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Ainsi dit, ainsi fait.
Lc 18 Aoi Padministralion communale
de Si Genois répondil a la leltre de M. le
gouverneur du 10 Aoitt que:
En cfful la .commission médicale,comppsée
de MM. Woeis ei Devaux, sur l'invilalion de
M. le egou.vorneiir, s'élail rendue,- pour la
premi re fois, a la dale du 12 Aoi'u, au cimo-
lière de St Gmiois el en avail corislaté l'insa-
lubrité, conformémenl nnx informations de
M. le gouverneur, conformémenl a farróté
de M. lo bourgmestre Mullie qui. pour ledit
motif, avail suppruné ledit ciinetière Irois
mois aoparavanl!
Et ainsi fluit la coinédie, du moins Ia co
rned e admiuistralive, car. comrne nous l'a-
vons deja rappelé, enlrelcmp's sévissaienl a
8t Genois les iocendies cl I» justice.
O Moralité pubique, que dis tu de. lout
cola?
!.e bourgmeslre qui. dans un document
officie!, affirme une chose qui n'esi pas et
vise des rapporis qui n'exisiont guére; le
gouverneur qui désire renconlrer, au be.soin,
par des pieces officii;!les, les contestations
i'ailes au sujet de l'insalu.brilé que le bönrg
mestre avail fausement viséeel dontlegou-
veinefnéut avalt élé vaguement informè; el
pour eouronner celte magnifique pièce de
muchiavélisme administratif, ton favori,
Moralité publique, ton amant passionnè, ton
preux chevalier, le véridique Rara, affir-
mant, Irois mois après, devaut le pays el
devant la Chambre, que le cimelière do S:-
Genois avail élé supprimé pour cause d'in-
salubrité, dliecord avec ia commission mé
dicale, lui, qui avail le dossier sous les yeux
cl qui devait certaineinent counailre les
pièces dont le texte précéde!
O Moralité publique, voile-loi la face:
comrne tu as été trahie el oulrng'èe!
Et vous, oraleur écervelé, qui avez com-
mis la viléniede ramasser un mensonge use
el oublié, pour essayer d'en souiller le imm
d'un hoinme, qui fut en mème lemps une
intelligence d'eiiie et un sainl érèque, ne
trouvez-vous pas que vos amis p •likques
praliquent avec unart admirable la fameuse
maxime: la fin jusiilie les moyens, laquifte,
quoi que vous disiez, est et restera la home
exclusive de voire parli?
Agréez, etc.
UN AVERTISSEM ENT.
Après de longucs lulles, les callioüques
francais ont enfin conquis la liberie de l'en-
seignement supérieur el, de loulcs paris, I
ils se meitent a l'ceuvre pour utiliscr cetie
précieuse conquèle.
Celte aclivilé est vne avec colére pnr la
presse libérale el républicaine de France a
laquelle nos libéraux beiges font naturelle-
ment écho.
Nous relrouvons la Irace de ces sentiments
dans une correspondance parisienne adressée
a I'IndéjMidancepar un de ces réfractaires
du sacerdoce qui se trouvenl nalurellement
amenés, le lendemain de leur apostasie, a
opter-entre un siége de cocher de fiacre ou
une place de correspondanl d'une feuille
vollairienne et libérale.
Done, le correspondanl parisicn de 17ndé
pendance jet te feu el fiammes conlre la liber
ie de l'cnseignemenl et conlre les nouvellos
universités qatholiques. II prévoil des killes
violeriles el prédil qu'il faudra que Ua u tori -
té intervienne pour imposer silence a tons
les parlis. Voila le parli du libre
examen devenu, pour les bcsoins de la
cause, le parli du silence!
Mais il y a mioux encore: 1'lndêpendance
declare que les gambettistes, s'ils reviennenl
au pouvoir, ne laisseronl pas longue vie a la
liberie d'enseignemenl el que les universi-
versilés catholiques seront emporlées par
Ie premier mouvement dans le sens répu-
blicain.
