TRIOfflPHE DES CATHOLIQUES. principes stir lesqnols il se base, l'Eiat ne {X! il ricn pour l'éducalion de la jeünesse. La neutralilé, c'csl-adire ['absence compléte de principes, osl pour lui Ie nee plus ultra de In perfection; el, en réalilé, osalgré Ion- les les répiienances que nous éprouvons pour ce sysléin nous devons bien recon- 11,1 iire que, s'd était loujours suivi dans nos ócoles offieielles, nous serions encore dans mie situation infinuneiU meilleure que la situation actuelle, ou les professenrs profi- teni avec un sans-gène sans pareil de leur aulorilé professorale pour incuiquera leurs é.'èves les negations bonteuses de la libre- pensee. 1! suffit done d' examiner un peu altenlive- nveui les idees qui domment dans les écoies offieielles pour se ooovainere u priori que leurs resultats, au point de vue moral, doi- veni él re déplorables. Que si ce fail tie paniissnit pas aussi évident a quelques-uns de nos leeteurs, Fexpérienee de lous les pays devrail leur apprendre sa rigourense exactitude. Non-seulemunt les écoies offieiel les ne parviennenl pas a dévekipper, beau- coup moins a faire naitre, chez un jeune hom me famour du trien et de la verlu, mais Ie plus souvent el les n'ont d'autre influence que de détruire lout ce qu'il conserve de bon au fond du cceur cl d'aecumuler cbez lui des ruines morales qu'il esl impossible de r clever. Lite serait effrayante la 'slatislique des jeunes gons qui arrivent a fllnivorsité avee les principes d'uno llonne èducation rcligien- se et qui, au boni dequalreou cinq années (prils y passent, nous off rent Ie trislespec- lacle d'une raison obscurcie par les sophis- mesde PErreur, el d'un camr abimé par Ie régne des passions... Mais si l'Etat esl. d'une in%puissance abso- Ine en malicre d'éducalion, son influence sur rinslruction est toute aussi désastreuse. Plus l'Etal domine l'enseignement dans nu pays, et plus le niveau de la science y baisse, de s&rl-e qu'il suffit d'étudier les lois scolaires d'un peuple pour pouvoir determi ner avec une certitude entière son degré d'instruction scientifique. A première vue cependant. les résultats de l'enseignemenl de l'Etat sciiibleraieni de voir ètre tout différents. L'Etal est en elfet l'inslitution la plus puissante d'un pays. II jouit d'une con fiance souvent illimitée. I! dispose a lui sent de la fortune publique. Jamais il nedoil reculer devant une innova tion, un perfectionilemerd faute d'argent. II peut batir des palais pour écoies, atlirer a grands frais les illustrations seienlifiqncs de lous les pays, assurer a ses èlèves 1c mono- pole de toufes ses fonclions, souvent si lar- gernent rélrilniées; en un mot meltre au service de 1'enseignement les immenses res- sources cont il dispose el ainsi il dffit semble- t-il, dormer one impulsion des plus vigou- reuses a la science.. I'ourquoi l'expérience donne l-elle préci- sémeut tort a ces previsions, e'est ce que nous allons lacher d'cxpliqucr. L'enseignement officie! présente, enlre beauconpd'autres, deux vices radicaox qui, a eux seuls, suflisent, en grande partie, a expliquer son impuissance. Le premier est I'envahissement dti doinaine de l'enseigne ment par le minotaure de nos jours qui s'appelle I "'administration; le second est le manque absolu de zèle el de dévouemenl chez les professeurs. Ces des deux vices se complement l'un I'autre, ils out sur I'ensei- gnement les mèmes effels désastreux; ils enraient tout progrés serieus que I'esprit scientifique pourrail faire. Autrefois la carrière professorale exigeait une vocation spéciale; il ne serait venu a l'idée de persoimede I'entreprendre sans ap titudes parliculiéres. Atijourd'hui, dans l'en seignement officio! le professorat est une •belle positionpas autre chose, ct ceux qui en sont revêlus tachenl tout simplement de résoudre Ie probléme intéressé de tout bon libéral: gagner le plus d'argent possible pendant le moins de temps possibleel le plus facileincnt possible. Du dévoümcnt a ses éléves, de la sainleté de la mission du professeur, il ne peul en ètre question. L'école est une carrière que l'on