De hoeken van het pelder waren gehouden door heeren
Ministers, Volksvertegenwordigers, Senator, leden van de
Provinciale Raad van West-Vlaanderen en leden van de
Gemeenteraad van Poperinghe.
Onder deze en in den stoet merkten wij op.:
Heer VANDEVYVERE, minister van Geldwezen.
HUBERT, minister van Handel en Nijverheid.
HELLEPUTTE, minister van Landbouw.
LIEBAERT, Staatsminister.
Weledele heer DE SPOT, senator, en Mme DE SPOT.
Heer RAMAEKERS, volksvertegenwoordiger van Hasselt.
NOLF, volksvertegenwoordiger van Yper.
Weledele heer Baron GILLES DE PELICHY, volksverte
genwoordiger van Rousselaere.
Heer Dr BRUTSAERT, gauwraadsheer van Walou.
H. LEBBE, gauwraadsheer van Poperinghe.
H. BEGK, gemeenteraadsheer van Poperinghe.
VANDENBERGHE, gemeenteraadsheerv.Poperinghe.
Weledele heer Baron BRUNEEL DE MONTPELLIER,
burgmeester van Kemmel.
Weledele heer Baron MAZEMAN DE. GOUTHOVE, burg
meester van Proven.
Heer V. BUYSENS, burgmeester van Autryve.
DAUCHY, schepen van Kemmel.
Weledele heer Ridder HYNDERIGK DE GHELGKE, van
Dixmude.
Eerw. heer HONDEGHEM, principaal van 't College te
Poperinghe.
Eerw. heer A. DEJAEGHER, afgeveerdigde der Sociale
Werken te Poperinghe.
Eervv. heer J. VANNESTE, legeraalmoezenier.
Eerw. heer E. DUMON, legeraalmoezenier.
Heer BLERO, algemeen sekretaris van den heer Minister
van Landbouw. -
Fransche overheden
Heer BRUNEL, onderprefet van Lisieux.
GUILLON, voorzitter van het Burgerlijke Rechtbank.
Luitenant-Colonel LENOIR, van het 119*lineregiment.
Kommandant DOLBEAU.
f> L'HUILLIER, substitut v. den Procur. der Republiek.
VIAND, eereprefekt, ontvanger der belastingen.
'Vrederechter DUBOIS.
ENGOIGNARD, bijgevoegde aan de burgm. van
Lisieux.
- TOUFLET, burgmeester van Saint -Désir.
PICOT, raadsheer.
HERIBEL, bijgevoegde aan de burgm. van St-Désir.
G. JANSON.
DURUFLE, voorzitter van Souvenir Francais
Eerw. heeren Alraoezeniers der verschillige afdeelingen van
Lisieux.
De heeren Afgeveerdigde van talrijke Pexoviaansche ge
meenschappen en der Belgische Scholen te Lisieux.
De kerk had hare zwarte rouwkleederen aan en de dienst
werd opgedregen door E. H. Mostaert* bijgestaan door
E. H. De Jaegher en E. H. Van Eecke, drie priesters onzer
streek, thans aalmoezeniers der vluchtelingen en alhier
verblijvend in Frankrijk.
Onze driekleurige vlag, met rouw omzoomd bedekte de
lijkbaar*; als zinnebeeld van ons diepbeproefde Vaderland
en als wilde zij dezen beschutten voor zijn Volk en Land in
ballingschap gestorven.
Na den dienst, werden op .het kerkhof twee lijkreden uit
gesproken
Mesdames, Messieurs,
Nous voici, en ce jour, sur la terre hospita-
lière de France, quelques amis d'une familie
éplorée, réunis aux obseques d'un homme,
qu'en des temps plus heureux, un imposant
cortege eut suivi jusqu'a sa dernière demeure.
Au pays du regretté défunt, l'ouragan de la
guerre souffle avec toute sa rage; il anéantit
.les foyers et chassa les habitants, pauvres déra-
cinés, sans terre, sans abri, les dispersant aux
quatre vents du Giel.
II faut cependant qu'une voix se lëve pour
payer a Phomme de bien, a l'administrateur
sage, au représentant dévoué, un juste tribute
d'hommages, il faut qu'elle exprime devant sa
familie éprouvée, afin qu'elle y trouve le baume
a sa douleur, les sympathiques condoléances, la
haute estime et la profondegratitude publiques..
Par sa naissance, ses hautes études, son acti-
vité débordante, la dignité de sa vie, Fèlix van
Merr is était prédestiné a prendre une noble
part a la gestion des affaires publiques; aussi v
remplit-il bientót un des premiers roles, comme
magistrat de la ville de Poperinghe et son
mandat lui fut-il renouvelé sans une interrup
tion pendant prés d'un quart de siècle.
II possédait au plus ha^it degré les vertus
maitresses qui doivent étre Tapanage de tout
homme publicun désintéressement absolu et
une sérénité d'&me que donne la conscience du
devoir accompli et que la vaine critique ou Tin-
gratitude des hommes ne parvient pas a trou—
bier. - v
Sa gestion fera époque dans les^tunales de
la ville de Poperinghe; elle vit ses finances se
reconstituer, s!établir des oeuvres sociales va-
riées et nombreuses et surgir le, superbe Hotel
de Ville gothique dont encore avant son com
plet achèvement la mitraille barbare viola la
virgin ale splendeur.
Monsieur van Merris succéda, en 1896,
Monsieur Beiten, en qualité de député. II ne
nTappartient pas d'apprécier son röle politique.
II suftit de dire qu'il fut toujours un des cham
pions les plus fidèles et les plus fervents de la
cause catholique qu'avec Tautorité prise au-,
contact journalier avec les cultivateurs de la
région, il intervint dans toutes les discussions
des lois agricoles et surtuut il s'intéressait vive-
ment a la question houblonnière et h combierv.
juste tit re x Poperinghe doit au houblon la
grande partie de sa richesse, toute se renommée
et toute sa poésie.
Que dire de Thomme privé? II y a quelques
jours peine, je serrais dans une étreinte qui-
devail être la dernière, la main loyale de Tamil
dont nous déplorons ici Ja perte. En le voyant
plus péniblement courbé sous le poids de Tim-
placable maladie.qui devait Temportèr, je ne
me défendis pas d'admirer la vaillance et le
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