II faul en convenir: l'argument est bien
fait pour raIber a la République les defiances
obstinées qui ne voient, en France, dans Ie
yiyntne republican) qu une des formes ira-
ditionnelles de la lyrannie
Aux catholiques francais, nous signalons
l'avcu dépouillé d'arlifice du correspon
danl parioien do I"lndêpendance.. C'est tont
a la fois une Iccon el un averlissemenl. La
lecon monire les républicain* peinls par eux-
rrièmes; raverlissemeni indique aux cham
pions do la liberté de r.enseignemenl supé
rieur qu'ils auroni a défendre leur conquèle
contre une réaclion républicaine dont on vuil
déja poindre les symptómes.
Aux catholiques beiges, notis ferons re-
marquer Pideutilé de notie libéralisme indi
gene et clu républicanisme francais. Si nous
continuous a juuir en Beigique de la liberie
de l'unseignemenl supérieur, c'est évidem-
nieni que nous la tenons d'une main assez
forte pour ne pas nous la laisser ravir. L '/«-
dépciuhr/tca vienl de nous rappeler qu'il s'a-
gil loujours de fane bonne garde cl de ne
rien laisser cnireprendre contre nos droits
Compris!
L'EXPOSITION DES BEAUX ARTS.
Le Courriar da Bruxel/as porie le juge-
merii suivant sur le Salon de peiuture ouverl
en cc moment dans la ca pi ta le:
Le Salon de celle année esl planturense-
menl meublé; les tableaux, nous ne disons
pas les eeuvres d'arl, y abondent et les cadres
snrtoiit sont magnifiqnes. A qui aime le nu
il a élé prodigué, el les plus gourmands en
pourraieni avoir une indigestion. Nu de face,
nu de cöié, nu d'anliface, nu debuut, nu
couché, nu pciidu, nu en l'air, nu vivanl,
nu mourant, nu rnorl, nu putréfïé, il y en a
pour tons les goüis, pour tontes les convoi-
lises, pour toules les depravations morales
el intellect nel les. Oil y pourrait ajouler ie nu
vèlu, courl-vèiu, Irois quarts vètu, semi-
vèlu. Celui-ci vise les raflinés et a des pre
tentions a la bonne tenue.
Maisquei retrograde parle de bonne tenue?
II faul él re de son lemps, de son jour, de
son Retire. Vive le débraillê! c'est le succes
du Salon, la vogue du moment. Qui n'a pas
vu la gluire du ddiraillé, la victoire de la
malière et lélnomphe de la prostitution n'a
rien vu cetie arinét; ét ne compie pas pai ini
les bourgeois de goül.
Aprè-i une pa rei lie explosion de progrès,
que dire? A quoi bon noter la passion de
plus mi plus marquee des foseurs de tableaux
pour la manure, le plasiique, Ie rendu
Mais le progrès est com me le Juif Errant,
il marebe loujours. Cé qui est progfés au-
jourd'hui sera demain abus d'un autre age.
Consinloiis done l'éiape; avancons. ne nous
laissons anèter ni par les lêmerilés d u pm-
ceau moderne, ui nar les bravades buries
que diinl l'arl lui mème esl l'ohjet, et pour
ne pas paraiire irop niknnihröpè, coiifessons
que, considété en se buissant fort, le Salon
de cetie année est «joh.
Lejoli a remplacé le beau. C'est dans l'or-
dre el les immorlels principesne pou-
vaienl se dispenser d'exerccr celle henreuse
influence sur les arts. On a buaucoup raillé
le mot fameux le bean c'est le laid. II
avnit cependanl une portee des plus sérieu-
ses el définissai! le Iri'óinpbc da l'idée libéra
le dans les arts. II a d la i 11 on rs fait éoolc i n
point ure el le Salon aeluel est plein de iu-
bleaux oü le laid esl visé, chcrché et atleint
comine le type pnrf nl dn beau.
