1 Ainsi dit, ainsi fait. Lc 18 Aoi Padministralion communale de Si Genois répondil a la leltre de M. le gouverneur du 10 Aoitt que: En cfful la .commission médicale,comppsée de MM. Woeis ei Devaux, sur l'invilalion de M. le egou.vorneiir, s'élail rendue,- pour la premi re fois, a la dale du 12 Aoi'u, au cimo- lière de St Gmiois el en avail corislaté l'insa- lubrité, conformémenl nnx informations de M. le gouverneur, conformémenl a farróté de M. lo bourgmestre Mullie qui. pour ledit motif, avail suppruné ledit ciinetière Irois mois aoparavanl! Et ainsi fluit la coinédie, du moins Ia co rned e admiuistralive, car. comrne nous l'a- vons deja rappelé, enlrelcmp's sévissaienl a 8t Genois les iocendies cl I» justice. O Moralité pubique, que dis tu de. lout cola? !.e bourgmeslre qui. dans un document officie!, affirme une chose qui n'esi pas et vise des rapporis qui n'exisiont guére; le gouverneur qui désire renconlrer, au be.soin, par des pieces officii;!les, les contestations i'ailes au sujet de l'insalu.brilé que le bönrg mestre avail fausement viséeel dontlegou- veinefnéut avalt élé vaguement informè; el pour eouronner celte magnifique pièce de muchiavélisme administratif, ton favori, Moralité publique, ton amant passionnè, ton preux chevalier, le véridique Rara, affir- mant, Irois mois après, devaut le pays el devant la Chambre, que le cimelière do S:- Genois avail élé supprimé pour cause d'in- salubrité, dliecord avec ia commission mé dicale, lui, qui avail le dossier sous les yeux cl qui devait certaineinent counailre les pièces dont le texte précéde! O Moralité publique, voile-loi la face: comrne tu as été trahie el oulrng'èe! Et vous, oraleur écervelé, qui avez com- mis la viléniede ramasser un mensonge use el oublié, pour essayer d'en souiller le imm d'un hoinme, qui fut en mème lemps une intelligence d'eiiie et un sainl érèque, ne trouvez-vous pas que vos amis p •likques praliquent avec unart admirable la fameuse maxime: la fin jusiilie les moyens, laquifte, quoi que vous disiez, est et restera la home exclusive de voire parli? Agréez, etc. UN AVERTISSEM ENT. Après de longucs lulles, les callioüques francais ont enfin conquis la liberie de l'en- seignement supérieur el, de loulcs paris, I ils se meitent a l'ceuvre pour utiliscr cetie précieuse conquèle. Celte aclivilé est vne avec colére pnr la presse libérale el républicaine de France a laquelle nos libéraux beiges font naturelle- ment écho. Nous relrouvons la Irace de ces sentiments dans une correspondance parisienne adressée a I'IndéjMidancepar un de ces réfractaires du sacerdoce qui se trouvenl nalurellement amenés, le lendemain de leur apostasie, a opter-entre un siége de cocher de fiacre ou une place de correspondanl d'une feuille vollairienne et libérale. Done, le correspondanl parisicn de 17ndé pendance jet te feu el fiammes conlre la liber ie de l'cnseignemenl et conlre les nouvellos universités qatholiques. II prévoil des killes violeriles el prédil qu'il faudra que Ua u tori - té intervienne pour imposer silence a tons les parlis. Voila le parli du libre examen devenu, pour les bcsoins de la cause, le parli du silence! Mais il y a mioux encore: 1'lndêpendance declare que les gambettistes, s'ils reviennenl au pouvoir, ne laisseronl pas longue vie a la liberie d'enseignemenl el que les universi- versilés catholiques seront emporlées par Ie premier mouvement dans le sens répu- blicain. II faul en convenir: l'argument est bien fait pour raIber a la République les defiances obstinées qui ne voient, en France, dans Ie yiyntne republican) qu une des formes ira- ditionnelles de la lyrannie Aux catholiques francais, nous signalons l'avcu dépouillé d'arlifice du correspon danl parioien do I"lndêpendance.. C'est tont a la fois une Iccon el un averlissemenl. La lecon monire les