Soirée Littéraire
DENTISTE
Reprise du Grépuscule
Notre Géant et son Père
Op de tüeine KerEtoren
onzer Kathedraal
Mm" VA XDISXimiKSSCn'lC
ffilan de Cl°ture des Comptes dresses au 31 mars 1928
A C T I F
Premier Régime. - Avant Emprunts.
«nistrés réglés et justifies
Sl c reversées a la Tresorene
gommeS
Deuxième Regime. Avant Emprunts
dres de pa'ernen': Pour aPurei ^es crp 'its ouverts aux sinistrés par la
Federation et liquidés sur fonds budgétaires par le Ministère des
Affaires économiques
Troisième Régime. Emprunts.
éTIJLARISÉ Primes de remboursement (lois
R ju 2 janv. 192li du 8 avr. 1922 et du 11 mai 1923)
harge par la Trésorerie des frais d'emprunts,
C justifies et approuvés.
pécFarge Par mandats délivrés par la Cour des
225.ooo.ooo,oo
Comptes pour simstres payes et justifies
iI'STlFIÉ Liquidation de sinistrés sur comptes
courants justifies au Ministère des Finances
(Office de Liquidation de Dommages de Guerre)
et pour lesquels la Cour des Comptes n'a pas
encore délivré de mandats de régularisation
47.140.142.79
2.72.5.028.837,27
2.83i.oig,94
Coopérateurs
Mobilier cédé au Ministère
Mobilier a céder au Ministère
(O-
(O-
Pourcentages acquis sur liquidations efifectuées par
Garanties.
Portefeuille (valeur nominale)
Cairse
3.i5i,79
Banque
(2)
343.046,87
Chèques-Postaux
PASSIF
Premier Regime. Avant Emprunts.
Ministère des Affaires Économiques. Avance des fonds budgétaires
a la Fédération (Exercices 1919 et 1920)
Deuxième Régime. Avant Emprunts.
Crédits ouverts sur titres judiciaires et avances 70 p.c. en faveur des
sinistrés affiliés aux coopératives et transmis par la Fédération
au Ministère des Affaires Économiques pour y être liquidés sur
fonds budgétaires
Troisième Régime. Emprunts.
[Obligations Emprunts 1921 1922 1923
Capital
Rebquat a remettre a l'Etat.
fonds de prévision pour terminaison des travaux de cloture de la
liquidation et dont le solde est a remettre a l'Etat (2).
63.ooo.ooo,oo
271.142.593,86
3.334.142 593,86
51.900,00
290.787,55
2.io6.234,'56
3.33q 438.014,63
271.142 593,86
3.334.142 593,86
5i.goo,co
4 897.022,11
346 408 66
3 33g.438.oi4 63
La recherche de la paternité est une ques-
|lon d une telle délicatesse qu'elle semble
°uj°u s avoir été le cauchem ir des Messieurs
pi Siègent rue de la Loi et qui s'intitulent
iP-tnêmes nos honorable s Cependant,
droit lomain, base de notie législation ino
rne, ne s'cn embarrasse guère, et le précepte
e JustinienIs pater est quem nuptia demon-
Sm"'' COr,nu de tous les disciples de Cujas,
n ,°sse la paternité a celui qui s'enchai ie par
pollens du mariage.
.°Ut Ce'x ne s'applique qu'aux unions
t SHiines et aux petites gens, car pour les
vil, S Ct SUr*0ut pour les géants, castr s pri
st, bUs Par 'eur haute position, il semble en
l'im clnc'ens ohroniqueurs, dont on connait
°ut'rh-lnat^°n auss^ féconde que fantaisiste,
p0llr 1^SS® Jes généalogies les plus hilarantes
vilies q ^ants pt les fondateurs de leurs
kehin '°nnait' Par tXemple, la savou-
I a lht01re Hyperborus, qui donna son
mière pig1'6 V1"e' dès clu'" en Posa la Pre"
leuXj nt,erre ^a's ces temps, quoique fabu
n°tre g(,.S°nt' L*as encore assez reculés pour
E ^"ques'11 ^°"afbqui remonte aux temps
1 e* Peut revendiquer, par le fait
tnême, une noblesse autrement ancienne que
ceux qui se disent descendants des croisés,
ou même, tout simplement, de ceux qu'on
jet'.e par portes ou ferêtres, et qui, dans ce
cas, descendent des croisées.
Malheureusement pour notre Goliath, la
Bible ne lui décerne pas de lettres pqtentes,
et se borne a dire que c'était un chef philistin,
toutcn narrantla tragique histoire uu caillou
lancé a son front par le minuscule David. Peu
importe, car, depuis la guerre qui a tout
détruit, même les géants, un monde nouveau
a surgi et un nouveau Goliath doit bientöt
naitre en notre \ille.