exploite a la facon desaulres. fl résulie de la que nos Universités olïicielles sont pcuplées d'une foule de gens qui, bien loin de réunir lous leurs efforts pour faire mar cher la science dans la voic du progrés, se laissenl tout simplement eondtiire par la consideration mesqnine de lenrs intéréts personnels. Et com me leurs mtéiéts aunt souvent en opposition avec ceux de la scien ce. ils sacrificed impitoyablement celle-cl. Qu'il s'agissc par excmplc de proposer a uo couseil do F a c 11 f i la creation ou niême simplement l'extensioti d'un cours. Qtiand méme les progrés de la science reudraient cede mesure d'une nécessite urgente, il y a une question que chaque membre de la Fa- culté se posera dans son for intérieur avant de la voter: Quelle influence aura cette mesure 1° sur les minervalia, 2° sur les frais d'exa- mens? L'influence sera-1 elle heurèuse, il votera la mesure, sinon.. non. Evidemment cela ne se dira pas tout haul, mais eela se pensera tout baset il se fera ainsi qne la Facullé se divisera iinmédiale- ment en deux groupes, le grouped®•ceux qui profit era ienl, el le groupe de ceux qui perdraieut.D'avance on pourrail en marquer la délimilalion. Et commeceux qui perdenl sont ordinairement plus nombrenx que ceux qui gagnent, une foule de mesures excellen- tes sont souvent repoussées .a tout jamais. Quant au procés verbal de la séance, il va de soi qu'il contiendra une foule de raison- nements dus a l'éloquence des honorables professeurs el uniquement basés sur l'inlé- rèt bien entendu de PLniversité. Que si, par un prod'ge des plusétonnnnts, il se fait que tons les intéréts se Iron vent d'accord, la Facullé vote la mesure, mais alors commence une autre série de retards el de discussions. Le projcl présenté par une Universiié doit ètre envoyé a l'avis de ses sopurs ou les mèmes scènes, ren dues un peu plus embrouillées encore par I'esprit de clocher. se reproduisent. Puis entre en ligne le bataillon adminislra- lif. Tons les bureaucraies du ministère émettent un avis, proposent une modifica tion, signalent un inconvenient, demandent one amelioration, tant el si bien que le projet amende, transformè, étendu dans un sens, restraint dans un autre, n'cst plus du tout ce qu'il était. dans le principe. Enfin il est mis au portefeuille du minis tro, en attendant que celui-ci Irouve une occasion favorable pour le transformer en projet de loi el le soumetlrc aux Chambres. En general, celle occasion favorable ne se présente jamais el le projet est bienlól cou vert d'une venerable poussiére d'oü persoime ne va le tirer: c'est ainsi que la loi sur les jurys d'examen attend depuis 1835 une occasion favorable pour éne revisée. Que l'on s'étonne après cela de l'état de marasme dans leqnel languit notre ensei- gnement et du point off esl tombée notre science. Aussi longlemps que nous ne motions pas franeliement la cognée a Parbre officielil en sera ainsi. II fuut que nos gouvernements apprennent a ne plus se mêler de clioses qu'ils sont inca pa bles de gérer et parini celles-la il fuut meltre en première ligne l'enseignemenl. L'Etat n'a pas recu la mission d'enseigner: c'est pour cela qu'il le fait mal, qu'il ne le fera jamais bien. Tout au plus son rule pourrail il se bomer a accorder quel- ques soutiens matériels aux écoies don! les ressources seraienl Irop faibles pour qu'elles puissent se maintenir settles; mais toute im- mixtion plus complete de sa part dans l'en seignemenl doit ètre combattue par tous ceux qui ont a cceur les graves intéréts scieutifiques et moraux de leur palrie. II y a des joits hypocrites comme des donleurs feinles, et les hommes loynux ne se laissoiil émouvor ui par les mies ni par les autres. bes doctrinaires d'Anvers et de Druxéllcs se sont haltus les Unites, Lundi, sous lus yeux du Hoi, pour avoir l'air d'ae- clatner la déiiiolilnui de la ciladelle du sud, mais leur sentiment intime était bien diffé rent de celui qu'ils affeclaicnl, car cel évé nement condamnait lous leurs actes et lous leurs discours, depuis 1858 jusqu'cu 1869. Durant toute cette période MM. Rogier, Frè- re