républicain* peinls par eux- rrièmes; raverlissemeni indique aux cham pions do la liberté de r.enseignemenl supé rieur qu'ils auroni a défendre leur conquèle contre une réaclion républicaine dont on vuil déja poindre les symptómes. Aux catholiques beiges, notis ferons re- marquer Pideutilé de notie libéralisme indi gene et clu républicanisme francais. Si nous continuous a juuir en Beigique de la liberie de l'unseignemenl supérieur, c'est évidem- nieni que nous la tenons d'une main assez forte pour ne pas nous la laisser ravir. L '/«- dépciuhr/tca vienl de nous rappeler qu'il s'a- gil loujours de fane bonne garde cl de ne rien laisser cnireprendre contre nos droits Compris! L'EXPOSITION DES BEAUX ARTS. Le Courriar da Bruxel/as porie le juge- merii suivant sur le Salon de peiuture ouverl en cc moment dans la ca pi ta le: Le Salon de celle année esl planturense- menl meublé; les tableaux, nous ne disons pas les eeuvres d'arl, y abondent et les cadres snrtoiit sont magnifiqnes. A qui aime le nu il a élé prodigué, el les plus gourmands en pourraieni avoir une indigestion. Nu de face, nu de cöié, nu d'anliface, nu debuut, nu couché, nu pciidu, nu en l'air, nu vivanl, nu mourant, nu rnorl, nu putréfïé, il y en a pour tons les goüis, pour tontes les convoi- lises, pour toules les depravations morales el intellect nel les. Oil y pourrait ajouler ie nu vèlu, courl-vèiu, Irois quarts vètu, semi- vèlu. Celui-ci vise les raflinés et a des pre tentions a la bonne tenue. Maisquei retrograde parle de bonne tenue? II faul él re de son lemps, de son jour, de son Retire. Vive le débraillê! c'est le succes du Salon, la vogue du moment. Qui n'a pas vu la gluire du ddiraillé, la victoire de la malière et lélnomphe de la prostitution n'a rien vu cetie arinét; ét ne compie pas pai ini les bourgeois de goül. Aprè-i une pa rei lie explosion de progrès, que dire? A quoi bon noter la passion de plus mi plus marquee des foseurs de tableaux pour la manure, le plasiique, Ie rendu Mais le progrès est com me le Juif Errant, il marebe loujours. Cé qui est progfés au- jourd'hui sera demain abus d'un autre age. Consinloiis done l'éiape; avancons. ne nous laissons anèter ni par les lêmerilés d u pm- ceau moderne, ui nar les bravades buries que diinl l'arl lui mème esl l'ohjet, et pour ne pas paraiire irop niknnihröpè, coiifessons que, considété en se buissant fort, le Salon de cetie année est «joh. Lejoli a remplacé le beau. C'est dans l'or- dre el les immorlels principesne pou- vaienl se dispenser d'exerccr celle henreuse influence sur les arts. On a buaucoup raillé le mot fameux le bean c'est le laid. II avnit cependanl une portee des plus sérieu- ses el définissai! le Iri'óinpbc da l'idée libéra le dans les arts. II a d la i 11 on rs fait éoolc i n point ure el le Salon aeluel est plein de iu- bleaux oü le laid esl visé, chcrché et atleint comine le type pnrf nl dn beau. Toulefois, le grand nombre reste dans de plus inodesles pretentions. L'immense mujo- rité des peintres n'a qu'un bul, celui de plni- re. de fluiter quelque fibre sensuelle, quelque fausse idéé conranle quelque préjugé. Les uns font du métier et fonl de leurs ate liers une boutique ou les clients atlirés a coups de grosse caisse Irouveront un assor timent complet de marchandises de premier choix, au besom de second. I.es autres veu- lent avanl tout êlre populaires et sacrifïenl aux idöles du jour dans i'espoir qu'il leur en reviendra uu pen d'encens. Quanlilé cnl- livanl le bizarre, croyant ohlenir l'original, poussenl au paillelé, a la mosaïque brillanie ouse jellent dans le plat absurde, et duns l'affacé, au point de nous faire prévoir Ie jour ou l'on apportera des toiles absolument vides de couleurs. Rref, les peintres puliulent et les artistes s'en vont. A la vérilé. des renom- mées se font, des célébriiés