Toulefois, le grand nombre reste dans de
plus inodesles pretentions. L'immense mujo-
rité des peintres n'a qu'un bul, celui de plni-
re. de fluiter quelque fibre sensuelle, quelque
fausse idéé conranle quelque préjugé.
Les uns font du métier et fonl de leurs ate
liers une boutique ou les clients atlirés a
coups de grosse caisse Irouveront un assor
timent complet de marchandises de premier
choix, au besom de second. I.es autres veu-
lent avanl tout êlre populaires et sacrifïenl
aux idöles du jour dans i'espoir qu'il leur
en reviendra uu pen d'encens. Quanlilé cnl-
livanl le bizarre, croyant ohlenir l'original,
poussenl au paillelé, a la mosaïque brillanie
ouse jellent dans le plat absurde, et duns
l'affacé, au point de nous faire prévoir Ie jour
ou l'on apportera des toiles absolument vides
de couleurs. Rref, les peintres puliulent et les
artistes s'en vont. A la vérilé. des renom-
mées se font, des célébriiés se créent et des
illustrations sourdent de loutes parts,
renommées de parli, célébriiés d'occasion,
illustrations éminemment bourgeoises. M.
Prud'homme les admire et glorifie le siècle
qui l'a vu naitre d'enfanler tanl et de si bril-
lants talents. D'ailleurs, M. Prud'homme est
peinlre lui-même, il expose et se vanle d'a-
voir plus de cent tableaux au Salon. Bien
plus, ilafait école dans la peinture el ses
élèves se complent par milliers.
La liberté de penser, qui est en réalité la
liberté de ne pas penser du tout, a fait plus
de ravages dans les arls que dans la liltéralu-
re. On renconlre bien encore ca ct la qtiel-
ques idéés, quelques embryons de pensee,
voire mème de louables efforts d'ingérer un
pen d'ame dans les louches du pinceau,
mains il n'y a plus de pensée subslarilielle,
claire, nette, vivanle, s'imposanl ii l'esprit
des sp.eclaleurs. be gros rire, legros plaisir,
la grosse sensibililé, le gros dédain, la grosse
sympathie, le gros préjugé luslorique, la
orosse soiiise, voila ee ipie se bornent a
éveilIer. flatier ou stimuler les neuf dixiè-
mes des oeuvres exposèes.
L'impression qu'ou emporlc en sorlant
n'a rien de fier et ne porie nullement it aller
considérer la colonne du Congres pour sa-
vourer l'orgueil d'etre Beige. Juli Salon,
soit; mais Salon de decadence, et surloul
Salon de demi-monde, ce qui n'est pas un
symplóme médioerémenl lamenlable.
L'Ouvrage merftionné ci-dessöus est en
venle chcz Va n aery It in sla- Fossérue au
Beurrc G6, Ypres, au mème prix que cbez
l'éditeurs.
Commandé par douzaine en une fois, on
recoit le 13e exemplaire gratis.
Ou i'expódie par Ia Posle, aussitöl com
mandé.
SOUVENIRS DU rÈCKRINAGE REI.GE a Notre-
Dame des Vicloires d Notre Dame Üu Sdcré
Ccenr, d Notre-Dame da Lourdes el d Paruy-
leMomal 18 Avril 1878, pav ua Curé du
diocési' du Tourn.ii. - Mans, librairie calliuliquu
du l„. flonry. Prix.' 2 Ir
Voici ce qoe nous lisons dans la preface:
€2ir»iiii| ne BoeaIe.
SALUBRITÉ PUBLIQUE.
Les connaissances spéciales de M. Ie
Bourgmeslre en malière d hvgiéne ne sau-
laienl plus él re cqnlcslées, il prenve Ie dts-
coitrs t|'t'oti hu a fail lire a la dislribulion
solt'iiiiclle de I'école dito Frtcadella-
Kc/int>l n Nous osotis done espérer qu'il
tie matiqiiera pas de inettre a profit I'occaston
nouvelle que nous lui offrons de veiller a la
santéde ses coinmellants. Si, écoulant notre
humble suppliqttc, il daignail tin jour porter
ses pas vers l'étang de Zillebfko, le souve
nirodortféranl qu'il en rapporierait sufli-
rait croyons nous a le convaincre de
la nécessite d'einployer de prompts remédes
contre un élat de choses qui inquiéte el in
dispose nos conciloyens forces de boire une
eau boiieuse et félide!