Chazal el leurs collaborateurs ministériels ont aflirmé dix-sept fois devant la Chambre, et nous ne savons combien de fois dans la presse, que les deux citadelles anversoises élaient indispensables a la défense de la place et que jamais elles ne seraient suppri- mées. Or les voila réprouvées, maudiles et bien tót effacées du centre civilisateur qu'elles désbonoraient! La fète du 17 Aofft était celle des meelingisles non celle des defection nai - res honleux qui ont Irahi les intéréts de no tre mélropole commerciale pour servir ceux d'un parli exclustf et intolérant. Le meeling a empèehé l'achèvemenl de la ciladelle du oord el a oblenu la destruction de la citadel- Ie du sud. Telle esl la graveel principale signification de la fêle off les anciens minis- tres que nous venons de nommcr ont com- pris que leur présence était impossible, quoi- que invités par les chefs du Couseil commu nal el de la Chambre de commerce. Paix On connait la decision de M. le ministrs de l'intérieur, a l'égard de Mllr Laplanche, instilntrice communale d'Anvers; ce baut foncl ion na ire a annulé la decision de la gueu- serie, qui avail punt cette instiiulrice paree quelle avail piémuni les enfants adinis a faire leur première communion conire ie danger des mativaises lectures. Le couseil communal d'Anvers a essayé de regimber coutre la décision mmistenelle. mais celle-cï restera lelie qu'elle est. en dépil de tous les gucux présents ei futurs. C'est Ce qu'ils semblenl avoir pressenti, ear depuis, il n'y a pas de manoeuvre qu'ils ne mettent en jeu pour Iracasser Mlle La- [i.lanchu: le sieur Allewaert, échevin chargé 4e li rist ruction, a d'abord convoqué les insti tuten rs comiiiiinaux el leur a posé la ques tion de savoir si la peine de la suspension de trois mois, avec privation de traitement, imposèe a MUc Laplanchen'était pas juste? Que pouvaienl répondre les subordonnés du sieur Allewaert?Ceux qui auraient defendu uue l'aible lille vertueuse el vonlant mculqucr la vertu a ses éléves, eussent en- couru la haine de la gueusene. et on sail si cette haine pardonne, si elle ménage les positions acquises. Aussi avons-nous lu, ■dans le Handelsblad, une let ire invitanl le sieur Allewaert a permettre aux instituten rs de se pr on oncer par la voie dti scrutin se cret, et alors, dit Ie correspóndant, on verra quelle est ('opinion réelle du corps ensei- gnanlsur I'affairc Laplanche. Inutile de dire que celle invitation n'a eu aucune suite et que la réponse des insti tuten r s peut ètre oousidérée comme arraehée a rintimidabon, la gueusurie ne se soueiant ni de In digmiié ni.de la liberie de l'homme. Mais elle ne s'esl pas bornée la. La décision iriinistérielle efft dff sauve- garder les intéréts de M,le Laplanche et la preserver contrc toute nouvelle tracasserie, eh bien, non: a peine réintégrée dans ses functions, elle fut dèplacéeau Kiel, et lous les jours elle est obligée de faire un long trajet pour pouvoir remplir sa mission. Le llandclsb/ad s'adressanl a la gueusene, dit avec raison: flier, c'étaient des hommes sur lesquels vous assouviez votre haine; c'étaient des employés de l'botcl de-villea qui,sans raison, vous enleviez le |>ain. C'étail l'agenl de police deQerson que vous écrasiez! Aujourd'bui e'est une faible femme! Lache, souverainement lache, telle est votre conduite. LA FAM1LLE ET SES DÉTRACTEURS. Un Montois honorablement connu dans la république des lettres, M. Jules Decléve, vient de publier a Bruxelles une nouvelle brochure inlitulée: la Familie et ses délracleurs. Cette petite étude morale et hislorique contient quelques apercus intéressants. L'auleur y déplore avec raison la decadence des inceurs, l'invasion du luxe et de la frivolilé, le défaut d'ordre el de tout ce qui s'eri suil. II iridique le travail comme reméde pré- venlif de la demoralisation, el il pen-c qu'u- ne instruction solide óterail a la jeune lille, comme a la femme, les idéés folies qui leur font adopter fes~toi!etlcs extravagantes. est un mot qui doit occuper la première place dans un traité de ce genre: la religion., qui est la