se créent et des illustrations sourdent de loutes parts, renommées de parli, célébriiés d'occasion, illustrations éminemment bourgeoises. M. Prud'homme les admire et glorifie le siècle qui l'a vu naitre d'enfanler tanl et de si bril- lants talents. D'ailleurs, M. Prud'homme est peinlre lui-même, il expose et se vanle d'a- voir plus de cent tableaux au Salon. Bien plus, ilafait école dans la peinture el ses élèves se complent par milliers. La liberté de penser, qui est en réalité la liberté de ne pas penser du tout, a fait plus de ravages dans les arls que dans la liltéralu- re. On renconlre bien encore ca ct la qtiel- ques idéés, quelques embryons de pensee, voire mème de louables efforts d'ingérer un pen d'ame dans les louches du pinceau, mains il n'y a plus de pensée subslarilielle, claire, nette, vivanle, s'imposanl ii l'esprit des sp.eclaleurs. be gros rire, legros plaisir, la grosse sensibililé, le gros dédain, la grosse sympathie, le gros préjugé luslorique, la orosse soiiise, voila ee ipie se bornent a éveilIer. flatier ou stimuler les neuf dixiè- mes des oeuvres exposèes. L'impression qu'ou emporlc en sorlant n'a rien de fier et ne porie nullement it aller considérer la colonne du Congres pour sa- vourer l'orgueil d'etre Beige. Juli Salon, soit; mais Salon de decadence, et surloul Salon de demi-monde, ce qui n'est pas un symplóme médioerémenl lamenlable. L'Ouvrage merftionné ci-dessöus est en venle chcz Va n aery It in sla- Fossérue au Beurrc G6, Ypres, au mème prix que cbez l'éditeurs. Commandé par douzaine en une fois, on recoit le 13e exemplaire gratis. Ou i'expódie par Ia Posle, aussitöl com mandé. SOUVENIRS DU rÈCKRINAGE REI.GE a Notre- Dame des Vicloires d Notre Dame Üu Sdcré Ccenr, d Notre-Dame da Lourdes el d Paruy- leMomal 18 Avril 1878, pav ua Curé du diocési' du Tourn.ii. - Mans, librairie calliuliquu du l„. flonry. Prix.' 2 Ir Voici ce qoe nous lisons dans la preface: €2ir»iiii| ne BoeaIe. SALUBRITÉ PUBLIQUE. Les connaissances spéciales de M. Ie Bourgmeslre en malière d hvgiéne ne sau- laienl plus él re cqnlcslées, il prenve Ie dts- coitrs t|'t'oti hu a fail lire a la dislribulion solt'iiiiclle de I'école dito Frtcadella- Kc/int>l n Nous osotis done espérer qu'il tie matiqiiera pas de inettre a profit I'occaston nouvelle que nous lui offrons de veiller a la santéde ses coinmellants. Si, écoulant notre humble suppliqttc, il daignail tin jour porter ses pas vers l'étang de Zillebfko, le souve nirodortféranl qu'il en rapporierait sufli- rait croyons nous a le convaincre de la nécessite d'einployer de prompts remédes contre un élat de choses qui inquiéte el in dispose nos conciloyens forces de boire une eau boiieuse et félide! NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr i'Ëvèque do Bruges a fail les nomina tions suivanies: Cure a üranonlre, M. Van Beeelaere, pré- vót de N. D. de Viven (Sie Croix); Prévöt a N.-D. de Viven (Sie Croix). M. De Maersscbalck, vicajredeSl Gilles, a Bruges; Vieairede Sl Gilles;.a Bruges, M.Van Hon - sebrouok, vieaire a CoolSeamp; Vieaire a Coolscamp, M. Van Overscbel- den, ancien coadjutetir de M. Ie curé de Coolscamp; Vieaire de Si-Michel a Rooiers, M. Van Coillie, professeur au collége St-Louisa Bru ges; Vieaire a Wevelghem, M. Van Quaethem, vieaire a Oosinieuxvkerke; Vieaire a Ooslnieuwkerke, M. Vandamme, professeur au collége épiscopal de Poperin- ghe. «foui'uée du Chrélien avec Epitres et Evangiles de tous les Dimanches, for mat de poche, jolies reliures, de 4 fr., 6 fr. et au-dessus. Approuvé par Mgr Dupanlonp. Ypres, Vanderginsle-Fossé66 rue au Beurre. Paris, Dnpuy24 rue St-Sulpice. AU EROGRÈS. A l'exemple de celte feuille nous rêproduisons ci-dessous ia circu laire par laquelle nos amis de l'arrondisse- menl de Marche yieiincnl de convier toules les personues, aples a