 2,40 5,26 8,50
Gourtrai arr. 6,42 9,49 12,31 3,44 6,40 9.32
Gand dép. 5,15 8,45 9.34 1,28 4,20 7,21.
Goürtrai arr. 6,37 9,37 10,50 2,54 5,34 8,47.
Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20.
Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand arr. 5,558,29 9,3110,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,19 10,26.
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges - 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38
QUESTION MILITAIRE.
La question militaire prépare au nouveau
cabinet libéral de laborieuses préoccupalions.
On sail que le régime du service person
nel el obligatoire eomple dans les rapgs du
libéralisme d'assez nombreux partisans. II
répond, en elïet. a ces idéés de centralisation
qui out toujours été chères aux gueux el qui
font de chaque ciloyen un instrument aux
mains de l'Eiat omnipotent.
Maïs tl est certain, d'antre part, que ce
régime répugne profondément aux moeurs
et a fesprit de uos populations, a ce senti
ment de Eindépendance individqelle et de la
liberie des vocations qui constilue un des
traits saillants de noire caraclére national.
II faudra beaucoup de temps el d'opimalre
propagande pour émousserces repugnances.
Encore doutons nous fort qu'on y parvienne
jamais. 1'our le moment, il est certain qu'un
cabinet queleonque qui lenterait dTnlroduire
en Belgique Ie régime du service personnel
et obligatoire n'aurait pas la vie bien longue.
II verrait, a la première election, se dresser
coiiire lui la majoritc la plus forte qui ait
jamais désavoué uu ministère.
Ou nous assure que M. Frére-Orban se
rend partailement comple de eetle situation
et que, malgré les sollicitations pressanles
dont il a été I'objet, il a ajourné jusqu'a des
temps ineilleurs, la reforme que nos milila-
risles a outrance lui deinaudaient comme un
don de joyeuse entree.
II a bien fallu cependant donner au F.1.
Renard quelqnes os de volatile a ronger el
nous devons nous allendre a de nouvelles
charges militaires.
En premier lieu, on annonce la réorgani-
satioo de la garde civique, sa mise en aelivité
dans les communes rurales, sa mobilisation,
de nouveaux extrcices, unc période de camp,
en un mot un ensemble de mesures destinées
a faire de la milice ciloyerme la réserve de
l'armée.
Quant a Earmée elle-mème, le chilïre de
sort effect if sur pied de paix serail renforeé
de six mille hommes.
La conséquence de cette réforme» serail:
1° d'augmenter le contingent annuel qui est
déja de 12,000 hommes, 2° d'augmenter le
prix inoyen du remplacement el d'arriver
ainsi graduellement, en augmenlaut la diffi-
culté de trouver des rernplacants, au régime
l'avori du service personnel el obligatoire.
Nous signalons ees premiers résultals du
triomphe electoral des libéraux aux élecleurs
naïfs qui out voté conlre les candidats eon-
servaleurs a raison du versement préalable
de 200 francs, exigé de tous les miliciens
qui veulent se faire remplacer.
lis contiiiueronl, pendant qnelque teinps,
du moins. sous le gouvernement de leur
choix a payer la mèine retribution de deux
cents francs; seulemenl les rernplacants,
devant être plus nombreux, coüierout plus
cher, si bien que finalement on n'adinettra
plus de rernplacants et que le systéme du
service personnel enlrera dans noire legisla
tion militaire comme une conséquence natu
relle et inevitable des fails.
Un jouraprfe's d'autres, il est vrai,
M. Fté.re-Orban a prononiié a la tribune eelte
parole souvent répétée depuis: Gouverner,
c'est prévoir. Les élecleurs "dissent bien
fait, le 11 juin, de mieux se souvenir de
cette autre maxime: Voter, c'est prévoir.
UNE EMIGRATION OBLIGATOIRE.
Le libéralisme ne réve plus que mesures
obligatoires, a l'egard des catholiques bien
entendu. Aprés le service militaire obliga-
toiie, l'enseignement obligatoire, la faun
obligatoire, voici veuir un nouveau projel
tïubliyulion au moms indirecte.
Depuis l'avènemeiit du ministère gueux,
on demande dans plusieurs jouruaux l'apph-
calion immediate de la proposition Oris rela
tive a 1'expulsion des reliyieux étranyer.s,
qui, comme on sail, s'occupent généraleincnl
d'instruire la jeunesse.