base de la familie. Ce mot, npus le regret tons, n'est pas dans la brochure de M. Decléve qui le cólqie d'un bout a I'autre, mais qui n'osepas l'aborder. Toute la question de la familie est pourtant la. Lorsque la reli gion est bien comprise et bien pratiquée, les époux s'aiment, ils travaillent tous deux, ils se dévouent pour leurs enfants: ceux-ci les paienl en obéissance, en affeclion, en respect; le bonheur régne au logis. Dans le cas con traire, c'est naturellemenl le contraire aussi qui arrive. Le travail a élé de lout lemps, el avec rai son,considérécommeun puissant rempart con ire les passions malsaines;mais ce rempart ne suffit pas,a preuve les trisles scènes de démo- ralisalion dont on esl si souvent témoin au sein dus populations travailleuses par excel lence. L'inslruclion ne suffit pos davanlage. Elle n'est jamais a dédaigner sans doute; mais ee n'est pas elle qui rend les femmes verlueuses. C'est 1'éclucation qu'il fa 11 ai t dire, l'éduealion basue sur l'élude el la pratique des verlus cliréticniies, oii la inodvslie, In simplicilé, I amour du devoir tiemienl une place, d lion- iicur. Celle education porie loujours de bons fruits, quand elle n'esi pas aurnlnlée par les exemples maieruels ou par ceux des families qu'on fréquente. M. Decléve ne fait, dn reste. qu'cffleurer celle question. Nous ne la trailons pas da vanlage; elle l'a eté cent fois par les plumes les plus éloquemes et les plus autorisées de puis Fenélpn jusqu'a Dupanloup. Nous avons beu de croire, du reste, que uous smous parfaitement d'accord, au fond, avecl'lioiio- rable auteur de la brochure. En elfet, voici ce qu'il dit, pages 50 el 51, a propos des piécesde theatre a la mode et a propos des mauvaises lectures: L'homme de ce lemps a des faihles- scs et des travers il oublie irop souvent peut ètre qu'il est dangereux denepasserai- dir contie les seductions qui s'offrcnl u lui, d'accueillir avec faveur les theories faiisses et dont l'immoralitése cache sous un masque pudique, de ne pas repousser enfin avec é- nergie les defenseurs ollicieux qui osent pl.u- dcr la cause de vice conire la vertil. Nous avons entendu vingl fois des pè- res de lamille s'écrier;Certes,voila uue pié- ce que j mterdirai a ma lille ou a moti fils.» D'autres enfermaient dans un coin bien obscur des volumes qu'ils avaient bonte de pOsséder dans leurs bibliolèques, mais (ju'ils n'avaierit pas le courage de brüler. Ces lionnètes péres de familie oubliaient quel attrait irresistible ïe-fruit déferidu exer- ce sur les jeunes imaginations. Ces livres mauvais, leurs fils et leurs lilies les lirorit quelque jour; ces pieces mal- saines, ces jonnes gens voudront lesconnai- tre, et le poison s'infiltrera dans leurs cceurs en y exercant des ravages terribles. C'est parfaitement juste. Et cc que M. De- clévcs dit des mauvais livres s'appliquc el a plus forte raison aux sales journaux, remplis de gravelures, que l'on admet slupidemenl au foyer de la familie. Voila des déinoralisa- teurs! Voila les ennemi de la familie. INCONSEQUENCES. Au nom de la moralité politique la presse qui se croit libérale conseille et. exige la reconnaissance diplomatique du gouver nement de Madrid qu'elle qualifie de seul légitime en Espagne. Or, ce gouvernement est sorli de l'insurreclion militaire dirigée par legénéral Pa via conire la representation nationale. Est - i 1 done décidément vrai qu'aux yeux de la presse libérale tous les coups d'état sont bons et honnètes pourvu que les influences reltgieuses en souffrenl? Si MM. Pavia et Serrano avaient jeté les Cortes par portes el fenèlres au nom de don Carlos plulót qu'au nom du radicalisme ré- volulionnaire, ils eussent été honnis et con- damnés par les mèmes pubheistes qui les exallent a présent. Autre inconséquence: M. Rochefort a bien fait de fui'r de la Nouvelle Calédonie, mais M. Bazaine a mal fait de s'évader de sa prison! Ces raisonneurs fantaisisles seraient fort embarrassés s'ils entreprenaienl dejus- lilier leurs jugements. ils font un crime a M. Bazaine de se réfugier en Prusse el ils troeven! tont naturel que