ètre élecleurs, a ne pas nègbger la poursuite de leurs droits. Après lecture de celte piéce nous défions toule persunne autre que le malin rédacteur du malin l'ruyrès d'y voir une circulaire ou la fraude est érigée en ihéorie et ou les cléricaux recommandenl la fabrication do faux élactiuns (sic)! Tous les potivoirs cmanenl de Ia nalion. Ce principe, que la Constitution proclume, donne aux elections pour la Chambre el pour le Sénal une importance fondainenlale; c'est d ei les que dèpendenl les destinées de la nalion. L'électoral est done line qualilé que les citoyens soucieux de l'avenir du pays, doi- vent revendiquer lorsqu'ils en pos-édenl les bases, lis sont coupables aux yeux du patrio tisme et de la conscience, quand, pour quel que raison que ce soil, ils negligent de i'ac- quérir; c'est néanmoins le fail qui se produit lous les jours. II esl facile de conslaler que bon nombre de ciloyens pos-édenl, dans le Luxembourg, les bases de l'électoral general; qu'ils sont appelés, par l'imporlanoe de leurs intéréts personnels, a prendre part au scrutin et qu'ils ne sonl pas, cependant, inscrits sur la liste des élecleurs généraux. Cette étrange et irréguliere situation provienl de l'ignorance de la loi el du désir d'échapper a l'impöt; d'ou des declarations incompletes qui cèlent a Tadiriinislralion des contributions la position reel le du contri- buable. Nousaimons a préinunir les ciloyens, dévoués a leur pays, contre ce blainable sen timent d'économie qui les privent, souvent sans qu'ils s'en doulent, du droit spécieux d'exercer une influence directe sur le résul lat du scrutiu. II faut, pour élre électeur général, payer, l'annèe courante et avoir payé I'année nntérienre, 42 francs 32 centimes d'impóts directs, additionnels compris, au profil de l'Elal. L'impöt tlireet se compose des contribu tions exigees du chef de la fonciére, de la palcnte el de la personnelle, qui comprend la valeur locative, le inobilier, les porles et fenêtres, les foyers el les domesiiques. L'impöt sur la valeur localive d'une maison esl fixé a 4. p. c., et sur la valeur du rnobilier a 1 p. c. 11 est fixé a 48 cenlimos par porie ou fe- nètre; a francs 48cenliines par servanie. Lorsqn'il n'y a qu'un foyer, la contri bution esl de 84 centimes. Lorsqn'il n'y a que deux foyers elle est, pour chacun, de f franc 59 centimes. Lorsqn'il y a Irois foyers et plus, ju-ques et y compris douze, le droit est, pour chacun, de 3 francs 71 centimes. Le principal de chacune de ces imposi tions esl augmented') 15 p. c. de centimes additionnels au piofit dui'Etal. N'esl-il pas vrai que,dans ces conditions, nn grand nombre de personnes onl le droit d'ètre ccnsilaires et ne le sont cependant point Ces personnes n'ont-elles pas, en effel, dirons-nous comme exemples: lü Une maison dont la valeur localive est d'au moins 150 fr., et qui pnierait par consequent de ce chef a 4 p. cfr. 6 00 2° 10 porles et fenèlres, pour lesquelles il serail dü, a raison de 84 cent, pour chacune. 8 40 3° 2 foyers pour lesquels il se- rait dit3 18 4° Un rnobilier de quinze cents francs qui, a raison de 1 p. c., paierail15 00 5° Une servante qui paierait 8 48 Tolal. 41 06 somme qui, augmenlée de 15 p. c. d'additionnels au profil de l'Elal, soit6 15 localive esl de 150 francs 2" 12 porles cl fenèlres. 3" 2 foyers 4" Uu rnobilier de 1,800 frs 13 p. c. additionnels Total. n 6 60 10 08 3 18 18 00 37 26 5 58 42 1" Valeur localive. 150 francs. 6 00 2° 12 porles et fenèlres. 