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mgr i'Ëvèque do Bruges a fail les nomina
tions suivanies:
Cure a üranonlre, M. Van Beeelaere, pré-
vót de N. D. de Viven (Sie Croix);
Prévöt a N.-D. de Viven (Sie Croix). M. De
Maersscbalck, vicajredeSl Gilles, a Bruges;
Vieairede Sl Gilles;.a Bruges, M.Van Hon -
sebrouok, vieaire a CoolSeamp;
Vieaire a Coolscamp, M. Van Overscbel-
den, ancien coadjutetir de M. Ie curé de
Coolscamp;
Vieaire de Si-Michel a Rooiers, M. Van
Coillie, professeur au collége St-Louisa Bru
ges;
Vieaire a Wevelghem, M. Van Quaethem,
vieaire a Oosinieuxvkerke;
Vieaire a Ooslnieuwkerke, M. Vandamme,
professeur au collége épiscopal de Poperin-
ghe.
«foui'uée du Chrélien avec Epitres et
Evangiles de tous les Dimanches, for
mat de poche, jolies reliures, de 4 fr.,
6 fr. et au-dessus. Approuvé par Mgr
Dupanlonp.
Ypres, Vanderginsle-Fossé66 rue au
Beurre. Paris, Dnpuy24 rue St-Sulpice.
AU EROGRÈS. A l'exemple de celte
feuille nous rêproduisons ci-dessous ia circu
laire par laquelle nos amis de l'arrondisse-
menl de Marche yieiincnl de convier toules
les personues, aples a ètre élecleurs, a ne
pas nègbger la poursuite de leurs droits.
Après lecture de celte piéce nous défions
toule persunne autre que le malin rédacteur
du malin l'ruyrès d'y voir une circulaire
ou la fraude est érigée en ihéorie et ou les
cléricaux recommandenl la fabrication do
faux élactiuns (sic)!
Tous les potivoirs cmanenl de Ia nalion.
Ce principe, que la Constitution proclume,
donne aux elections pour la Chambre el pour
le Sénal une importance fondainenlale; c'est
d ei les que dèpendenl les destinées de la
nalion.
L'électoral est done line qualilé que les
citoyens soucieux de l'avenir du pays, doi-
vent revendiquer lorsqu'ils en pos-édenl les
bases, lis sont coupables aux yeux du patrio
tisme et de la conscience, quand, pour quel
que raison que ce soil, ils negligent de i'ac-
quérir; c'est néanmoins le fail qui se produit
lous les jours.
II esl facile de conslaler que bon nombre
de ciloyens pos-édenl, dans le Luxembourg,
les bases de l'électoral general; qu'ils sont
appelés, par l'imporlanoe de leurs intéréts
personnels, a prendre part au scrutin et
qu'ils ne sonl pas, cependant, inscrits sur la
liste des élecleurs généraux.
Cette étrange et irréguliere situation
provienl de l'ignorance de la loi el du désir
d'échapper a l'impöt; d'ou des declarations
incompletes qui cèlent a Tadiriinislralion des
contributions la position reel le du contri-
buable. Nousaimons a préinunir les ciloyens,
dévoués a leur pays, contre ce blainable sen
timent d'économie qui les privent, souvent
sans qu'ils s'en doulent, du droit spécieux
d'exercer une influence directe sur le résul
lat du scrutiu.
II faut, pour élre électeur général,
payer, l'annèe courante et avoir payé
I'année nntérienre, 42 francs 32 centimes
d'impóts directs, additionnels compris, au
profil de l'Elal.