Les religieux et rebgieuses, avertis par
cette menace libérale, out pris leurs mesures.
Comme lis out tons des maisons d'education
en France, en Anglelerre, aux Flats Unis, ils
se proposenl, en cus de proscription libérale,
de se rendre dans ces maisons. Tanl mieux!
diront les gueux. Mais il y a un revers a cet
te belle medaille libérale. On sail, en efl'el,
que ces excellents mstilffteurs sont adorés de
leurs élèves et des parents de ceux ci. Or,
ceux d'enlre eux qui sont fortunes, s'esti-
merotit heureux d'euvoyer leurs enfauls en
exil avee leurs mailres. II ne restera a nos
gueux que les pauvres qu'ils pourront affa-
mer a leur aise. Cesera comme sous le gou
vernement bollandais: alors, coanne on sail,
les enfants de bonne fainille s'expalriaienl
pour se sousiraire an joug liberal des éeoles
publiques. Nous pourrions nominer des pen-
sionnals oii une trenlaine d'élèves payants
sont deja prèls a prendre la voie de Vémiyra
tion obliyutuire.
On conlinuera a vixer libéralement les in
digents, en faisaut bon accueil aux commu
nards, en attendant que ceux-ci aigrisserit et
soulévent les pauvres par la considération
du systéme odiefisement obligatoire qu'on
fera peser sur eux.
SAUVÉE L'INDÉPENDANCE DU
POUVOIR CIVIL
Nous exlrayons d'un article de la Palrie
les observations suivantes
Dans sa haute sagesse, M. Renard a déculé
que désormais l'escorie des troupes de la
procession de la Fète-Dieu ne serail plus
accordée que si l'autoriié communale la de-
inandait
Comme c'est bien imagine, et quel fin
merle que ce M. Renard! Y'oyez-vous d'iei
les francs-macons Anspacb de Kerchove-
Delimon, Dewael et Cic allant requérir la
troupe pour escorter le St-Saerement II fera
beau cejour la maisqu'il sagisse d'unmon-
des exhibitions profanes, qui eoütent des
cenlaines de mille francs aux conlribuables,
l'armée sera demandée par ces maïeurs, et
l'indépendance du pouvoir civil sera arra-
chée a I'oppression de 1'ultramontanisme.
Nous ignorons si M. Renard a inspire myn
heer Jan Van Iseghem on si mynheer Jan a
inspire M. Renard. Toujours est-il que, de
temps immémorial, la musique militaire en
garni.son a Oslende accoinpagnail la proces
sion qui a lieu a I'oeeasion de la bénédietion
de la nier. Cela a ehoqué les idéés qui s'agi-
lenl dans la belle, tète de mynheer Jan, oil
malm comme Ie Francais qui oréa le vaude
ville, il a demandé la musique militaire pour
jutier une fois au Kursaal le 30 juin a
midi et demi, moment oü la procession de
vait se faire. La musique militaire a joué
une fois, el la belle musique catholique
de Roulers a remplacé cel Ie du régiment;
mynheer Jan a entendu deux polkas, une
mazurka el une valse, et le pouvoir civi|
étail indépendant une fois de plus.
Voila a qitelles misères descend Ie fana
tisme gueux arrivé au pouvoir Les mesqui
neries du mmistre sont singées au bas de
l'éehelle administrative pat le municipal, et
tous deux s'ingénient, en gamins offieiels,
a ra valer Uautoriié.