M. Rochefort mé nage, dans sa Luntérne, les Prussiens, pour n'attaqiier que ses compalriotes humiliés par eux. SECOURS POUR LES BLESSES ESPAGNOLS. Nous recoaiuiaiidons a la charilé de nos leeteurs les blesses espagnols des deux camps el les quaiorze soldats carlistes jetés saus ressources sur le territoire beige. A Bruges, cbez M. le comle Alphonse Van de Walle; A Ypres, chez MM. Slruye et M. Biebuyck; A Oslende, chez M. Aimé De Smet; A Thielt, chez Mlles Priem; A Dixmude, chez les dames du comité local; A Fumes, chez MM" De Busscherel Bies- wal-Bril; A Thourout, chez M. Frédéric Delplace. Cli ron iq ne locale, UN MYSTËRE PRESQU'ÉCLAIRCI. On lit dans le Progrés: II n'est pas exact, comme l'affirme Ie Journal d' Ypres, qu'un membre du Con- seil communal de notre ville a donné sa démission, et d'nprès les renseignements que nous avons recucillis, ricn nejustifie cette rumeur el moins encore les inierpré- lations malicicuses que le Journal d'Ypres semble avoir pour bui de seiner darts Ie public. Nous sommes véritablemenl bien marris de devoir nous inscrire en faux contre les renseignements recucillis par le Moniieur officieux de notre Couseil communal. Si le Progrés avec une franchise que notis ne lui connaissons pas aflirmail, (f après SES renseignements, que cel te dé mission sera retiree, nous n'aurions qu'a nous incliner, sachant par expérienee com ment se terminent invariablemenl ces velléi- tés d'insubordination Mais lorsqu'il vient écrire rjue rien ne juslifie cette rumeur qu'il le saclie bien cette pierre ne peut nous atteindre: Bien que lancée a notre adresse elle va frapper en plein celui de nos Conseillers communaux que nous visons et qui a répélé, A QUI VOU- LAIT L'ENTENDRE, gu'avant la Tuyndag tl avail donné sa démission de Conseiiler communal. Nous voiidrions bicn savoir qui, du Jour nal d' Ypres ou du Conseiiler en voyage, sera le plus étonné en apprenanl que I'aefai- re sur laquelle nous n'avons pas dit notre dernier mot s'est arrangée.... en familie. MENSONGE. Dans un de nos derniers Numéros nous avons mis le Journal de la Familie en de- meure de s'expliquer au sujet de cerlaines allégations écloses dans le cerveau malade de son rédacteur Le Progrés trouvant bon et pour cause de ne pas donner de curieux délutls concèrnant certains Percepteurs de nos bureaux de paste ruraux et la preuve, de la révoltanle partialilê d'un grand nom- bre. 'de fonclionnaircs supérieurs nous sommes en droit de lui dire: VOUS EN AVEZ MENT1. ÉLECTION SENATOR I ALE DE FURNES-OSTENDE. Monsieur le A icomte Bernard du Bus, Candidat catholique, a été élu liier Sénateur des arrondisse- ments réunis de Furnes-Ostende en remplacement de M. Albéric du Bus, libéral décédé. 'Voici la repartition des voix: Fumes. de Bus. Behaeghel. 1'' Bureau 477 220 2i: Bureau 242 100 Oslende. lr Bureau 107 209 2e Bureau 159 177 3c Bureau donne 98 voix de majorilé a M. du Bus. En conséquence M. du Bus l'emporleavec 17 voix de majorilé! C'est un éclatant triomphe pour la cause conservatrice. Pour la première fois que les catholiqnes de Furnes et d'ÖMtende enlrent en lutte ils remporlent la victoire. Honneur a eux! Honneur a leur patriotisme! Honneur a l'inébranlable fermelé de leurs convictions catholiques. ÉLECTION DE BASTOGNË. Telle est la faiblesse du parli libéraldans le canton de Baslogne, qu'il n'a tronvé per- sonne qui voulul courir les chances dn scrutin. A la candidature de M. Arsèrie Dujardin, appelé par les catholiques a recueillir la suc cession politique de feu M. Jacqmiri, le libé ralisme n'a pu opposer que le silence de son dépil el de son impuissance. Cest aujourd'bui, 24 aofft, qu'a eu lieu celle éleclion. Quoiqu'il n'y eut point delutleel qu'aucu- ne surprise ne ffft a redouter, beaucoup d'électeurs, les uns par sympathie pour i'ho- norable candidal les autres par esprit de de voir,ont jugèbondese présenterdevant l'urnc et d'affirmer, une fois de plus, leurs convic tions. Nous adressons nos sincères felicitations U. I ..I III I.ES DONS SONT RECUS: a

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1874 | | pagina 2