L'impöt tlireet se compose des contribu
tions exigees du chef de la fonciére, de la
palcnte el de la personnelle, qui comprend
la valeur locative, le inobilier, les porles et
fenêtres, les foyers el les domesiiques.
L'impöt sur la valeur localive d'une
maison esl fixé a 4. p. c., et sur la valeur du
rnobilier a 1 p. c.
11 est fixé a 48 cenlimos par porie ou fe-
nètre; a francs 48cenliines par servanie.
Lorsqn'il n'y a qu'un foyer, la contri
bution esl de 84 centimes. Lorsqn'il n'y a
que deux foyers elle est, pour chacun, de
f franc 59 centimes. Lorsqn'il y a Irois
foyers et plus, ju-ques et y compris douze,
le droit est, pour chacun, de 3 francs 71
centimes.
Le principal de chacune de ces imposi
tions esl augmented') 15 p. c. de centimes
additionnels au piofit dui'Etal.
N'esl-il pas vrai que,dans ces conditions,
nn grand nombre de personnes onl le droit
d'ètre ccnsilaires et ne le sont cependant
point
Ces personnes n'ont-elles pas, en effel,
dirons-nous comme exemples:
lü Une maison dont la valeur
localive est d'au moins 150 fr.,
et qui pnierait par consequent de
ce chef a 4 p. cfr. 6 00
2° 10 porles et fenèlres, pour
lesquelles il serail dü, a raison de
84 cent, pour chacune. 8 40
3° 2 foyers pour lesquels il se-
rait dit3 18
4° Un rnobilier de quinze cents
francs qui, a raison de 1 p. c.,
paierail15 00
5° Une servante qui paierait 8 48
Tolal.
41 06
somme qui, augmenlée de 15 p.
c. d'additionnels au profil de
l'Elal, soit6 15
localive esl de 150 francs
2" 12 porles cl fenèlres.
3" 2 foyers
4" Uu rnobilier de 1,800 frs
13 p. c. additionnels
Total.
n 6 60
10 08
3 18
18 00
37 26
5 58
42
1" Valeur localive. 150 francs. 6 00
2° 12 porles et fenèlres. 10 08
3° 3 foyers11 13
4° Mobilier, 1,000 francs 10 00
15 p. c. additionnels
37 21
5 58
42 79
Sans doute, la position de tontes les per
sonnes qui ont en réalité la capacilé éleclo-
rale n'est point en concordance compléte
avec la position supposèe par les exemples
ci-dessus. II y a des modifications pour
chaque individu: l'un aura moins de porles
et fenèlres; l'autre, plus de foyers; chez
celui-ci la valeur localive sura moins élevée;
d'un aulre cóté, sou rnobilier sera plus con-
sidérable. Mais il n'on est pas moins vrai que
le total des contributions, quelles qu'elles
soient, alteindra la somme de 42 francs 32
centimes, nécessaire pour l'électoral général.
Remarquons que, s'il ne l'atteint pas chez
plusieurs, la contribulion personnelle, dont
nous venons de délailler les bases, ayant été
seule prise en consideration, il peul, pour
ceux d'enlre eux qui sont commercants, in-
duslriels ou propriétaires Tatleindre au
moven de l'impöt sur la patente ou de Pim-
pöt foncier, dont nous n'avons pas parlé
dans les bypotbéses ci-dessus. L'impöt sur la
patente ou l'impöt sur la fonciére comblerait
ie déficit.
Nous corivions done les ciloyens qui s'in-
téressent au bien public, a faire des declara
tions exacles et complètes, lorsque, le ir
Janvier de chaque année, le receveurdes
contributions leur présente la feuille a ce
deslinée.
donne pour le lotal général 47 21
1° Une maison dont Ia valeur
Fêtes «Ie C<»urti'ai.
TRAINS SPÉG1AUX.
8 SEPTEMBRE 187 5,
Visite de S. M. la Roi el de la Familie
Royale.
Déparl d'Yprcs, 8 heitres 25 m. matin.
Arrivée a Courlrai, 9 heures 25 m.
Départ de Courlrai, 10 heures 30 m. soir.