La ges'ation d'un géant doit être, assurét-
ment, fort longue, plus longue même, Croyons-
nous, que celle des éléphants ou des mastc-
dontes antédiluviens. La naissance du jeune
Goliath II ét ant attendue pour la prochaine
fête de Tuindag, nous laissons a de plus
savants que nous, le soin de supputer la
date approximative de la conception.
Pour la réputation même de la génitrice de
notre géant, il serait facheux de voir que plus
d'un seul vienne se déclarer le père de celui-
ci. Or, il se fait précisément qu'au moment
même oü notre infatigable C. S. Y. mettait
sur pied, lors de notre cortège carnavalesque,
la silhouette, si chère a tcus les Yprcis, de
notre Goliath, de nótre cóté, dans notre chro-
nique, réclamant, pour la tantième fois, la
résurrection de notre géant tel qu'il existait
avant guerre, nous exprimions le voeu de voir
enfin, réaliser le projet dont nous nous étions
fait le promoteur.
Loin de nous la pensee d'avoir voulu, le
moins du monde, diminuer les mérites de
l'heureuse initiative du C. S. Y., qui, par
l'image de Goliath, comme par le chant, a fait
la meilleure des propagandes pour son re
tour a la Tuindag. La parfaite organisation
du groupe, due au dévoué président M. Va-
lère Seys, et a ses zélés membres, les frais
assumés par le cercle, le succès même du cor
tège, dü, en partie, a cette louable initiative,
sont autant de points qui ne peuvent être
laissés dans l'oubli. Mais, puisque le don
précieux de la mémoire doit exister, impar-
tialement, pour chacun, nous nous permet-
trons de rappeler, tout simplement, que, dans
la Région d'Ypres de l'annce dernière,
nous avions préconisé, a propos du cortège
carnavalesque, de ressusciter notre antique
géant que nos édiles, contrairement a nos
trésors historiques, artistiques, et archéolo-
giques, n'avaient pu sauver, lors des bom-
bardements, a raison de sa taille et de son
poids.
Cuique suurn, disent ceux qui, comme nous,
feignent de connaitre le latin, ce qui, en bon
franqais veut dire Rendons a César ce qui
revitnt a César. Au publiciste, de lancer une
idéé, un ballon d'essai, disions-nous l'autre
jour, devenu un imposant dirigeable. Aux
sportmen, hommes d'action, l'honneur d'avoir
posé les premiers jalons de cettë idée.
En faisant cette mise au point, nous tt'avons
d'autre objectif que d'éviter tout malentendu,
et nous nous proposons bien d'élargir encorer
par une série d'articles, le sillon tracé par
notre journal et par la démonstration pro-
ban te du C. S. Y. Nous n'entendons briguer
aucun honneur, et nous nous bornons ici a
nous faire l'écho de l'opinion publique, dési-
reuse de voir revivre ses anciennes traditions.
En fait de lauriers, nous ne connaissons que
ceux que l'onmet dans lasoupe. Faire revivre
l'ame Yproise, faite d'urbanité et de bonho
mie, e'est tout ce que revendique celui qui
signe d'un nom qui contient toutes les lettres
du mot Ypres. PYRES
donnée par le Cercle des XX, Société
dramatique, Salle Concordia a Ypres,
le Mercredi 6 Juin 1928 Bureau 20 h
Rideau 20 h. 3o.
Au Programme
en 3 actes, Pièce d'ANDRÉ Bruyère,1' et
PARTIE MUSIC ALE.
Cette soirée se donne au bér.éfice des
Tuberculeux de la guerre et des Orphelins
de la guerre.
Les Places seront vendues tous les jours
de 11 Vi a 12.15 h., a la salie Corcordia
rue du Séminaire.
De bewonderaars van onzen nieuwen tot en
verzoeken ons aan wie het aangaat te vragen
of het niet wenschelijk ware dien toren onver
wijld van een donderschertn te voorzien.
'Bejaarde Yperlingen herinneren zich nog
dat gezegde kleine toren, in 1864, als we ons
niet'vei gissen, door den bliksem gedeeltelijk
werd vernield.
47, Rue de Dixmude, 47, YPRES
62.677.030,00
322.970.00
jvw 0 1 r
202.429,00
88 358,55
(2).
290,00
(1).
2.500.000,00
(2).
(2).
10,00
3.000.000.000,00
2.846.498,66
63.000.900,00
0.000 000.000,00