II vous falla11 respecter l'indépendance du
pouvoir civil, M. le mmislre, et ditnanche
dernier se présentait ail hoe une excellente
occasion a voire avénemerit. vous avez dit
aux officiers qui vous rendaient visite
Lurmée doit r ester êlranyère d la poli
tique, el cette régie fundamentals admise
parloul, cominent l'observez-vous, vous, le
chef du département de la guerre, vous qui
le premier devez a eelte régie respect ei
obéissanee Vous allez parliciper a une
galimafrée de taverne, ou l'on insulte la
majorilé de la nation, oil l'on pousse des
cris de haine sauvage contre les croyanees
de la plupart des officiers el soldalssous vos
ordres; vous applaudissez le gueux qui ilisait
que sous le ministère catholique, il fallw't
faire oeuvre de bassesse et de servilisme
pour maintenir des positions urquises et
pour parveniret cependant vous saviez
que cela était faux, car c'est le ministère
catholique qui, toujours tolérant, vous a
élevé au grade d'mspeeteur général de la
garde civique Vous étiez done parvenu
sans avoir fail oeuvre de bassesse el de
servilisme. Et vous soldat, qui devez
èlre loyal a va ut tout, vous approuvez ces
meusonges ces calomniesou du moins
vous ne protestez pas
Voila oü l'on arrive en trainant uniforme
et epaulettes dans des clubs qui sumient la
liaiue conlre des compairiotes, contre les
snjets les plus dévoués du Roion s'y com-
promet, on y compromet la discipline et on
inspire a ses prédecesseurs des sentiments
que tout le monde comprend el qui ne vous
honorent guére.
blique francuise, l'orgahe de M. Gambetla,
qui nous l'apprend
La decision de la cour supième qui easse
l'arrél par lequul MM. Noiliumb, de Decker,
anciens mm,stres, de Liedekeike. represen
tant ei consorts, élatenl renvuyes devant la
cour d'assises comme complices de Langrand-
Dmnoneeau, fait moins de bnni qu'on n'au
rait pu s'y allendre. L s catholiques naturel-
lemenl soul enclianlés, puisque la Cour de
cassation leur épargne le créve-cceur de voir
sur les bancs de la cour d'assises plusieurs des
membres les plus considerables de leur parii.
Quant aux libéraux. iIs soul elicore dans l'eni-
vremeiil du iriuinphe, iIs sont en plriiiie unie
de iniel, ei cela porie a l'mdulgence. Si le
fail s'eiail prod nil il y a quelques inois, on
n'en aurail pas èié quitte comme inaiuieiia.nl
pour quelques articles de jouruaux; fuyila-
lion aurail été grande et uur ait probable ment
yogné la rue.
Voila qui est clair el on ne peut pas recon-
nailre plus cyniquement que le libéralisme
est essentiellement émeulier. C'est done paree
que le 11 juin a rendu les portefeuilles mi-
nisiériels a nos adversaires, qu'ils out daigné
accepter l'arrèi de la cour de cassation. Sup-
posez encore MM. Malou, De Lantsbeere el
leurs collégues au pouvoir, et nous aurions
vu se renou veler les udieuses scènes de 1871
Ne se sent on pas pousser des laniéres uu
bout des doigts torsque l'on enténd forimiler
de pareils aveux
Ce n'est pus settlement anx colonnes de la
feuille gambetliste que la gredmerie liberale
a fait ses confidences émeuliéresle corres-
pondant d'un grand journal gueux bollan
dais est egalement du mème avis que la
Hépublit/ue francuise.
L'Etoi/e qui n ose pas et pour cause
monlrer aussi oiiverlement sa l'urce émeu-
tiére, fiit entendre de sourdes menaces, elle
parle d'expheations en roulant de gros yeux.
Cette Manoii libéiaire agirail plus utilemenl
en appbquanl un cataplasme emollient sur
la plaie farte au liane de son ami Rira par
l'arrèt de la cour de cassation.
Au reste, nos amis de la Cliambre désirenl
qu'on s'explique. On les a menaces d'un
duel parlementaire, et ils l'acceptenl avee
reconnaissance. Tou.lefois M. Rara agira sa-
gement en n'ullichanl pas son impertinence
habituclle il pourrait en euire au mangeur
du pain canonial.
CONFIDENCES EM EUTIER ES.
II parail que nous avons, en dormant,
échappé a un grave danger: celui de n'avoir
pas vu l'émeute souiller la semaine dernière
les rues de Bruxelles, a la suiie de l'arrèt de
la cour de cassation, mettant fin aux pour-
suites dirigées conlre les aduiinisiraieurs
Langrand. C'est le correspondanl de la Hépu-
NOUVEAU TRAIT DE BIENFAISANCE
LIBÉRALE.
II y a dans notre arrondisseménl, dit le
Conservaleur de Wuvre, une administration
de bienfaisance qui s'est depuis longtemps
acquis une Iriste nolonélé par le cynisme
avee leqnel elle opprime les pauvres. Elle
vient, belasd'ajouler un fait nouveau a la
série deja longue de ses vexations.