10 08 3° 3 foyers11 13 4° Mobilier, 1,000 francs 10 00 15 p. c. additionnels 37 21 5 58 42 79 Sans doute, la position de tontes les per sonnes qui ont en réalité la capacilé éleclo- rale n'est point en concordance compléte avec la position supposèe par les exemples ci-dessus. II y a des modifications pour chaque individu: l'un aura moins de porles et fenèlres; l'autre, plus de foyers; chez celui-ci la valeur localive sura moins élevée; d'un aulre cóté, sou rnobilier sera plus con- sidérable. Mais il n'on est pas moins vrai que le total des contributions, quelles qu'elles soient, alteindra la somme de 42 francs 32 centimes, nécessaire pour l'électoral général. Remarquons que, s'il ne l'atteint pas chez plusieurs, la contribulion personnelle, dont nous venons de délailler les bases, ayant été seule prise en consideration, il peul, pour ceux d'enlre eux qui sont commercants, in- duslriels ou propriétaires Tatleindre au moven de l'impöt sur la patente ou de Pim- pöt foncier, dont nous n'avons pas parlé dans les bypotbéses ci-dessus. L'impöt sur la patente ou l'impöt sur la fonciére comblerait ie déficit. Nous corivions done les ciloyens qui s'in- téressent au bien public, a faire des declara tions exacles et complètes, lorsque, le ir Janvier de chaque année, le receveurdes contributions leur présente la feuille a ce deslinée. donne pour le lotal général 47 21 1° Une maison dont Ia valeur Fêtes «Ie C<»urti'ai. TRAINS SPÉG1AUX. 8 SEPTEMBRE 187 5, Visite de S. M. la Roi el de la Familie Royale. Déparl d'Yprcs, 8 heitres 25 m. matin. Arrivée a Courlrai, 9 heures 25 m. Départ de Courlrai, 10 heures 30 m. soir. Arrivée a Ypres, 11 heures 12 m. 12 SEPTEMBRE, Festivul. Départ d'Ypres, 11 heures matin. Arrivée a Courlrai, 12 heures midi. Déparl de Courlrai, 9 heures 45 m. soir. Arrivée a Ypres, 10 houres 52 m. a Poperinghe 11 h 10. m. SOCILTL DE LA CONCORDE. Programme des morcéaitx d'harmonie qui seront exe cutes le Dirmnche 5 Septembre 1875, a 5 h. 1/2 du soir, par la Musique du lcr régiment de ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. La Prise d'Ostham marche-défilé. Zampa, ouverture, (Hérold). Cavatine de Pop. Lucie, pour trompette, exéculée par M. Vandewiele, (Donnizelli). Chants d'Oi- seaux. polka, (L. Boone). Rornéo et Ju liette, fanlaisie arr. Ch. Simar, (Gounod). Tanz-Perlen, valse, (Gungl). FAITS DIVERS. Messieurs, informé de l'insuffisance el de I'm sn niiriié de l'aneien cim lière de Sl Geneis, je fis jnviter dans Ie lemps Ie ('.unac.il communal de celle lucnjilé a délihérei sur les moy mis de nunédior a eet eiai.de (dm-cs par la creation d'un nouveau ci metière placé en dehors du village. A la Suite de ceiie mesure Ie collége éclie- vinal a présenté a ses admiriisirós un exposé sur cclle affaire. Le conseil de fabrique Je l'ëglise a répondu a cel exposé el dans celle rép mse il contesle 1'insaiu "rité de l'aneien cimelière. Afin de pouvoir rencontrer. au licsoin, celle conlcsiaiion par l'appiéciniion nlïicielle de voire commission, messieurs, j vous |>ne Ie vous ren Ire a Si Geneis, l'cffet d'y inspeoier l'aneien cimeiiê- te cl de m'adresser un rapport sur les conditions liyg'éniques dans lesquelles il se iruuve Je désire, messieurs, que vous eomidéiiel le présente cuinme urgente el que vous m'adressjei ce lapport dans le plus href déiai possible. Les recherches onl e'ld infruclupuses (je le crois liien muis que d'après eax cependanl les a rapports existent el quits remonlenl a 1864 (iis a y iienneiu nonolislant le résullat négalif des re- ii cligrclies de la commission médicale jusqu'a la i' fin <le 1804.) que le président el le secrétaire da n la commissim médicale s'ctdienl nn nouveau ren >i dlis sar les iieax te 12 courant (de nouveau Nous nous rappelons avoir lu jadis, dans un de ces mille livres aiirayinis ei irieprocliables qui com posenl ia bitrotlièque des families honnèies ei encore religieuses, une poésie suave, dom queiques suo- plies surtoui nous onl assez impressionné pour resler e-Hvées dans li ui re mémoire apiès trenle ans écou- lés.Les voici telles quo noire esprit les a conservées: Le souvenir esl l'ame de la vie; Lui seul survu a ia mort, au