Arrivée a Ypres, 11 heures 12 m.
12 SEPTEMBRE,
Festivul.
Départ d'Ypres, 11 heures matin.
Arrivée a Courlrai, 12 heures midi.
Déparl de Courlrai, 9 heures 45 m. soir.
Arrivée a Ypres, 10 houres 52 m.
a Poperinghe 11 h 10. m.
SOCILTL DE LA CONCORDE. Programme
des morcéaitx d'harmonie qui seront exe
cutes le Dirmnche 5 Septembre 1875, a
5 h. 1/2 du soir, par la Musique du lcr
régiment de ligne, sous la direction de
M. Ch. Simar.
La Prise d'Ostham marche-défilé.
Zampa, ouverture, (Hérold). Cavatine de
Pop. Lucie, pour trompette, exéculée par M.
Vandewiele, (Donnizelli). Chants d'Oi-
seaux. polka, (L. Boone). Rornéo et Ju
liette, fanlaisie arr. Ch. Simar, (Gounod).
Tanz-Perlen, valse, (Gungl).
FAITS DIVERS.
Messieurs, informé de l'insuffisance el de I'm
sn niiriié de l'aneien cim lière de Sl Geneis, je fis
jnviter dans Ie lemps Ie ('.unac.il communal de celle
lucnjilé a délihérei sur les moy mis de nunédior a
eet eiai.de (dm-cs par la creation d'un nouveau ci
metière placé en dehors du village.
A la Suite de ceiie mesure Ie collége éclie-
vinal a présenté a ses admiriisirós un exposé sur
cclle affaire.
Le conseil de fabrique Je l'ëglise a répondu a
cel exposé el dans celle rép mse il contesle 1'insaiu
"rité de l'aneien cimelière.
Afin de pouvoir rencontrer. au licsoin, celle
conlcsiaiion par l'appiéciniion nlïicielle de voire
commission, messieurs, j vous |>ne Ie vous ren Ire
a Si Geneis, l'cffet d'y inspeoier l'aneien cimeiiê-
te cl de m'adresser un rapport sur les conditions
liyg'éniques dans lesquelles il se iruuve Je désire,
messieurs, que vous eomidéiiel le présente cuinme
urgente el que vous m'adressjei ce lapport dans le
plus href déiai possible.
Les recherches onl e'ld infruclupuses (je le crois
liien muis que d'après eax cependanl les
a rapports existent el quits remonlenl a 1864 (iis
a y iienneiu nonolislant le résullat négalif des re-
ii cligrclies de la commission médicale jusqu'a la
i' fin <le 1804.) que le président el le secrétaire da
n la commissim médicale s'ctdienl nn nouveau ren
>i dlis sar les iieax te 12 courant (de nouveau
Nous nous rappelons avoir lu jadis, dans un de
ces mille livres aiirayinis ei irieprocliables qui com
posenl ia bitrotlièque des families honnèies ei encore
religieuses, une poésie suave, dom queiques suo-
plies surtoui nous onl assez impressionné pour resler
e-Hvées dans li ui re mémoire apiès trenle ans écou-
lés.Les voici telles quo noire esprit les a conservées:
Le souvenir esl l'ame de la vie;
Lui seul survu a ia mort, au malheur;
D n- les longs jours JB la mélancolie,
Au', e est encore un éclair de bonheur
Qu'un souvenir.
Lui seol sin vit a toni ce qui s'efTaee;
E-poir, plaisir, jouissancc, grandeur,
Gtaces beauié, btens sédtiisanls, tout passe;
IJteu n'a linssê sur lerre a la douleur
Qu'un souvenir.
C'esl ce que nous lisions alors, sans Irop en saisir
la portee tu la juste-se; maïs c'est ce que nous avo'ns
vu se vér fi r depuis, lous les jours; c'esl ce que
nous éprouvous, mainmnant que le ciel nous a fail
atleiiidie trente ans de pluS qu'a celle époque d'un
age sans souci ni inqu.iétude; c'esl cc que nous sen-
lons surioul celte heure oü sonl évanouies pour
nous les sainles, les inelïables joies du Pèlerinage
beige a Lourdes.