Une pauvre mère de familie meurt réecm-
ment, laissani dix enfants orphelins, presque
tons encore en bas age. Le pére n'a d'autres
ressources que le travail de ses bras, et pour
gaguer sa modique journée, il doit quitter
le matin son logis el n'y rentrer que le soir.
laissani aux soms des nines la garde de ses
pe'.ils enfants.
Le malheureux ne peul, malgré tout son
courage, surmonler la misèreil a besoin
de secuurs. Ou le demandera t-il? Les
religieusi's de la localue se sont empressées
de coniribuer pour leur part a ce budget de
la cbarité; une des filles du pauvre ouvrier
est admise a l'école des soenrs, qui gratuite-
inenl, i'instruiseui, l'entreliennent et luidon-
nenl de fréquents secours pour sa familie.
Entrelemps UenInn 1 peul encore (c'est l'un
des ainés) aider le pére dans sa lourde laclie.
Cependant la misère est toujours la. Si le
bureau de bienfaisance pouvail, comine les
bonnes soenrs, coniribuer aussi a alléger le
fardeau du malheureux! c'est son devoir.
Le pére frappe a eeite porte cl demande
qu'un de ses petits enfants soit placé a l'Or-
phebnal. On feint d'accueillir sa (Jeman-
de; l'un des petits sera placé aux orphelins,
mais ce nesera pas l'uii des plus jeunes,
ainsi que le pére le demande. ce sera sa fille
plus agée,... cel le qui va ehez les soeurs
Pourquoi ceiIe la Le pére s'exeuse: Le
secours qu'on vent hii donner, il l'a déja
que l'on premie piutöl l'un de ses plus pet ils
enfanis.
On refuse; il insiste: sa fille, loin de lui èlre
a charge. I'aide dans sa laclie ei est nourrie,
enlreienue, instruite par lessoeurs.
Cesl précisérnenl pour cela que nous la
c/w sissons, répond. le pére des pauvres;
c'est elle qu'il nous faut et noiis n'en pren-
drons pas d'aulre
Tel esl le fait dans sou odieuse vérité. Nous
y reviemlrons el nous ne eesserons de protes
ter eonire ce nionslrueux alms d'un dépot
sacré: le bien des pauvres. Car vous semblez
oublier, MM. les administrateurs, que ces
ressources (lont vous failes un si arbitraire
emploi ne soul pas les vötres; qu'il ne vous
est pas loisiblede les refuser au malheureux
qui n'épouse pas vos liaineusës passions et
que si une autorité couiplaisante peut vous
absoudre, la morale publique a le droit de
vousjuger et de vous metlre au front un
stigmate mérité.
QUESTION CIVILISATRICE.
M. Dubois Thorn, onvrant la session du
conseil provincial du Brabant, a prononcé
un excellent discours contre les graves abus
qu'ciigendre le nombre toujours croissant
de debits de boissons alcoobques; el il s'est
déclaré partisan d'une laxe provinciale a
établir sur ees débils.
Je souhaitc ardemment, a-i-il dit, la di-
minuiioii des cabarets, la dispantion, aulant
que possible, de ces bouge< immondjes oil
l'onvrier va dés le maim, a jcüu. boire l'hor-
rible mélange qui l'enivre et fiuii par le tuer.
Quant aux bons cabarets, c'est l'ex-
pression (jue j'ai enlendue, ils sont hors du
débat. On ne les dètruira pas. Ils n'auronl
mème rien a souffnr de la laxe, ils y gagne-
ronl, au contraire, par la disparilion de ces
inisérables receptacles qui aiiirenl et relien-
nent l'ouvrier, jusqu'a cbaque pas dtms.cer-
taines nies.
J'ai voiilu connaiire Ie nombre des débils
alcooliqups (pil existaicni dans noire provin
ce en 1877. Un renseignement olliciel m'a
appris qu'il s'elevail a 15,449.
<SJ
V)
O
'al <2
7)
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C O ïl T-«. Bt M O W A. W C 1» S
COURTRAI, BRUXELI.ES. BRUXEUjLES, COURTRAI.
COURTRAI, TO URN AI, LILLE.
COURTRAI, GAND.
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
LILLE, TOURNAI, COURTRAI.
GAND, COURTRAI.
BRUXELLES, GAND, BRUGES.