malheur; D n- les longs jours JB la mélancolie, Au', e est encore un éclair de bonheur Qu'un souvenir. Lui seol sin vit a toni ce qui s'efTaee; E-poir, plaisir, jouissancc, grandeur, Gtaces beauié, btens sédtiisanls, tout passe; IJteu n'a linssê sur lerre a la douleur Qu'un souvenir. C'esl ce que nous lisions alors, sans Irop en saisir la portee tu la juste-se; maïs c'est ce que nous avo'ns vu se vér fi r depuis, lous les jours; c'esl ce que nous éprouvous, mainmnant que le ciel nous a fail atleiiidie trente ans de pluS qu'a celle époque d'un age sans souci ni inqu.iétude; c'esl cc que nous sen- lons surioul celte heure oü sonl évanouies pour nous les sainles, les inelïables joies du Pèlerinage beige a Lourdes. Le lemps, qui s'apposanlil sur nos peines, semble fiiir sur nos plaisirs'. lis onl passé bien vile, trop vite, ces jours de vraie douceur; il ne nous en resle qu'un souvenir; mai< qu'il vive du moins, ce souve nir, pour nous encourager dans cel autre pèlerinage, pus long ei plus penibie, qu'il nous faul lous faire pour am ver a la Cue óieruellc. li vivrn, nous en sommes convaincü: les pages que,pour répondre au voeu général, nous nous sommes décidé a publier, conlribuéi'ciiii (l)ieti lé veuille pour sa gloire, pour l'lionnetir dr. M nie Immaculée, et pour le bien de nos aunt's!) a l'entrètenir dans nos conn rs, a conser- ver en nous'méiiies el a coinmuniquer aux autres les suaves impressions que nous avons éprouvées dans notre pèierinage. Qu'elles soietnl en même lemps comme une rosée liienfaisanle el une douce chaleur cap tblcs de con.vertir cn fruits de saIut les sainles pm-ées el les rcligieuses aspirations que la grace a fail nahre en nous,aux pieds de Notre Dame des Vicloires, tie Notre Dame du Sacré Conor, de Notre Dame de Lourdes et au sanctuaire vénérè de Parav le Monial, C'est le voeu que forme pour vous, pèlerins, pour vos pères el vos mères, pour vos sceu.s et vos fières, pour vos fils et vos filles, pour fui enfin, un pèlerin lui même, le quatorzième anni- Vorsaire du jour trois' fois beureux de sou élévalion au sacerdoce. Voir Ie Nieuwsblad, N° tlu 28 Aoüt. M V) SVl Courses de Waereghem. Les courses da acrcgheni nvaienl amené sur le turf une reunion des plus nombreosës. oici le résului des divers concours. CouitsE au trot (Handicap), Prix de la sociélé. Trois clievaux parient Mina, a M. Coddens, He/Ia. a MDewulf, Griseltea M. Catulle. Bella ne pul raltra per les 100 mètres d'avance qui favo- risaienl Griselte et cel le-ci remporla facilemeni le prix de 1,000 fr. décerné par la sooiélé. Course plate. (Prix des agences, 300 fr.) Cinq parianis Ma Nièce a M. Menens, Prima Vera 4 M. Vanliame, Gloaming a VI. Ouevaere, Padie k M. Van Overbeke. Greyhound a M. Du Vos. Greyhound se perd. La course esl vivement me- née par Ma Nièce el par Prima Vera qui garde longtemps la lêie. Au dernier tournant, elle se laisse déborder par Ma Akecequi gagne d'une longueur. Course plate. (Handicap; 1,000 fr. Prix de S. A. 11. le comte de Flandre). Trois clievaux partants. Le favori Iioseltea M. de Ribaucotirl, esl baltu de plusieurs longueurs par Eloilea M Abrassart, qui arrive première, suivie de très-près par Leperray, a M. Bauchau. Hunt steeple handicap (prix 1,000 fr.) Aunt Sally a M. Ridell et Peacock a M. Mottet, enirent seuls en lice. Peacock refuse de partir et lais'se Aunt Sally prendre une formidable avance quelle ne par- vient plus a regagner. Grand steeple chasse des flandres. (3,000 fr.) Quatre clievaux se dispuieni le prix Coureuse de nuit au baron Fenol, Arlésiennc a M. Maurice W Moss Rose a M. Mottet, Hamlet a M. Orban La lutie est menée avec des alternatives de revers el de succes. Arlésienne, après avoir fail le plon- geon une première fois, francbit la rivière a I'aiso,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2