Le lemps, qui s'apposanlil sur nos peines, semble
fiiir sur nos plaisirs'. lis onl passé bien vile, trop
vite, ces jours de vraie douceur; il ne nous en resle
qu'un souvenir; mai< qu'il vive du moins, ce souve
nir, pour nous encourager dans cel autre pèlerinage,
pus long ei plus penibie, qu'il nous faul lous faire
pour am ver a la Cue óieruellc. li vivrn, nous en
sommes convaincü: les pages que,pour répondre au
voeu général, nous nous sommes décidé a publier,
conlribuéi'ciiii (l)ieti lé veuille pour sa gloire, pour
l'lionnetir dr. M nie Immaculée, et pour le bien de
nos aunt's!) a l'entrètenir dans nos conn rs, a conser-
ver en nous'méiiies el a coinmuniquer aux autres
les suaves impressions que nous avons éprouvées
dans notre pèierinage. Qu'elles soietnl en même
lemps comme une rosée liienfaisanle el une douce
chaleur cap tblcs de con.vertir cn fruits de saIut les
sainles pm-ées el les rcligieuses aspirations que la
grace a fail nahre en nous,aux pieds de Notre Dame
des Vicloires, tie Notre Dame du Sacré Conor, de
Notre Dame de Lourdes et au sanctuaire vénérè de
Parav le Monial, C'est le voeu que forme pour vous,
pèlerins, pour vos pères el vos mères, pour vos
sceu.s et vos fières, pour vos fils et vos filles, pour
fui enfin, un pèlerin lui même, le quatorzième anni-
Vorsaire du jour trois' fois beureux de sou élévalion
au sacerdoce.
Voir Ie Nieuwsblad, N° tlu 28 Aoüt.
M
V) SVl
Courses de Waereghem. Les courses da
acrcgheni nvaienl amené sur le turf une reunion
des plus nombreosës.
oici le résului des divers concours.
CouitsE au trot (Handicap), Prix de la sociélé.
Trois clievaux parient Mina, a M. Coddens,
He/Ia. a MDewulf, Griseltea M. Catulle. Bella
ne pul raltra per les 100 mètres d'avance qui favo-
risaienl Griselte et cel le-ci remporla facilemeni le
prix de 1,000 fr. décerné par la sooiélé.
Course plate. (Prix des agences, 300 fr.) Cinq
parianis Ma Nièce a M. Menens, Prima Vera 4
M. Vanliame, Gloaming a VI. Ouevaere, Padie k
M. Van Overbeke. Greyhound a M. Du Vos.
Greyhound se perd. La course esl vivement me-
née par Ma Nièce el par Prima Vera qui garde
longtemps la lêie. Au dernier tournant, elle se laisse
déborder par Ma Akecequi gagne d'une longueur.
Course plate. (Handicap; 1,000 fr. Prix de S. A.
11. le comte de Flandre). Trois clievaux partants.
Le favori Iioseltea M. de Ribaucotirl, esl baltu de
plusieurs longueurs par Eloilea M Abrassart, qui
arrive première, suivie de très-près par Leperray,
a M. Bauchau.
Hunt steeple handicap (prix 1,000 fr.) Aunt
Sally a M. Ridell et Peacock a M. Mottet, enirent
seuls en lice. Peacock refuse de partir et lais'se Aunt
Sally prendre une formidable avance quelle ne par-
vient plus a regagner.
Grand steeple chasse des flandres. (3,000 fr.)
Quatre clievaux se dispuieni le prix Coureuse de
nuit au baron Fenol, Arlésiennc a M. Maurice W
Moss Rose a M. Mottet, Hamlet a M. Orban
La lutie est menée avec des alternatives de revers
el de succes. Arlésienne, après avoir fail le plon-
geon une première fois, francbit la rivière a I'aiso,